Le conseil de sécurité consacre le droit des sahraouis à l’indépendance
Malgré les manœuvres marocaines à l’unanimité, le Conseil de sécurité demande à Ban Ki-moon d’organiser des négociations directes entre le Maroc et le Polisario pour aboutir à une solution assurant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Vaine aura été la campagne menée tambour battant ces derniers mois par la diplomatie marocaine aux quatre coins de la planète dans l’espoir de duper la communauté internationale et l’amener à soutenir son projet d’autonomie pour le Sahara occidental, qui tendait à passer outre un des principes cardinaux de l’Organisation des Nations unies, en l’occurrence le droit des peuples à l’autodétermination.
La résolution 1754 de l’organe exécutif de l’ONU, adoptée à l’unanimité par les quinze membres, appelle le Maroc et le Front Polisario “à engager des négociations sans conditions préalables et de bonne foi, en prenant en compte les évènements des derniers mois, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette d'assurer l'autodétermination du peuple du Sahara occidental”.
Le secrétaire général des Nations unies, dont les recommandations de son rapport du 13 avril dernier ont été prises en considération, est prié “d'organiser ces négociations sous ses auspices et invite les États membres à y apporter leur concours”. Il y a lieu de signaler que le Conseil de sécurité a traité équitablement le dossier en se limitant à prendre note de la proposition marocaine présentée le 11 avril 2007 au secrétaire général et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement, tout en prenant note également de la proposition du Front Polisario présentée au secrétaire général le 10 avril 2007.
Ainsi, Rabat, dont la proposition visait à accorder de larges prérogatives aux habitants du Sahara occidental, toujours sous souveraineté marocaine, mais surtout des négociations avec le Front Polisario impliquant l'Algérie, avec un référendum s’articulant sur le projet d'autonomie, s’est vu signifier une fin de non-recevoir. Par ailleurs, il a été décidé de proroger jusqu'au 31 octobre 2007 le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso).
Dans le même ordre d’idées, “le secrétaire général demande de continuer à prendre les mesures requises pour garantir que la politique de tolérance zéro instituée par l'Organisation des Nations unies concernant l'exploitation et les violences sexuelles soit pleinement respectée par la Minurso et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, notamment en menant avant le déploiement des actions de sensibilisation à ces questions, et d'autres mesures pour amener leurs personnels impliqués dans de tels actes à en répondre pleinement”. Le Maroc se retrouve désormais au pied du mur.
Malgré les manœuvres marocaines à l’unanimité, le Conseil de sécurité demande à Ban Ki-moon d’organiser des négociations directes entre le Maroc et le Polisario pour aboutir à une solution assurant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Vaine aura été la campagne menée tambour battant ces derniers mois par la diplomatie marocaine aux quatre coins de la planète dans l’espoir de duper la communauté internationale et l’amener à soutenir son projet d’autonomie pour le Sahara occidental, qui tendait à passer outre un des principes cardinaux de l’Organisation des Nations unies, en l’occurrence le droit des peuples à l’autodétermination.
La résolution 1754 de l’organe exécutif de l’ONU, adoptée à l’unanimité par les quinze membres, appelle le Maroc et le Front Polisario “à engager des négociations sans conditions préalables et de bonne foi, en prenant en compte les évènements des derniers mois, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette d'assurer l'autodétermination du peuple du Sahara occidental”.
Le secrétaire général des Nations unies, dont les recommandations de son rapport du 13 avril dernier ont été prises en considération, est prié “d'organiser ces négociations sous ses auspices et invite les États membres à y apporter leur concours”. Il y a lieu de signaler que le Conseil de sécurité a traité équitablement le dossier en se limitant à prendre note de la proposition marocaine présentée le 11 avril 2007 au secrétaire général et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement, tout en prenant note également de la proposition du Front Polisario présentée au secrétaire général le 10 avril 2007.
Ainsi, Rabat, dont la proposition visait à accorder de larges prérogatives aux habitants du Sahara occidental, toujours sous souveraineté marocaine, mais surtout des négociations avec le Front Polisario impliquant l'Algérie, avec un référendum s’articulant sur le projet d'autonomie, s’est vu signifier une fin de non-recevoir. Par ailleurs, il a été décidé de proroger jusqu'au 31 octobre 2007 le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso).
Dans le même ordre d’idées, “le secrétaire général demande de continuer à prendre les mesures requises pour garantir que la politique de tolérance zéro instituée par l'Organisation des Nations unies concernant l'exploitation et les violences sexuelles soit pleinement respectée par la Minurso et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, notamment en menant avant le déploiement des actions de sensibilisation à ces questions, et d'autres mesures pour amener leurs personnels impliqués dans de tels actes à en répondre pleinement”. Le Maroc se retrouve désormais au pied du mur.
Commentaire