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Le journaliste Jacques-Marie Bourget dézingue RSF, Ménard et Deloire

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  • Le journaliste Jacques-Marie Bourget dézingue RSF, Ménard et Deloire

    novembre 30, 2020
    L’ancien journaliste du Monde, grand reporter de guerre ciblé par l’armée israélienne en Palestine occupée, Jacques-Marie Bourget, a révélé au grand jour le double jeu de Reporters sans frontières (RSF). «La mécanique de RSF est semblable à celle des éoliennes, faire du vent pour en tirer de l’énergie.

    Il faut paraître, passer à la télé, émouvoir, protester pour affirmer la posture du défenseur de presse. Porter des «vestes de reporters» même pour aller au «Zéphyr» boire un coup sur les boulevards. «Après, il faut espérer recevoir assez d’argent pour faire vivre la boutique», constate-t-il, amer, dans une tribune parue dans Le Grand Soir.

    Au président de cette ONG, Jacques-Marie Bourget, qui a échappé à la mort alors qu’il faisait son travail, rappelle que lorsque, le 21 octobre 2000, à Ramallah, il recevait une balle de M16 israélien, il a pu rendre compte de l’absence de soutien de RSF à son endroit. «Parce que je n’avais pas reçu la bonne balle, [il] y avait erreur comme parfois chez Colissimo.

    S’ils étaient des soldats, homologués par les penseurs du bien comme des fascistes, je veux dire les Serbes qui m’avaient collé la même balle, là, le bronze était prêt pour ma statue, dressée dans le jardin de Ménard, chaud encore, bouillant à glouglous. Mais là, être touché par du 5,56 lancé par un fonctionnaire admirable d’Etat démocratique (Israël), c’était inconcevable pour RSF. Donc sûrement, ma faute», ironise le journaliste.

    «Poussé au *** par mon avocat […] le Ménard (alors chef de compagnie de RSF) a été contraint, dans mon dossier, de se porter partie civile pour tentative d’assassinat volontaire. Incrimination qui le mettait en transe.

    Comment le petit Robert pouvait-il expliquer sa trahison judiciaire à ses amis israéliens ? J’ignore par quelle génuflexion le pitre, aujourd’hui de Béziers, s’est fait pardonner, mais je n’ai plus entendu parler de RSF», déplore Jacques-Marie Bourget, selon lequel «c’est avec le courageux et efficace support du Syndicat national (SNJ) et la Fédération internationales des journalistes (FIJ) que j’ai continué mon combat devant les juges». Le procès «dure depuis 20 ans et est censé s’achever le 5 janvier 2021», indique notre confrère, doublement blessé.

    Jacques-Maris Bourget révèle la collusion entre RSF et le régime de Tel Aviv. Là-bas, en Israël, où «sous les hourras de l’ambassadrice de France», Christophe Deloire «est resté ferme sur le principe en recevant un Prix patronné par un criminel de guerre : Henry Kissinger». Un prix dénoncé par les Palestiniens, fait-il remarquer, pendant que Catherine Hall, historienne et féministe anglaise d’University College de Londres, a refusé le prix et les dollars qui vont avec.

    Le président de RSF a également tendu la main à Ali Bongo, accompagné d’une «petite bande attachée à Libération, organisatrice d’un forum qui (…] lui a rapporté 3,45 millions». «Associé à cette entreprise démocratique, on ignore en revanche combien RSF a tiré de sa mission civilisatrice», note Jacques-Marie Bourget qui regrette que Christophe Deloire et son organisation aient «autre chose à faire que de s’occuper d’un journaliste qui s’est fait flinguer par Israël».


    AP
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