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Attentat déjoué de Villepinte : des agents iraniens devant la justice belge

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  • Attentat déjoué de Villepinte : des agents iraniens devant la justice belge

    Le tribunal d’Anvers, en Belgique, a commencé, vendredi 27 novembre, l’examen d’une affaire retentissante impliquant un diplomate iranien et trois de ses complices présumés. Arrêtés en Belgique, en France et en Allemagne, le 30 juin et le 1er juillet 2018, ils ont été mis en examen pour tentative d’assassinat terroriste et préparation d’une infraction à caractère terroriste.
    Leur cible devait être un grand meeting de l’opposition au régime des mollahs, le 30 juin, à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Un couple de Belgo-Iraniens, arrêtés à Bruxelles le matin même de la réunion, transportait un engin explosif sophistiqué : un demi-kilo de peroxyde d’acétone (TATP) qui, commandé à distance, aurait pu causer des dégâts considérables et tuer de nombreuses personnes, selon les experts.
    Des dizaines de milliers de participants étaient attendus pour la réunion annuelle du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), qui coalise depuis 1981 cinq organisations d’opposition. Il est présidé par Maryam Radjavi, déjà visée, en Europe, par d’autres tentatives d’attentat, en 1995 et 2014.
    De nombreuses personnalités étaient au premier rang à Villepinte, et 25 d’entre elles se sont constituées parties civiles. Ingrid Betancourt, ex-sénatrice et candidate à la présidence de la Colombie, va adresser une déclaration au tribunal en évoquant « la sueur froide qui [lui] parcourt le dos à l’idée du carnage qui aurait pu avoir lieu ». Ancien élu démocrate au Congrès américain, Robert Torricelli a confessé que « toute [sa] vie a été affectée » par ce projet meurtrier. D’autres Américains, dont Rudy Giuliani, l’actuel avocat de Donald Trump, étaient présents, ainsi que les Français Yves Bonnet, ex-patron de la direction de la surveillance du territoire (DST) et Bernard Kouchner, ou encore l’ancien premier ministre algérien Sid Ahmed Ghozali. Le prince saoudien Turki Fayçal Ben Abdelaziz, invité, avait, lui, décliné : il avait déjà reçu des menaces venues d'Iran.
    Source : Le Monde
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