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Le retard ca se rattrappe, meme dans le tourisme.
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Invité lundi au forum du quotidien El Moudjahid, le ministre du Tourisme, M. Noureddine Moussa, a indiqué que plus 300 projets touristiques sont en cours de réalisation pour une capacité de plus de 35 mille lits et un investissement d'environ 61 milliards de DA. Le ministre a ajouté que 799 autres projets sont à l'étude, alors que 225 sont à l'arrêt. Il indiquera dans le même contexte que le taux de réalisation des projets en cours est estimé à 62%, en relevant que 77 de ces projets sont à vocation balnéaire, 219 à vocation urbaine, 9 climatique, alors que les 10 autres sont à vocation thermale et une vingtaine à vocation saharienne. En présentant le bilan de son secteur arrêté le 31 mars de cette année M. Moussa a ajouté que les projets en cours de réalisation comportent 25 complexes touristiques, 223 hôtels, 14 résidences, 19 motels, 10 stations thermales et 18 pensions. Pour la capitale, des projets "de grande capacité" sont en chantier, a-t-il dit, à savoir l'hôtel Marriott au Club des pins pour une capacité de 394 lits, l'hôtel Lafider à Birkhadem (512 lits), Ibis à Bab Ezzouar (213 lits), outre l'extension du Hilton (+322 lits) et la réalisation d'un hôtel 5 étoiles à deux tours à Bab Ezzouar (410 lits). Pour la région de l'est et Constantine, plusieurs hôtels sont en construction dont les hôtels Novotel et Ibis (570 lits), Samara (406 lits) et un hôtel 4 étoiles (198 lits), outre un chantier à Annaba et un autre à Adrar dans l'ouest du pays.
Le premier responsable du secteur a indiqué que 255 projets touristiques, sensés renforcer le parc hôtelier qui compte actuellement quelque 85 mille lits, avec 22 740 lits, sont à l'arrêt après avoir été réalisés à 36,49%. Le volume de l'investissement des projets à l'arrêt à cause de problèmes d'ordre financier, est de 195 milliards de DA. Afin de "redynamiser" ces projets, M. Moussa a indiqué que deux conventions ont été signées respectivement avec le Crédit populaire d'Algérie (CPA) et la Banque de développement local (BDL) pour "permettre aux investisseurs d'accéder aux crédit nécessaires". 799 demandes d'investissement sont en cours d'examen au niveau des Comités d'assistance pour la localisation et la promotion des investissements (CALPI). M. Moussa a indiqué que la commission consultative, installée en janvier 2006, a examiné au 23 décembre dernier, 19 projets d'investissement structurants et qu'au 25 avril, 9 projets supplémentaires ont obtenu l'accord de la dite commission. Pour les partenaires étrangers le secteur a suscité l'intérêt d'investisseurs potentiel. Le ministre du Tourisme a rappelé avoir reçu 40 investisseurs étrangers arabes (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït et Liban), soulignant qu'une dizaine de promoteurs a opté pour la réalisation, en partenariat ou en investissement direct étranger (IDE), de projets hôteliers et touristiques. Concernant "les études d'aménagement du programme initial des 22 zones d'expansion touristique (ZET), celles-ci ont été achevées en 2006", annonçant des prévisions de réalisation de 55 mille lits et la création de 63 mille emplois directs et indirects. M. Moussa a également indiqué que des appels d'offres "viennent d'être lancés dans les médias nationaux et internationaux" pour la viabilisation des six pôles désignés "prioritaires" pour lesquels "les financements nécessaires ont été dégagés". Aussi "des études sont engagées sur un programme complémentaire de 20 ZET". Pour le classement hôtelier, le ministre a précisé que sur les 45 dossiers examinés par la commission concernée, 35 hôtels ont déjà été classés en trois et en quatre étoiles.
Les commissions locales installées dans différentes wilayas sont également à pied d'œuvre et quelques dossiers ont été examinés, dont 3 à El Oued, selon le ministre qui a ajouté qu'au total 116 hôtels ont été fermés, dont 18 ont été rouverts suite à leur remise en conformité. Abordant le dossier relatif aux agences de voyage et du tourisme, M. Moussa a indiqué que ces dernières, au nombre de 783- dont 96 créées en 2006 - sont "contrôlées régulièrement" et que 13 agences ont reçu des avertissements, 7 ont fait objet de retrait provisoire d'agrément et une dizaine, de retrait
définitif". Pour ce qui est du tourisme saharien, le ministre l'a qualifié de "créneau porteur, offrant des perspectives fort intéressantes en matière de fréquentation touristique nationale et étrangère". Dans le contexte de la privatisation, le ministre a tenu à préciser que la privatisation "n'est pas une fin en soi", avant d'expliquer que cette dernière "se fait sous différentes formes" (vente, partenariat et privatisation de gestion). Il ajoute que la gestion de l'hôtel Aurassi (5 étoiles, Alger-Centre) sera cédée à un privé et que l'hôtel El Minzah de Sidi Fredj (Alger) sera proposé à la privatisation.Le budget de fonctionnement du secteur du tourisme en Algérie, a annoncé enfin le ministre, sera majoré de 45% pour l'exercice 2007, notamment à la faveur du Programme complémentaire de développement des régions du Sud qui a affecté à ce secteur près de 680 millions de dinars.
Salima Zouggar
http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=3185
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Invité lundi au forum du quotidien El Moudjahid, le ministre du Tourisme, M. Noureddine Moussa, a indiqué que plus 300 projets touristiques sont en cours de réalisation pour une capacité de plus de 35 mille lits et un investissement d'environ 61 milliards de DA. Le ministre a ajouté que 799 autres projets sont à l'étude, alors que 225 sont à l'arrêt. Il indiquera dans le même contexte que le taux de réalisation des projets en cours est estimé à 62%, en relevant que 77 de ces projets sont à vocation balnéaire, 219 à vocation urbaine, 9 climatique, alors que les 10 autres sont à vocation thermale et une vingtaine à vocation saharienne. En présentant le bilan de son secteur arrêté le 31 mars de cette année M. Moussa a ajouté que les projets en cours de réalisation comportent 25 complexes touristiques, 223 hôtels, 14 résidences, 19 motels, 10 stations thermales et 18 pensions. Pour la capitale, des projets "de grande capacité" sont en chantier, a-t-il dit, à savoir l'hôtel Marriott au Club des pins pour une capacité de 394 lits, l'hôtel Lafider à Birkhadem (512 lits), Ibis à Bab Ezzouar (213 lits), outre l'extension du Hilton (+322 lits) et la réalisation d'un hôtel 5 étoiles à deux tours à Bab Ezzouar (410 lits). Pour la région de l'est et Constantine, plusieurs hôtels sont en construction dont les hôtels Novotel et Ibis (570 lits), Samara (406 lits) et un hôtel 4 étoiles (198 lits), outre un chantier à Annaba et un autre à Adrar dans l'ouest du pays.
Le premier responsable du secteur a indiqué que 255 projets touristiques, sensés renforcer le parc hôtelier qui compte actuellement quelque 85 mille lits, avec 22 740 lits, sont à l'arrêt après avoir été réalisés à 36,49%. Le volume de l'investissement des projets à l'arrêt à cause de problèmes d'ordre financier, est de 195 milliards de DA. Afin de "redynamiser" ces projets, M. Moussa a indiqué que deux conventions ont été signées respectivement avec le Crédit populaire d'Algérie (CPA) et la Banque de développement local (BDL) pour "permettre aux investisseurs d'accéder aux crédit nécessaires". 799 demandes d'investissement sont en cours d'examen au niveau des Comités d'assistance pour la localisation et la promotion des investissements (CALPI). M. Moussa a indiqué que la commission consultative, installée en janvier 2006, a examiné au 23 décembre dernier, 19 projets d'investissement structurants et qu'au 25 avril, 9 projets supplémentaires ont obtenu l'accord de la dite commission. Pour les partenaires étrangers le secteur a suscité l'intérêt d'investisseurs potentiel. Le ministre du Tourisme a rappelé avoir reçu 40 investisseurs étrangers arabes (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït et Liban), soulignant qu'une dizaine de promoteurs a opté pour la réalisation, en partenariat ou en investissement direct étranger (IDE), de projets hôteliers et touristiques. Concernant "les études d'aménagement du programme initial des 22 zones d'expansion touristique (ZET), celles-ci ont été achevées en 2006", annonçant des prévisions de réalisation de 55 mille lits et la création de 63 mille emplois directs et indirects. M. Moussa a également indiqué que des appels d'offres "viennent d'être lancés dans les médias nationaux et internationaux" pour la viabilisation des six pôles désignés "prioritaires" pour lesquels "les financements nécessaires ont été dégagés". Aussi "des études sont engagées sur un programme complémentaire de 20 ZET". Pour le classement hôtelier, le ministre a précisé que sur les 45 dossiers examinés par la commission concernée, 35 hôtels ont déjà été classés en trois et en quatre étoiles.
Les commissions locales installées dans différentes wilayas sont également à pied d'œuvre et quelques dossiers ont été examinés, dont 3 à El Oued, selon le ministre qui a ajouté qu'au total 116 hôtels ont été fermés, dont 18 ont été rouverts suite à leur remise en conformité. Abordant le dossier relatif aux agences de voyage et du tourisme, M. Moussa a indiqué que ces dernières, au nombre de 783- dont 96 créées en 2006 - sont "contrôlées régulièrement" et que 13 agences ont reçu des avertissements, 7 ont fait objet de retrait provisoire d'agrément et une dizaine, de retrait
définitif". Pour ce qui est du tourisme saharien, le ministre l'a qualifié de "créneau porteur, offrant des perspectives fort intéressantes en matière de fréquentation touristique nationale et étrangère". Dans le contexte de la privatisation, le ministre a tenu à préciser que la privatisation "n'est pas une fin en soi", avant d'expliquer que cette dernière "se fait sous différentes formes" (vente, partenariat et privatisation de gestion). Il ajoute que la gestion de l'hôtel Aurassi (5 étoiles, Alger-Centre) sera cédée à un privé et que l'hôtel El Minzah de Sidi Fredj (Alger) sera proposé à la privatisation.Le budget de fonctionnement du secteur du tourisme en Algérie, a annoncé enfin le ministre, sera majoré de 45% pour l'exercice 2007, notamment à la faveur du Programme complémentaire de développement des régions du Sud qui a affecté à ce secteur près de 680 millions de dinars.
Salima Zouggar
http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=3185
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