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(Agence Ecofin) - Au Japon, les suicides tuent largement plus que la Covid-19. Rien que pour le mois d’octobre, on dénombre 2153 décès par suicide, contre « seulement » 7 décès dû au virus. Et on compte à ce jour, un total de 2106 décès par Covid... sur toute l’année, selon les données officielles.
Ceci étant, si la pandémie tue moins, en valeur absolue, elle aura néanmoins influencé, voire aggravé le phénomène. Ainsi, selon une étude sur les liens entre la Covid et les suicides (menée par des chercheurs de la Hong Kong University of Science and Technology et l’Institut de gérontologie de Tokyo), les taux de suicides avaient d’abord décliné de 12%, pour la première moitié de l’année de février à juin 2020, du fait des subventions du gouvernement, de la réduction des heures de travail et de classe. Mais, les taux sont malheureusement repartis à la hausse (+13%), lors de la de la deuxième vague (de juillet à septembre 2020), selon l’étude qui doit encore être évaluée par les pairs.
Les chercheurs s'attendent également à ce que les effets aggravants du virus perdurent, contrairement aux mesures d’appui du gouvernement... ce qui mécaniquement devrait pousser encore plus de gens à s’enlever la vie.
Durant la deuxième vague, la hausse a surtout été observée chez les femmes (+29 %) et les enfants (+49 %). Pour le mois d'octobre, par exemple, le nombres de femmes affectées a connu une hausse vertigineuse de plus de 83%, en glissement annuel, contre 22% pour les hommes adultes... bien que ces derniers constituent la très grande majorité des suicides dans l’archipel.
Ceci étant, si la pandémie tue moins, en valeur absolue, elle aura néanmoins influencé, voire aggravé le phénomène. Ainsi, selon une étude sur les liens entre la Covid et les suicides (menée par des chercheurs de la Hong Kong University of Science and Technology et l’Institut de gérontologie de Tokyo), les taux de suicides avaient d’abord décliné de 12%, pour la première moitié de l’année de février à juin 2020, du fait des subventions du gouvernement, de la réduction des heures de travail et de classe. Mais, les taux sont malheureusement repartis à la hausse (+13%), lors de la de la deuxième vague (de juillet à septembre 2020), selon l’étude qui doit encore être évaluée par les pairs.
Les chercheurs s'attendent également à ce que les effets aggravants du virus perdurent, contrairement aux mesures d’appui du gouvernement... ce qui mécaniquement devrait pousser encore plus de gens à s’enlever la vie.
Durant la deuxième vague, la hausse a surtout été observée chez les femmes (+29 %) et les enfants (+49 %). Pour le mois d'octobre, par exemple, le nombres de femmes affectées a connu une hausse vertigineuse de plus de 83%, en glissement annuel, contre 22% pour les hommes adultes... bien que ces derniers constituent la très grande majorité des suicides dans l’archipel.