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Cela s’est passé un 3 décembre 1994, assassinat de Saïd Mekbel

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  • Cela s’est passé un 3 décembre 1994, assassinat de Saïd Mekbel

    Mémoire

    Le 3 décembre 1994, paraissait son dernier billet, étrangement prémonitoire...
    ♦️Ce voleur qui, dans la nuit, rase les murs pour rentrer chez lui, c’est lui. Ce père qui recommande à ses enfants de ne pas dire dehors le méchant métier qu’il fait, c’est lui.
    Ce mauvais citoyen qui traîne au palais de justice, attendant de passer devant les juges, c’est lui. Cet individu, pris dans une rafle de quartier et qu’un coup de crosse propulse au fond du camion, c’est lui.
    C’est lui qui, le matin, quitte sa maison sans être sûr d’arriver à son travail et lui qui quitte, le soir, son travail sans être sûr d’arriver à sa maison. Ce vagabond qui ne sait plus chez qui passer la nuit, c’est lui.
    C’est lui qu’on menace dans les secrets d’un cabinet officiel, le témoin qui doit ravaler ce qu’il sait, ce citoyen nu et désemparé...
    Cet homme qui fait le voeu de ne pas mourir égorgé, c’est lui. C’est lui qui ne sait rien faire de ses mains, rien d’autres que ses petits écrits.
    Lui qui espère contre tout parce que, n’est-ce pas, les rosiers poussent bien sur les tas de fumier. Lui qui est tout cela et qui est seulement journaliste.
    Saïd Mekbel, journaliste du « Matin » d’Alger, assassiné en 1994, le jour de la parution de ce billet ce voleur qui...

    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Nacer

    Le moindre hommage à rendre au feu Said Mekbel est de désigner ces bourreaux : Toufik et sa smala.
    Mais vous, vous préférez toujours botter en touche : islamistes par ci, islamistes par là !
    Ecoute ce que dit Said Mekbel lui-même à Monika Bergmann, journaliste allemande :


    Confessions de Saïd Mekbel à une journaliste allemande : le général Toufik est derrière l’assassinat des intellectuels algériens

    Saïd Mekbel, ancien directeur du journal Le matin, assassiné le 03 décembre 1994 a indiqué à la journaliste allemande Monika Bergmann, que l’assassinat des intellectuels algériens était l’œuvre du patron des services secrets algériens, DRS, en l’occurrence, le général Toufik.
    Monika Bergmann, qui s’est rendue en Algérie en 1993, pour une enquête sur les assassinats d’intellectuels a rencontré Saïd Mekbel. Ce dernier s’est livré à la journaliste au cours d’entretien qu’elle a publié en livre sous le titre « Saïd Mekbel, une mort à la lettre, de Monika Borgmann – Téraèdre/Dar al-Jadeed, Paris/Beyrouth, 2008 – 141 pp., 15€ ». Lors de leurs entretiens, Saïd Mekbel avait annoncé à la journaliste que des hauts responsables ordonnent l’assassinat d’intellectuels. « Il y a un projet pour liquider cette frange de la population, [parce qu’elle] sait ce que signifie la République, ce que signifie une démocratie », écrit la journaliste en page 29). Et d’ajouter en page 30 qu’« on veut tuer ceux qui détiennent l’héritage de la civilisation universelle ». « Il y a un cerveau quelque part qui choisit. Peut-être que les exécutants, ceux qui tuent, sont recrutés parmi les petits tueurs islamistes, chez les intégristes. Mais moi, je pense qu’en haut, il y a des gens qui choisissent. Ces choix sont faits très froidement », rapporte-t-elle en page 34). « Au début, je me disais que c’étaient les intégristes qui tuaient. C’était facile. […] Mais maintenant, je suis persuadé qu’il y a des gens qui font tuer un peu par pédagogie ! », enchaîne-telle en pages 37 et 38. « Si on me tue, je sais très bien qui va me tuer. Ce ne sont pas des islamistes. C’est une partie de ceux qui sont dans le pouvoir et qui y sont toujours. Pourquoi ? […] C’est que je suis le seul responsable d’un journal qui n’a jamais travaillé pour le régime », écrit-elle encore en page 74.

    Ces confessions de Mekbel, rapportées dans le livre qui vient de paraître ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Mekbel a indiqué clairement qu’« en haut, il y a des gens qui font tuer par pédagogie ». Plus précis, le défunt Mekbel ajoute que « c’est quelqu’un qui nous connaît tous ». Allusion faite au patron du DRS. Mekbel soulignera pour la journaliste que Toufik « a géré leurs (les journalistes NDLR) carrières, leurs fichiers, leur vie, leurs diplômes, etc » (p. 100).
    Devant ces révélations, la journaliste allemande lui demande d’être plus précis encore, en lui disant que « c’est quelqu’un de l’armée ? Je te demande ça parce que Khalida Messaoudi a rendu Toufik responsable ». Mekbel, sans ambages a répondu que « c’est ça, c’est lui. […] Son nom est [Mohamed] Médiène. […] Quand j’ai découvert ça, j’ai essayé de rassembler, de faire le puzzle. […] Ce qui est terrible chez cet homme-là, c’est qu’il semble être l’auteur d’une théorie qui affirme que certains pays doivent sacrifier leur élite à un moment donné de leur histoire. […] Et selon cette théorie, il faut commettre des actes choquants pour réveiller les masses, pour réveiller la conscience, la société civile. […] C’est un terrorisme pédagogique ». (p. 100-104).
    Selon Rue89 qui a publié des extraits du livre, « il faut dire que le paradoxe est vertigineux, car le journal de Saïd Mekbel, journaliste chevronné (il avait fait ses classes à l’Alger républicain d’Henri Alleg, après l’indépendance de 1962), était alors à la pointe du combat des « éradicateurs » algériens : ces intellectuels laïques, le plus souvent sincères, avaient fait le choix de soutenir sans réserve l’entreprise d’éradication des partisans de l’islam politique, en fermant les yeux sur les terribles exactions des « forces de sécurité » pour parvenir à leur but -torture généralisée, exécutions extrajudiciaires, disparitions. Et pourtant, au-delà des contradictions et des fulgurances de ce témoignage, son fil rouge, répété de façon obsessionnelle, est la mise en cause par Saïd Mekbel de la thèse officielle attribuant aux islamistes les assassinats en série qui frappaient l’intelligentsia algérienne depuis le printemps 1993.

    Khalida Toumi, anciennement appelée Khalida Messaoudi a aussi confirmé, comme le rapporte le livre, que c’était bel et bien le patron du DRS qui est derrière les assassinats d’intellectuels. Khalida, désignée ministre depuis 2002, semble changer de camp pour être dans celui des criminels qu’elle avait dénoncée pour la presse étrangère durant les années 90.
    aai/Rue89
    SIWEL 031650 DEC 12
    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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    • #3
      Le moindre hommage à rendre au feu Said Mekbel est de désigner ces bourreaux : Toufik et sa smala.
      Mais vous, vous préférez toujours botter en touche : islamistes par ci, islamistes par là !

      Toufik , Nezzar et compagnie ont impliqué l'armée dans une sale besogne , il ont provoqué et alimenté une guerre civile , liquidé des innocents , à ce jour , l'armée ne veut reconnaitre son rôle, 250 000 morts qu'on a oublié .

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      • #4
        Khalida Toumi, anciennement appelée Khalida Messaoudi a aussi confirmé, comme le rapporte le livre, que c’était bel et bien le patron du DRS qui est derrière les assassinats d’intellectuels. Khalida, désignée ministre depuis 2002, semble changer de camp pour être dans celui des criminels qu’elle avait dénoncée pour la presse étrangère durant les années 90.

        Celle qui combattait les corrupteurs et corrompus , et qui du jour au lendemain est devenue la plus corrompue de tous.

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        • #5
          Bizarrement, le moindre prétexte est saisi pour salir l'armée en falsifiant l'histoire.
          Ce qu'écrit Monika Bergmann est à vérifier.
          Elle n'est pas une sainte et croire que ce qu'elle écrit est une parole sacrée.

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          • #6
            ahras
            Toufik , Nezzar et compagnie ont impliqué l'armée dans une sale besogne , il ont provoqué et alimenté une guerre civile , liquidé des innocents , à ce jour , l'armée ne veut reconnaitre son rôle, 250 000 morts qu'on a oublié .
            Tout à fait. Et je sens que ces CRIMINELS, leurs équipes au DRS et leurs promoteurs,
            VOUDRAIENT bien recommencer cette horrible chose qui a amené les algériens à l'abime pour un autre cycle de bain de sang.

            J'ai lu plusieurs fois, le livre de Said Mekbel "Une Mort à la Lettre".
            Il se lit d'une seule traite à la fois.

            J'invite tout le monde à le lire à le relire plusieurs fois pour bien le comprendre et comprendre le contexte dans lequel il a fait son témoignage.

            Un témoignage, terrible, horrible, Émouvant, bouleversant et surtout GLAÇANT pour expliquer à quoi ce SYSTEME CRIMINEL est capable ! :22::22::22:


            Dernière modification par Pomaria, 04 décembre 2020, 13h25.
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #7
              patron du DRS. Mekbel soulignera pour la journaliste que Toufik « a géré leurs (les journalistes NDLR) carrières, leurs fichiers, leur vie, leurs diplômes, etc » (p. 100).
              Devant ces révélations, la journaliste allemande lui demande d’être plus précis encore, en lui disant que « c’est quelqu’un de l’armée ? Je te demande ça parce que Khalida Messaoudi a rendu Toufik responsable ». Mekbel, sans ambages a répondu que « c’est ça, c’est lui. […] Son nom est [Mohamed] Médiène. […] Quand j’ai découvert ça, j’ai essayé de rassembler, de faire le puzzle. […] Ce qui est terrible chez cet homme-là, c’est qu’il semble être l’auteur d’une théorie qui affirme que certains pays doivent sacrifier leur élite à un moment donné de leur histoire. […] Et selon cette théorie, il faut commettre des actes choquants pour réveiller les masses, pour réveiller la conscience, la société civile. […] C’est un terrorisme pédagogique ».
              Tout porte à croire que c’est le général Toufiq qui avait orchestré tout cela
              L’AIS était l’invention du DRS
              Bcp de gens étaient manipulés par le DRS, ils ont été capables d’éliminer qui ils souhaitent et préserver qui ils voulaient

              Le DRS était dans son rôle mais il échappait à tout contrôle au point où Zeroual avait du rendre le tablier, on sait tous les raisons.
              Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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              • #8
                Pour ceux qui veulent lire le LIVRE TERRIBLE de Said MEKBEL allah yerrahmou :


                Une MORT à la LETTRE

                https://sendeyo.com/up/d/28fc02a376


                Dernière modification par Pomaria, 04 décembre 2020, 13h24.
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                Commentaire


                • #9
                  Ce qu'écrit Monika Bergmann est à vérifier.
                  Elle n'est pas une sainte et croire que ce qu'elle écrit est une parole sacrée.
                  C'est ce que tu fais pourtant en postant ( apres minuit !) les vidéos de Bensdira , tu bois ses paroles sans brancher au point d'en tomber amoureux..

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                  • #10
                    La peste et le cholera s'entendent toujours bien. L'un ne dédouane pas l'autre.

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