Vaccin anti-COVID-19 : l’incroyable “foutage de gueule” du Professeur Kamel Senhadji,
ALGERIEPART PLUS
5 DECEMBER 2020
C’est du jamais vu. Le délire du gouvernement algérien entre dans une nouvelle dimension . Et cette fois-ci, les autorités algériennes adoptent une attitude irrationnelle dans un dossier stratégique pour l’avenir du pays. Un dossier qui requiert de la rigueur et de la perspicacité. Il s’agit du prochain vaccin contre le COVID-19 qui doit soulager la planète entière des souffrances infligées par une pandémie terrifiante qui dure depuis le début de cette année 2020.
Ailleurs dans le monde, les gouvernements préparent des plans concrets, étudient des stratégies rationnelles axées sur un échantillonnage de la population en fonction de la nécessité de réduire le taux de mortalité de l’épidémie. Dans les pays dignes de ce nom, la préparation des campagnes de vaccination de la population est une affaire trop sérieuse et grave qui fait l’objet d’une attention particulière regroupement autour de ce dossier les experts les plus compétents.
En Algérie, c’est tout le contraire. Le régime algérien ne prend pas au sérieux les véritables enjeux de ce dossier sanitaire et verse dans le “foutage de gueule” pour susciter le buzz et faire croire à la population algérienne qu’il réfléchit sérieusement à des solutions. Or, en vérité, la question de la vaccination de la population algérienne dépasse de loin les esprits très limités des actuels dirigeants algériens
Preuve en est, le directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, le Pr Kamel Senhadji, a indiqué sur un ton très enthousiaste vendredi sur Radio Sétif que la campagne de vaccination va commencer en janvier 2021, et que le vaccin sera distribué gratuitement aux Algériens. WOW ! Pour une fois, une annonce extraordinaire de la part d’un haut responsable algérien. Mais, c’était trop pour être vrai et 24 heures plus tard, le même patron de l’agence nationale de sécurité sanitaire a dit le contraire de ce qu’il avait annoncé la veille depuis Sétif.
Aujourd’hui samedi, dans une déclaration à nos confrères de TSA, le fameux Kamel Senhadji sur lequel Abdelmadjid Tebboune ne tarissait pas d’éloges a déclaré que l’Algérie devrait attendre 6 mois pour espérer expérimenter un programme de vaccination.
“Franchement on ne sait pas. Dans le monde entier on est en train d’attendre les résultats publiés dans les revues internationales concernant ces vaccins. Les résultats sont prévus dans les prochaines semaines, peut-être dans les prochains mois. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’on pourra analyser de façon rationnelle les résultats tel qu’acceptés par la communauté scientifique internationale. Ça nous aidera à discerner et à aller vers le bon choix pour pouvoir aider les pouvoirs publics dans leur décision. On espère bien que cela se fera dans le prochain semestre, peut-être dans six mois ou un petit peu plus, mais pas dans l’immédiat”, dit-il dans une déclaration à TSA ce samedi.
Ce double-discours porte un nom clair et précis. Il s’agit du “foutage de gueule”. Cette cacophonie au plus haut sommet de l’Etat algérien témoigne de l’incroyable manque de sérieux dont fait preuve le gouvernement algérien dans la gestion de ce dossier sensible. Jeudi 3 décembre, c’était le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid qu’aucune campagne de vaccination n’est encore prévue en Algérie. Le lendemain, Kamel Senhadji contredit le ministre de son secteur et miroite un miracle aux Algériens : se faire vacciner gratuitement au même moment que les populations des autres pays développés. Ensuite, retour cruel à la réalité amère : finalement, il faudra attendre au moins 6 mois pour vérifier, consulter, analyser…
En vérité, Kamel Senhadji n’est qu’un autre symbole de l’impuissance et incompétence de l’actuel gouvernement dirigé par Abdelaziz Djerad. Des dirigeants qui ne maîtrisent pas leurs dossiers et préfèrent l’effet d’annonce à l’abnégation pour aboutir à des mesures concrètes et sérieuses permettant de répondre aux besoins des Algériennes et Algériens. Triste et révoltant.
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5 DECEMBER 2020
C’est du jamais vu. Le délire du gouvernement algérien entre dans une nouvelle dimension . Et cette fois-ci, les autorités algériennes adoptent une attitude irrationnelle dans un dossier stratégique pour l’avenir du pays. Un dossier qui requiert de la rigueur et de la perspicacité. Il s’agit du prochain vaccin contre le COVID-19 qui doit soulager la planète entière des souffrances infligées par une pandémie terrifiante qui dure depuis le début de cette année 2020.
Ailleurs dans le monde, les gouvernements préparent des plans concrets, étudient des stratégies rationnelles axées sur un échantillonnage de la population en fonction de la nécessité de réduire le taux de mortalité de l’épidémie. Dans les pays dignes de ce nom, la préparation des campagnes de vaccination de la population est une affaire trop sérieuse et grave qui fait l’objet d’une attention particulière regroupement autour de ce dossier les experts les plus compétents.
En Algérie, c’est tout le contraire. Le régime algérien ne prend pas au sérieux les véritables enjeux de ce dossier sanitaire et verse dans le “foutage de gueule” pour susciter le buzz et faire croire à la population algérienne qu’il réfléchit sérieusement à des solutions. Or, en vérité, la question de la vaccination de la population algérienne dépasse de loin les esprits très limités des actuels dirigeants algériens
Preuve en est, le directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, le Pr Kamel Senhadji, a indiqué sur un ton très enthousiaste vendredi sur Radio Sétif que la campagne de vaccination va commencer en janvier 2021, et que le vaccin sera distribué gratuitement aux Algériens. WOW ! Pour une fois, une annonce extraordinaire de la part d’un haut responsable algérien. Mais, c’était trop pour être vrai et 24 heures plus tard, le même patron de l’agence nationale de sécurité sanitaire a dit le contraire de ce qu’il avait annoncé la veille depuis Sétif.
Aujourd’hui samedi, dans une déclaration à nos confrères de TSA, le fameux Kamel Senhadji sur lequel Abdelmadjid Tebboune ne tarissait pas d’éloges a déclaré que l’Algérie devrait attendre 6 mois pour espérer expérimenter un programme de vaccination.
“Franchement on ne sait pas. Dans le monde entier on est en train d’attendre les résultats publiés dans les revues internationales concernant ces vaccins. Les résultats sont prévus dans les prochaines semaines, peut-être dans les prochains mois. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’on pourra analyser de façon rationnelle les résultats tel qu’acceptés par la communauté scientifique internationale. Ça nous aidera à discerner et à aller vers le bon choix pour pouvoir aider les pouvoirs publics dans leur décision. On espère bien que cela se fera dans le prochain semestre, peut-être dans six mois ou un petit peu plus, mais pas dans l’immédiat”, dit-il dans une déclaration à TSA ce samedi.
Ce double-discours porte un nom clair et précis. Il s’agit du “foutage de gueule”. Cette cacophonie au plus haut sommet de l’Etat algérien témoigne de l’incroyable manque de sérieux dont fait preuve le gouvernement algérien dans la gestion de ce dossier sensible. Jeudi 3 décembre, c’était le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid qu’aucune campagne de vaccination n’est encore prévue en Algérie. Le lendemain, Kamel Senhadji contredit le ministre de son secteur et miroite un miracle aux Algériens : se faire vacciner gratuitement au même moment que les populations des autres pays développés. Ensuite, retour cruel à la réalité amère : finalement, il faudra attendre au moins 6 mois pour vérifier, consulter, analyser…
En vérité, Kamel Senhadji n’est qu’un autre symbole de l’impuissance et incompétence de l’actuel gouvernement dirigé par Abdelaziz Djerad. Des dirigeants qui ne maîtrisent pas leurs dossiers et préfèrent l’effet d’annonce à l’abnégation pour aboutir à des mesures concrètes et sérieuses permettant de répondre aux besoins des Algériennes et Algériens. Triste et révoltant.
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