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Alger : “Boualem Heineken” et le chef d’une brigade de la gendarmerie au coeur d’un scandale de prostitution

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    Alger : “Boualem Heineken” et le chef d’une brigade de la gendarmerie au coeur d’un scandale de prostitution

    ALGERIEPART PLUS


    29 NOVEMBER 2020


    La localité balnéaire “Palm Beach” à Staouali, dans la wilaya d’Alger, vit ces jours au rythme d’un scandale de prostitution dont le rôle central est joué par un certain Hafsi Boualem, appelé dans le milieu à Alger Boualem Heineken. Ce dernier possède un hôtel connu et réputé à Palm Beach. Il s’agit du Normandie Beach doté de 24 chambres sans compter une “Khaima” au premier étage. Selon nos investigations, cet hôtel est un haut lieu de la prostitution très prisé par les proxénètes les plus influents de la capitale Alger.

    En effet, plusieurs sources concordantes ont constaté que plusieurs filles travaillent à l’intérieur de cet hôtel située juste en face devant la brigade de gendarmerie de Palm Beach dirigée par l’adjudant Tamar Aissani. Ce dernier observe une passivité particulièrement intrigante face au trafic qui s’opère au vu et au su de tout le monde à l’intérieur de l’hôtel Normandie Beach.

    Selon nos sources, les gendarmes sont particulièrement au courant du proxénétisme qui se développe dans plusieurs hôtels de Palm Beach. En pleine crise sanitaire du coronavirus COVID-19, la prostitution continue de battre son plein et les proxénètes exploitent des filles infortunées dans des conditions inhumaines et scandaleuses.

    D’après nos investigations, les recettes de ces réseaux par jour est de 600 000 DA x30 jours= 18 000 000 DA par mois. Tout cet argent profite à des proxénètes qui ne cessent de s’enrichir en complicité avec les propriétaires des hôtels comme celui appartenant à “Boualem Heineken”.

    Durant la nuit du 19/11/2020, des éléments de la brigade de la gendarmerie de Palm Beach perquisitionnent 2 villas situées en face de l’hôtel Normandie Beach pour traquer les réseaux de la Prostitution. Comme par hasard, les gendarmes n’agissent jamais contre l’établissement de leur allié et ami “Boualem Heineken”. Et pour cause, plusieurs sources attestent que ce dernier verse l’équivalent de 600 000 DA par mois à l’adjudant Tamar Aissani pour “acheter son silence” et l’associer à un véritable trafic de prostitution.

    C’est pour cette raison que l’hôtel Normandie Beach est bien protégé par la brigade de la gendarmerie locale de Palm Beach.

    Et pourtant, Hafsi Boualem, le gérant de l’hôtel, a plusieurs déboires judiciaires et il est en ce moment en fuite en France. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt à la suite d’une condamnation antécédente à 5 ans de prison ferme. Il est recherché dans le cadre d’une affaire d’impôts impayés et détournés d’un montant dépassant les 54 milliards de centimes. C’est une affaire qui a été jugée par le tribunal de Koléa en 2015.

    Le “protégé” de la brigade de la gendarmerie de Palm Beach est actionnaire majoritaire de la SARL ERAGO. Hafsi Boualem détient également une deuxième société appelée la SARL CAP NVEVO Technology. Cette société est endettée aussi auprès du fisc algérien à hauteur de 4.5 milliards de centimes, a-t-on pu apprendre au cours de nos investigations.

    “Le baron de Palm Beach” est propriétaire de la SARL MEZERAA Salman située à Oued Tlelat à quelques encablures de l’usine Coca-Cola à Oran. Cette entreprise exploite un terrain agricole de 5000 mètres carrés. Avec la SARL CAP NVEVO Technology, il exploite enfin un terrain de 2500 mètres carrés à Sidi Okba au niveau de la zone d’activités de Biskra. Des biens et des activités qui continuent de financer “le train de vie” du fugitif Hafsi Boualem alors que le fisc algérien peine à récupérer quelques ardoises impayées.
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