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Lyes C.Par LYES C. 28 novembre 2020
Maroc – Des Turcs achètent le rein de jeunes marocains démunis pour la somme de 4.000 €, et cette tragédie se déroule dans le cadre d’un vaste réseau de trafic d’organes humains.
En absence de perspectives financières, des jeunes démunis, séduits par un réseau turc de trafic d’organes humains, acceptent de faire le trajet Maroc – Turquie pour y revenir plus tard avec un rein en moins contre un montant de 50.000 DH, rapporte le média local Bladi. Cette somme équivaut à 4.000 euros. Les trafiquants les font voyager dans le pays de destination en tant que « touristes ».
Une fois sur place, leur hébergement incombe au réseau criminel. Des cliniques médicales agissent en complicité avec les auteurs du trafic. Ainsi, les jeunes marocains subissent une opération chirurgicale de taille. Cela pour effectuer le prélèvement de l’organe convoité, rapporte la même source.
Dès que cette mission est accomplie, l’individu est conduit dans une chambre d’hôtel. Il y séjourne le temps que des interventions esthétiques aient lieu. L’objectif étant de dissimuler les traces de l’opération principale tout à fait illégale. L’étape suivante consiste à les garder pour une période donnée de convalescence.
À qui au juste sont transplantés ces organes ?
Lorsqu’ils se sont remis sur pied, on les ramène au Maroc. Ils rentrent avec un seul rein à l’intérieur du corps. On les paye à leur retour dans le pays. Un média marocain révèle même à qui sont destinées ces reins. Il est évidemment clair que les trafiquants qui les achètent auprès des jeunes défavorisés au Maroc, les revendent à leur tour.
Les cliniques complices les transplantent aux demandeurs comme elles les avaient prélevés aux « donneurs-vendeurs ». Il s’agirait alors de richissimes ressortissants de pays arabes. Ces derniers seraient à la tête des patients, candidats à la transplantation d’organes humains, qui sollicitent la Turquie.
Soulignons par ailleurs que la loi dans ce pays prévoit jusqu’à 15 ans de prison ferme. Une peine prévue contre les personnes dont la culpabilité en la matière relève de l’évidence. Les chiffres officiels indiquent 20.000 demandeurs de rein inscrits dans ce pays. C’est-à-dire 20 fois plus que ceux qui sont à la recherche d’un foie. Ces derniers sont au nombre de 2.000.
Maroc – Des Turcs achètent le rein de jeunes marocains démunis pour la somme de 4.000 €, et cette tragédie se déroule dans le cadre d’un vaste réseau de trafic d’organes humains.
En absence de perspectives financières, des jeunes démunis, séduits par un réseau turc de trafic d’organes humains, acceptent de faire le trajet Maroc – Turquie pour y revenir plus tard avec un rein en moins contre un montant de 50.000 DH, rapporte le média local Bladi. Cette somme équivaut à 4.000 euros. Les trafiquants les font voyager dans le pays de destination en tant que « touristes ».
Une fois sur place, leur hébergement incombe au réseau criminel. Des cliniques médicales agissent en complicité avec les auteurs du trafic. Ainsi, les jeunes marocains subissent une opération chirurgicale de taille. Cela pour effectuer le prélèvement de l’organe convoité, rapporte la même source.
Dès que cette mission est accomplie, l’individu est conduit dans une chambre d’hôtel. Il y séjourne le temps que des interventions esthétiques aient lieu. L’objectif étant de dissimuler les traces de l’opération principale tout à fait illégale. L’étape suivante consiste à les garder pour une période donnée de convalescence.
À qui au juste sont transplantés ces organes ?
Lorsqu’ils se sont remis sur pied, on les ramène au Maroc. Ils rentrent avec un seul rein à l’intérieur du corps. On les paye à leur retour dans le pays. Un média marocain révèle même à qui sont destinées ces reins. Il est évidemment clair que les trafiquants qui les achètent auprès des jeunes défavorisés au Maroc, les revendent à leur tour.
Les cliniques complices les transplantent aux demandeurs comme elles les avaient prélevés aux « donneurs-vendeurs ». Il s’agirait alors de richissimes ressortissants de pays arabes. Ces derniers seraient à la tête des patients, candidats à la transplantation d’organes humains, qui sollicitent la Turquie.
Soulignons par ailleurs que la loi dans ce pays prévoit jusqu’à 15 ans de prison ferme. Une peine prévue contre les personnes dont la culpabilité en la matière relève de l’évidence. Les chiffres officiels indiquent 20.000 demandeurs de rein inscrits dans ce pays. C’est-à-dire 20 fois plus que ceux qui sont à la recherche d’un foie. Ces derniers sont au nombre de 2.000.
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