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7200 km d’aller-retour et coupable d’être victime d’impayés pour nos fournitures

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  • 7200 km d’aller-retour et coupable d’être victime d’impayés pour nos fournitures

    par Nabil Mellah, Directeur des Laboratoires Merinal

    Avertissement. Ce blog n’est pas un blog comme les autres. C’est un récit à prendre un bouti en plein jour d’Oran à n’importe où. Prêt à un saut dans l’absurde ?

    Juin 2020, je reçois une convocation chez le juge d’instruction d’Oran au nom de l’entreprise. Sur la convocation, l’entreprise est citée en qualité d’accusée. Je m’y rends une première fois.

    D’Alger à Oran, il y a 450 km que je parcours pour comparaître devant le juge d’instruction à 9 h. Une autre entreprise d’Alger est concernée.

    A 11 h 30, le juge d’instruction dit à mon avocate : « Je ne suis pas bien aujourd’hui, je préfère reporter pour ne pas risquer d’être injuste avec eux ».

    Une semaine plus tard, je m’y rends à nouveau. 900 autres kilomètres aller-retour.

    Là, j’apprends que l’entreprise est accusée d’avoir obtenu d’indus avantages suite à un appel d’offres remporté en 2015, marché pour lequel l’entreprise n’a pas été payée à ce jour. Pourquoi ? Parce que le Directeur général du CHU a été incarcéré à la suite d’une expertise dans laquelle notre entreprise n’a jamais été citée. Dans une contre-expertise réclamée par la défense du Directeur en question, il est indiqué qu’aucune trace de demande interne des produits composant les lots que nous avions remportés n’avait été retrouvée. Des deux expertises effectuées, cette phrase est la seule qui cite nommément notre entreprise dans le cadre de cette affaire. .
    L’appel d’offres que nous avions remporté portait sur la fourniture de lots de produits d’anesthésie/réanimation et de chirurgie, de kits de rachianesthésie, de péridurale, des aiguilles de ponction lombaire… Des produits absolument indispensables dont aucun CHU ne saurait se passer.

    J’explique donc au juge d’instruction que je n’ai aucun moyen de savoir si les procédures administratives propres au CHU ont été respectées avant l’émission de l’appel d’offres, et que nous avions respecté scrupuleusement la réglementation pour cet appel d’offres. Il me rétorque que je devais m’estimer heureux parce qu’un autre fournisseur avait, lui, été mis en détention provisoire.

    « Comment faire désormais s’agissant de tous les appels d’offres auxquels nous participons ? Nous ne sommes donc pas à l’abri d’une nouvelle convocation pour les mêmes motifs ? » lui dis-je.

    Réponse du juge d’instruction : « hadi hiya Dzayer » C’est ça l’Algérie …

    Une semaine et 900 autres km aller-retour plus tard, je repasse devant le juge d’instruction pour aborder l’affaire sur le fond.

    Je répète au juge ce que je lui avais déjà déclaré lors de nos précédentes entrevues : en somme, qu’il n’y a pas lieu d’évoquer d’indus avantages étant donné que nous n’avions pas été payés depuis 5 ans et que nous avions même intenté une action en justice contre l’hôpital pour recouvrer nos créances. Une expertise avait été réclamée qui confirmait que l’hôpital devait nous payer la somme en question.

    Je rentre à Alger confiant, en me disant que le juge d’instruction allait classer l’affaire, aucun élément n’étant à charge. Bien au contraire, cette opération nous avait fait perdre de l’argent, les frais financiers liés au défaut de paiement depuis 5 ans dépassant largement notre marge.

    Un procès et quelques milliers de km plus tard
    Quelques semaines plus tard, je reçois une convocation au procès. Le juge d’instruction avait renvoyé le dossier. Sur la base de quels éléments ? Aucun, si ce n’est la phrase d’un expert qui avait affirmé n’avoir pas retrouvé la demande interne de l’hôpital pour établir l’appel d’offres.

    Jour J, 900 km A/R, attente jusqu’à 12 h, report d’audience.

    Jour J numéro 2, encore 900 km A/R, attente jusqu’à 13 h, nouveau report

    Jour J numéro 3, encore 900 km A/R. Je me présente au tribunal à 9 h. L’audience concernant notre affaire (nous étions 7 fournisseurs inculpés) s’ouvre à 18 h et s’achève à 00 h 30.

    Aucun élément de culpabilité n’est établi. Bien au contraire. Je répète au juge ce que j’avais dit au juge d’instruction. Le procureur, distrait durant tout le procès, se contente de requérir contre les fournisseurs 3 ans de prison ferme. Que c’est agréable de l’entendre. Une dame, fournisseur de l’hôpital et coïnculpée, panique et me demande si on va être mis en prison. Je la rassure. J’ai l’habitude. Lors d’une affaire opposant l’entreprise à la Banque centrale pour non-rapatriement de remises sur factures d’exportation, un procureur avait déjà requis 2 ans de prison ferme contre moi. Cette fois-là, la justice avait fonctionné et nous avait innocentés en première instance et en appel.

    Je passe la nuit à Oran et rentre le lendemain à Alger, confiant, en me disant que dans une semaine, tout cela ne serait plus qu’un mauvais souvenir.

    Je suis donc condamné à 2 ans de prison avec sursis pour un appel d’offres aux quantités dérisoires, qui ne représente même pas 1% de notre chiffre d’affaires, remporté par l’entreprise dans les règles de l’art et pour lequel elle n’a jamais été payée. Pourquoi ? Parce que du fait que l’expert n’avait pas retrouvé de trace de la demande interne (d’équipements indispensables à un CHU, soit dit en passant), j’aurais été coupable d’avoir obtenu d’indus avantages. L’indu avantage de n’avoir pas été payé pendant 5 ans ?
    Il n’y avait absolument pas l’ombre d’une seule preuve, ni même d’un soupçon de preuve, et me voici condamné à 2 ans de prison avec sursis.

    Un pur moment de bonheur
    Evidemment, nous faisons appel du jugement, et attendons la date de l’audience.

    Jour J de l’appel. Encore 900 km A/R. Deux avocats demandent le report. Affaire renvoyée à la semaine suivante.

    Jour J numéro 2. Encore 900 km A/R. Procès en appel. C’est kafkaïen. Je répète la même chose, tout en m’efforçant de prouver mon innocence, en comparant les quantités des années 2013 à 2018 qui étaient quasiment équivalentes. Oui, ce n’est pas à la justice de prouver ma culpabilité, mais à moi de prouver mon innocence.

    A un moment donné, le juge annonce une interruption de séance pour 5 minutes ; il demande à la police de fermer les issues et de nous placer dans le box des accusés. Un pur moment de bonheur.

    Le juge revient, les plaidoiries continuent. Le juge se tourne vers le procureur pour lui demander ce qu’il requiert. Ce dernier, que j’ai observé pendant tout le procès affairé à signer des documents, lève la tête nonchalamment et demande l’aggravation des peines. Sentence la semaine suivante.

    Mes proches, mes collaborateurs me demandent comment ça s’est passé. Je leur réponds : « Normalement, je n’aurais jamais dû être inculpé ; normalement, je n’aurais jamais dû être condamné en première instance, et donc normalement en appel, je devrais être acquitté. MAIS, comme depuis le début rien ne s’est passé normalement, l’appel devrait soit confirmer le jugement, soit l’aggraver. Leur « normalement ».

    Le 1er décembre, le verdict tombe. Leur « normalement » s’est confirmé.

    Bref, j’ai été condamné à 2 ans de prison avec sursis et à une amende pour obtention d’avantages illicites dans un appel d’offres remporté dans les règles de l’art, et pour lequel nous n’avons jamais été payés, et sans que l’ombre d’une preuve d’obtention d’indus avantages ne soit apportée.

    Je suis révolté
    Comment je me sens aujourd’hui ? Triste pour mon pays et triste pour sa justice dont je savais qu’elle pouvait être injuste à cause du téléphone, mais qui peut également être injuste de son propre fait : je rejoins aujourd’hui ceux qui peuvent le confirmer par leur vécu.

    Je suis révolté par mon impuissance face à l’insulte qui m’est faite et qui est faite à l’entreprise. Mon unique recours pour l’heure : écrire et dénoncer.

    En revanche, dans un certain sens, ils m’ont rendu service : désormais, je suis contraint de me retirer du monde du travail. Une sorte de retraite forcée.

    Je continuerai à donner des conseils à mes collègues s’ils le désirent, mais je ne peux plus être gérant, mon casier judiciaire n’étant plus vierge, en attendant le passage à la Cour suprême.

    Merci à eux pour cette retraite anticipée. Ils se sont débarrassés d’un chef d’entreprise (qui n’a jamais rêvé de l’être) peu commode et qui n’a jamais applaudi.

    Ils vont probablement gagner un acteur de la société civile qui ne sera pas entravé par sa qualité de chef d’entreprise.

    A très bientôt
    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

  • #2
    Qui est nabil melah

    ..
    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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    • #3
      De quoi péter les plombs !!!

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      • #4
        Je suis donc condamné à 2 ans de prison avec sursis pour un appel d’offres aux quantités dérisoires, qui ne représente même pas 1% de notre chiffre d’affaires, remporté par l’entreprise dans les règles de l’art et pour lequel elle n’a jamais été payée. Pourquoi ? Parce que du fait que l’expert n’avait pas retrouvé de trace de la demande interne (d’équipements indispensables à un CHU, soit dit en passant), j’aurais été coupable d’avoir obtenu d’indus avantages. L’indu avantage de n’avoir pas été payé pendant 5 ans ?
        Il n’y avait absolument pas l’ombre d’une seule preuve, ni même d’un soupçon de preuve, et me voici condamné à 2 ans de prison avec sursis.
        C'est kafkaïen

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        • #5
          Il a oublié un outil efficace, la tchippa.

          Je connaissais pas le monsieur mais il a l'air d'avoir la tête sur les épaules et ce qu'il raconte est non seulement cohérent mais très proche de ce qui se passe réellement en justice.

          Perso en algérie, j'ai du mal a faire la différence entre un procureur (ghrak chraa) et un juge, ils sont systématique du même bord.

          D'ailleurs on ne sait pas vraiment qui dirige les séances, les avocats sont là en général comme des élèves de classe.

          Imaginez un peu comment le fils de Tebboune a pu échapper à ce duo sans scrupules, il n'avait aucune chance, mais son papa a été élu zaim de l'algérie nouvelle.

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          • #6
            Tant qu'on a laissé ce régime à la tête du pays, on ne va pas se plaindre des conséquences. Une guèpe ne produit pas de miel !
            La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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            • #7
              On critique le gouvernement (avec raison) mais la Justice ou plutôt l'Injustice est pire ! Des incompétents, des voleurs , des corrompus, des sous-m.erde hachakoum !
              Une histoire ou un membre de ma famille s'est fait lésé un bien. Le faussaire qui a fait le faux a été reconnu coupable et condamné à de la prison et son commanditaire n'a pas été inquiété. La victime, mon cousin, faisait les aller-retour dans le sens contraire (Oran-Alger) pour participer à une mascarade car tous pourris : le bandit, son avocat, le juge, etc.! Mon cousin a été obligé d'abandonner !
              ...

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              • #8
                Comment casser les compétences , les entrepreneurs , et les initiatives ...
                l'injustice , l'absence de rigueur , l'arbitraire et le tiri berk dans mon pays.
                وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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                • #9
                  la particularité algérienne, tout un univers entre le terrain et les déclarations officielles, il y a deux algéries, l'une toute belle avec un passé glorieux, des dirigeants patriotes, une armée au service du peuple, et l'autre, à l'opposée

                  ceux qui vivent dans la première sont minoritaires, vivent dans le déni... les autres, majoritaires, survivent dans l'autre algérie.

                  quant quelqu'un se met dans la tête qu'il lutte pour sa survie et celle de ses proches, il met de coté toute la morale, les principes, la loi, il les piétines, parce qu'il considère qu'il n'a pas de choix

                  le défi est de convaincre tout le peuple algérien, qu'il n'a plus besoin de tricher, de recourir à la corruption, la fraude, l'illicite, l'illégalité et l'informelle, la violence, la ma3rifa, parce que l'Etat garanti sa survie, protège ses droits

                  mais, l'Etat n'est plus dans ce rôle, depuis des décennies, alors, même si l'Etat souhaite revenir dans ce rôle régalien, protecteur de la justice et de son indépendance, garant des droits de chacun et de la transparence, de l'équité et de la justice, le peuple en grande partie est dans l'incapacité de le croire, considérant le passé, considérant les traumatismes qu'il a vécu, et les preuves évidentes d'une manipulation, d'une supercherie aux pourtours étrangement familiers.

                  l'Etat a voulu donner les preuves de sa sincérité, en remodelant le paysage socio-économique, mais il ya eu un changement dans le changement, et depuis, il pleut des points d’interrogations.
                  La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                  • #10
                    Risk
                    la particularité algérienne, tout un univers entre le terrain et les déclarations officielles, il y a deux algéries, l'une toute belle avec un passé glorieux, des dirigeants patriotes, une armée au service du peuple, et l'autre, à l'opposée

                    ceux qui vivent dans la première sont minoritaires, vivent dans le déni... les autres, majoritaires, survivent dans l'autre algérie.
                    C'est juste une évidence ce que tu dis ici.

                    Risk
                    quant quelqu'un se met dans la tête qu'il lutte pour sa survie et celle de ses proches, il met de coté toute la morale, les principes, la loi, il les piétines, parce qu'il considère qu'il n'a pas de choix
                    Là non ! Tu généralises à outrance mon cher Riskou !

                    Il y a encore beaucoup d'algériennes et algériens qui continuent à lutter pour leur survie, sans avoir à enfreindre leurs principes moraux.


                    Et évidemment, ils sont bloqués par l'administration par une sorte de plafond de verre.

                    Il leur est impossible de d'obtenir des droits ou de remonter dans la hiérarchie, s'ils ne deviennent pas à minima de bon client servile des hauts fonctionnaires de ce régime, sinon des corrupteurs et/u des corrompus.

                    Les hauts fonctionnaires sont quant à eux, triés par les volets du DRS.
                    Ils sont destinés aux bons clients du régime qui ont le plus de compétences en servilité, et trainent le max de casseroles.
                    Et c'est valable dans toutes les institutions de l'état. Et pas que LA JUSTICE.

                    Dernière modification par Pomaria, 03 décembre 2020, 09h25.
                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                    Commentaire


                    • #11
                      Risk
                      le défi est de convaincre tout le peuple algérien, qu'il n'a plus besoin de tricher, de recourir à la corruption, la fraude, l'illicite, l'illégalité et l'informelle, la violence, la ma3rifa, parce que l'Etat garanti sa survie, protège ses droits

                      Primo, personne ne peut jamais convaincre qui que soit, de quoi que ce soit, lorsqu'il n'a à l'origine, plus aucune crédibilité auprès des gens.
                      Jamais un gouvernant ne peut lancer un défi au peuple, si personne ne le croit, ni ne lui fait confiance.

                      La confiance est longue et très difficile à construire. Mais aussi et surtout, elle très facile à perdre et à détruire.
                      Tu as une seule chance de la reconstruire la confiance une seconde fois.
                      Mais plus aucune chance, pour la reconstruire une 3ème fois.

                      La première des choses que devait faire ce régime, était :
                      - de donner lui-même l'exemple en faisant réellement ce qu'il disait et de le montrer,
                      - et surtout d'imposer la TRANSPARENCE TOTALE de ce qu'il faisait, et ce à tous les niveaux.
                      C'est la base minimale pour commencer à construire une relation de confiance.


                      Mais intelligent comme il est, ce régime a juste fait tout le contraire.
                      Il a fait régner l'OPACITE la plus TOTALE, et a mis au pas tous les médias et médiums de communication.
                      Et évidement, en voulant se donner de la crédibilité en baillonnant et en censurant l'infirmation, il a réussit à entamer merveilleusement le peu de crédibilité qui lui restait.

                      Et avec cette OPACITE ainsi décrétée, tous les mafieux, clients du régime, règnent en maitre maintenant, et narguent encore plus le peuple !


                      Ainsi soit-il !
                      Dernière modification par Pomaria, 03 décembre 2020, 20h16.
                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                      • #12
                        Risk
                        mais, l'Etat n'est plus dans ce rôle, depuis des décennies, alors, même si l'Etat souhaite revenir dans ce rôle régalien, protecteur de la justice et de son indépendance, garant des droits de chacun et de la transparence, de l'équité et de la justice, le peuple en grande partie est dans l'incapacité de le croire, considérant le passé, considérant les traumatismes qu'il a vécu, et les preuves évidentes d'une manipulation, d'une supercherie aux pourtours étrangement familiers.
                        Oui. Mais tu as oublié de dire qu'à ce jour, ce gouvernant nous a prouvé qu'il est resté exactement le même qu'avant. Si ce n'est en PIRE.

                        Il est non seulement resté juste un protecteur d’intérêts des clans en son sein, mais maintenant, il réprime, baîllonne, et emprisonne son peuple, et écrase allègrement ses revendications.
                        Ce régime n'a non seulement donné aucun signe de changement dans ses pratiques, mais il est très clair que ca s'empire. Car il y a de TRÈS GRANDES INJUSTICES dans nos TRIBUNAUX qui sont maintenant décidée au plus haut niveau de l'état.
                        Ce régime installe sciemment de plus en plus d'injustice en affectant des magistrats dociles et à son service à des postes clés du ministère de l'INJUSTICE. Et ceux qui sont probes, sont sciemment écratés, et punis au vue de tout le peuple.

                        C'est un appel d'air à tous les corrompus et tous les escrocs du pays.

                        L'incurie et le degré de putréfaction de ce régime est à son comble.
                        Le fossé est maintenant énorme.
                        La plaie de ceux qui endurent l'injustice, est de plus en plus profonde !
                        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                        • #13
                          Risk
                          l'Etat a voulu donner les preuves de sa sincérité, en remodelant le paysage socio-économique, mais il ya eu un changement dans le changement, et depuis, il pleut des points d’interrogations.
                          Tu rigoles ? Mais de quelle sincérité tu nous parles ici yerham bebek ?

                          J'ai beau chercher, mais je ne la retrouve plus dans le dictionnaire actuel de ce régime...

                          On a presque perdu le sens de ce qu'est la sincérité. Autant ils nous débitent tous les jours, des tonnes et des tonnes de mensonges, d'intox et de manipulations pour cacher des réalités criantes qui leur colle à la peau !
                          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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