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Des “allégations de tortures” contre les activistes et militants pacifiques du Hirak : les graves accusations du Parlement européen contre l’Algérie
ALGERIEPART PLUS
27 NOVEMBER 2020
La Résolution du Parlement européen adoptée à une majorité écrasante hier jeudi 26 novembre sur La détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie, en particulier le cas du journaliste Khaled Drareni, contient de graves accusations à l’encontre des autorités algériennes. Il s’agit notamment de pratiques tortures dont auraient été victimes des militants pacifiques ou activistes du Hirak.
En effet, le point D de cette résolution parle clairement de pratiques de tortures perpétrées par des policiers ou des agents de la DGSI, la principale branche des services secrets algériens, l’ex-DRS. “Considérant que, dans le contexte actuel de répression en Algérie, de plus en plus d’allégations font état de cas de torture dans les commissariats de police et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Alger, comme à l’encontre du prisonnier Walid Nekkiche”, stipule ainsi le point D de cette résolution du Parlement européen adoptée hier jeudi à Bruxelles.
Il s’agit de très graves accusations formulées à l’encontre du régime algérien. Des accusations de tortures et de mauvais traitements de militants pour les droits humains et des militants pacifiques du Hirak. Les députés européens citent même des cas précis comme celui du détenu d’opinion Walid Nekkiche. Cet étudiant à l’Institut national supérieur de pêche et d’aquaculture, Walid Nekiche, âgé de 25 ans, a été arrêté, mardi 26 novembre 2019 à Alger, lors de la marche des étudiants. Ensuite, ce jeune a été placé, une semaine plus tard, en détention provisoire par le juge près le tribunal de Baïnem. Son dossier est programmé pour l’audience du 1er février 2021. Il sera ainsi maintenu en détention provisoire pour 14 mois. Un record ! Pourquoi ? On n’en sait rien pour l’instant. Aucune communication sur ce dossier n’a été faite. Ce mystère est-il à la torture dont aurait été victime Walid Nekkiche ? Le doute est permis car les députés européens viennent de relancer cette polémique.
Officiellement, les accusations du Parlement européen ne sont pas étayées par des preuves irréfutables. Pour l’heure, la résolution du Parlement Européen parle uniquement d'”allégations” qui état de cas de torture. A ce stade, les autorités algériennes ne peuvent pas observer le silence face à ces accusations. Et la justice algérienne devra s’expliquer au sujet des lenteurs anormaux constatés dans le dossier de Walid Nekkiche. Cette nouvelle polémique ne manquera de noircir encore davantage l’image de l’Algérie à l’étranger. Un pays qui donne plus que jamais l’impression qu’il est gouverné et dirigé par un régime autoritaire très violent et répressif.
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27 NOVEMBER 2020
La Résolution du Parlement européen adoptée à une majorité écrasante hier jeudi 26 novembre sur La détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie, en particulier le cas du journaliste Khaled Drareni, contient de graves accusations à l’encontre des autorités algériennes. Il s’agit notamment de pratiques tortures dont auraient été victimes des militants pacifiques ou activistes du Hirak.
En effet, le point D de cette résolution parle clairement de pratiques de tortures perpétrées par des policiers ou des agents de la DGSI, la principale branche des services secrets algériens, l’ex-DRS. “Considérant que, dans le contexte actuel de répression en Algérie, de plus en plus d’allégations font état de cas de torture dans les commissariats de police et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Alger, comme à l’encontre du prisonnier Walid Nekkiche”, stipule ainsi le point D de cette résolution du Parlement européen adoptée hier jeudi à Bruxelles.
Il s’agit de très graves accusations formulées à l’encontre du régime algérien. Des accusations de tortures et de mauvais traitements de militants pour les droits humains et des militants pacifiques du Hirak. Les députés européens citent même des cas précis comme celui du détenu d’opinion Walid Nekkiche. Cet étudiant à l’Institut national supérieur de pêche et d’aquaculture, Walid Nekiche, âgé de 25 ans, a été arrêté, mardi 26 novembre 2019 à Alger, lors de la marche des étudiants. Ensuite, ce jeune a été placé, une semaine plus tard, en détention provisoire par le juge près le tribunal de Baïnem. Son dossier est programmé pour l’audience du 1er février 2021. Il sera ainsi maintenu en détention provisoire pour 14 mois. Un record ! Pourquoi ? On n’en sait rien pour l’instant. Aucune communication sur ce dossier n’a été faite. Ce mystère est-il à la torture dont aurait été victime Walid Nekkiche ? Le doute est permis car les députés européens viennent de relancer cette polémique.
Officiellement, les accusations du Parlement européen ne sont pas étayées par des preuves irréfutables. Pour l’heure, la résolution du Parlement Européen parle uniquement d'”allégations” qui état de cas de torture. A ce stade, les autorités algériennes ne peuvent pas observer le silence face à ces accusations. Et la justice algérienne devra s’expliquer au sujet des lenteurs anormaux constatés dans le dossier de Walid Nekkiche. Cette nouvelle polémique ne manquera de noircir encore davantage l’image de l’Algérie à l’étranger. Un pays qui donne plus que jamais l’impression qu’il est gouverné et dirigé par un régime autoritaire très violent et répressif.
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