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Un expert et économiste algérien prévient “nous aurons bientôt un euro pour 300 Da !”

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    Un expert et économiste algérien prévient “nous aurons bientôt un euro pour 300 Da !”

    Abderrahmane MEBTOUL Professeur d’Université et Economiste, ancien conseiller au Ministère de l’Energie 1974/1980-1990/1995-2000/2005 et expert International consulté sur de nombreux dossiers stratégiques, lance un véritable cri de détresse et prévient contre les conséquence de la chute brutale de la valeur du dinar algérien.

    “En cas de non-dynamisation de l’appareil productif, nous risquons de vivre un écart de 50 % entre le taux officiel et celui du marché parallèle. Nous aurons ainsi environ un taux de 300 DA pour un euro alors que ce taux est d’aujourd’hui d’un euro pour 200 DA”, a alerté ainsi ce docteur en économie consulté régulièrement par les dirigeants algériens.

    Les prévisions peuvent être beaucoup plus sombres car en cas de “non-maîtrise de l’inflation avec un taux seulement de 10/15%, l’écart entre le taux de change officie let le taux de change parallèle sera encore plus important”, a encore prévenu Abderrahmane Mebtoul d’après lequel il est possible d’assister à un taux de change parallèle de 1 euro = 350, voire 400 Da !

    Cette chute de la valeur du dinar algérien aura des conséquences désastreuses sur l’économie algérienne car le gouvernement va lancer dés 2021 un processus de dévaluation de la monnaie nationale comme il a été expliqué à maintes reprises dans les précédentes publications d’Algérie Part.

    “La dévaluation permet en principe de dynamiser les exportations. Or entre 98% de nos exportations proviennent toujours des hydrocarbures en incluant les produits dérivés”, déplore Abderrahmane Mebtoul. Notre expert critique les dernières décisions du ministère des Finances et ses incohérences comme par exemple l’encouragement des finances islamiques pour récupérer une partie de l’argent qui circule dans l’informel. Une profonde illusion, dénonce Abderramane Mebtoul d’après lequel la priorité absolue devrait être la stabilisation de la valeur du dinar algérien pour s’attaquer ensuite à “la faiblesse de la production et la productivité, l’injection de monnaie sans contreparties productives engendrant l’augmentation du niveau de l’inflation”, a-t-il suggéré en dernier lieu.


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