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La DCA israélienne cassée par le Hezbollah, les chars de la Résistance à l'assaut de la Galilée" ! (Israel Hayom)
Cette spectaculaire « Armée de l’air du Hezbollah » qui vient de proclamer son existence par entremise de cette vidéo choc qu’Al-Manar a publiée le vendredi 4 décembre, soit le jour d’anniversaire de la mort en martyr de son ingénieur logistique, Hassan al-Laqqis, assassiné en Syrie par les agents takfiristes d’Israël, Israël aurait du s’en douter : il y a trois jours et pour la première fois depuis la fin de la guerre de 2006, l’Armée de l’air libanaise s’est mise à patrouiller le ciel du pays et à intercepter les F-15 et les F-16 israéliens qui ne se gênent guère de venir violer quand bon leur semble l’espace aérien libanais.
Les médias mainstream n’en ont pas parlé mais cette patrouille annonçant en effet l’apparition de ces « terrifiantes images » qu’Al-Manar publie et qui mettent en scène la « méga opération d’infiltration » d’un drone Mohajer-4 du Hezbollah sur le front Nord, en octobre 2020, alors même que l’armée sioniste se trouvait en état d’alerte maximal et ce, en prévision de la riposte promise à la mort du combattant Kamal Mohsen, tué le 21 juillet dans un raid israélien contre le sud-ouest de Damas.
Le documentaire d’Al-Manar où Mohajer-4 expose avec brio ses talents de guerre électronique, de brouillage et de suppression des radars ennemis, puisqu’il survole pendant de longues heures les territoires occupés sans qu’un seul radar de la DCA israélienne ne soit alerté, a pour nom « opération de libération 2 ». Très significatif ! Car ce ciel où Mohajer exerce ses talents électro-optiques de laser et d’écoute et d’électronique, visiblement avec beaucoup de succès, appartient à la fameuse Galilée, cette localité qui devrait l’un de ses quatre, voir les commandos du Hezbollah se débarquer lors de la première offensive terrestre « ennemi » de toute l’historique de l’entité factice.
Le coup remonte au 26 octobre, soit au second jour de cet « exercice militaire d’envergure » multiforme anti-Hezbollah que l’armée aux abois d’Israël avait organisée sur le front nord pour comprendre comment devenir « offensive » ! Des centaines de soldats de l’armée de terre, plus l’armée de l’air, la marine et les unités de renseignement s’étaient mobilisés pour que le jour J, le Hezbollah ne puisse franchir les frontière et « s’emparer des colonies du nord des territoires occupés et partant « amputer l’entité » d’une de sa terre volée.
Dans un contexte particulièrement tendu et marqué par la riposte « douloureuse » et « précise » que l’Iran a promise à l’assassinant de son savant atomiste Fakhrizadeh, cette vidéo choc a l’effet d’une bombe sur quoi revient Israël Hayom. « Car voyez vous, la localité que survole le drone du Hezbollah n’est pas n’importe où ! » dit le journal : « C’est le QG de la division 91 Biranit, la même qui commande la totalité des forces israéliennes positionnées le long des frontières d’Israël avec le Sud Liban soit depuis la localité de Raas Naqoura à l’ouest à la localité Harduf à l’est !... Si le drone du Hezbollah a accompli sa mission dans la Galilée avant de gagner sain et sauve sa base de commande au Sud du Liban, Israël est diablement mal parti ».
Le site ajoute que cette division, c’est le général de brigade, Shlomi Binder qui le pilote, un « officier supérieur ayant à son actif le commandement du renseignement de l’armée, celui de l’unité d’Igaz et mêmes celui du renseignement général de la brigade Golani » : « C’est un militaire qui combat depuis longtemps le Hezbollah et c’est justement le message que le Hezbollah veut passer dans sa vidéo. Mais il y a pire : le reportage d’Al-Manar dit que le QG de Binder n’est pas le seul lieu espionné par le drone du Hezbollah. La vidéo dit que l’opération a aussi couvert un autre site « secret d’Israël » situé à Chebaa. Vu que la distance entre Chebaa et la Galilée est bien longue (380 km), cela pourrait signer que le Hezbollah n’en est pas à son premier coup et que le drone dont on voit les images a été précédé et succédé par d’autres appareils. Cela veut dire que la « banque des cibles » du Hezbollah pour toute opération à venir et alors même que l’Iran nous permet une riposte, est à la fois « précise » et bien « large »
Mais l’analyse d’Israël Hayom loupe une très importante de la vidéo où les combattants du Hezbollah mettent en scène leur aptitude à manier les chars et les blindés pour faire comprendre aux Israéliens qu’ils agissent désormais non pas seulement en « milice asymétrique » mais bien en « armée régulière ». Les images des chars russes de l’armée syrienne que les combattants du Hezbollah pilotent allègrement promettent de très sombres perspectives à la Galilée. Car le jour J des vagues successives de missiles irait sans difficulté aveugler les radars israéliens comme l’a fait Mohajer-4. Viendront ensuite ces missiles qui pulvériseront la DCA multicouche de l’entité sioniste et pourquoi pas le QG des unités de l’Armée de terre si béatement campées à la porte du Hezbollah ; le reste, ce sera peut-être l’affaire de ces missiles "Hajj Qassem" dont la portée est de 2 000 kilomètres et qui viendront droit de l’Iran dire bonjour aux assassins de Fakhrizadeh.
Un Think Tank affilié à l’Université de Tel-Aviv, Institut d'études sur la sécurité nationale, brosse cette perspective particulièrement reluisante pour une grenouille qui s’est permis jouer aux bœufs. Cité par Rai al-Youm, le Think Tank écrit : « Il y a un risque croissant de guerre à grande échelle le long des frontières nord d’Israël dans les semaines à venir, en grande partie en raison de la «détermination du Hezbollah » : la tension entre l'armée israélienne et le Hezbollah pourrait s'intensifier dans le nord et se transformer en guerre et ce, au pire moment alors qu’Israël est confronté à des crises politique et sanitaire, liée au coronavirus ce qui conduit à ajourner la mise en œuvre de rénovation des forces armées.
« En effet le manque du budget et des problèmes politiques entravent les plans de l’armée israélienne et nous affaiblit au pire moment. Surtout que la crise politique interne israélienne a sapé le dialogue entre le gouvernement et l'armée, alors que ce dialogue est un élément essentiel de la capacité d'Israël à prendre des décisions, que ce soit dans le domaine de la rénovation de la force ou sur le plan du renforcement de la capacité : L'étude a également indiqué que les ennemis d'Israël ne prendront pas dans leurs calculs l'épidémie du coronavirus ou d'autres restrictions politiques, de sorte que l'armée israélienne doit être prête pour la prochaine confrontation et prendre soin des soldats et des officiers qui ont été confinés à domicile en raison de leur infection par la Covide-19… Sommes-nous prêts à la guerre ? Pas vraiment... ».
Presstv 05 décembre 2020
Cette spectaculaire « Armée de l’air du Hezbollah » qui vient de proclamer son existence par entremise de cette vidéo choc qu’Al-Manar a publiée le vendredi 4 décembre, soit le jour d’anniversaire de la mort en martyr de son ingénieur logistique, Hassan al-Laqqis, assassiné en Syrie par les agents takfiristes d’Israël, Israël aurait du s’en douter : il y a trois jours et pour la première fois depuis la fin de la guerre de 2006, l’Armée de l’air libanaise s’est mise à patrouiller le ciel du pays et à intercepter les F-15 et les F-16 israéliens qui ne se gênent guère de venir violer quand bon leur semble l’espace aérien libanais.
Les médias mainstream n’en ont pas parlé mais cette patrouille annonçant en effet l’apparition de ces « terrifiantes images » qu’Al-Manar publie et qui mettent en scène la « méga opération d’infiltration » d’un drone Mohajer-4 du Hezbollah sur le front Nord, en octobre 2020, alors même que l’armée sioniste se trouvait en état d’alerte maximal et ce, en prévision de la riposte promise à la mort du combattant Kamal Mohsen, tué le 21 juillet dans un raid israélien contre le sud-ouest de Damas.
Le documentaire d’Al-Manar où Mohajer-4 expose avec brio ses talents de guerre électronique, de brouillage et de suppression des radars ennemis, puisqu’il survole pendant de longues heures les territoires occupés sans qu’un seul radar de la DCA israélienne ne soit alerté, a pour nom « opération de libération 2 ». Très significatif ! Car ce ciel où Mohajer exerce ses talents électro-optiques de laser et d’écoute et d’électronique, visiblement avec beaucoup de succès, appartient à la fameuse Galilée, cette localité qui devrait l’un de ses quatre, voir les commandos du Hezbollah se débarquer lors de la première offensive terrestre « ennemi » de toute l’historique de l’entité factice.
Le coup remonte au 26 octobre, soit au second jour de cet « exercice militaire d’envergure » multiforme anti-Hezbollah que l’armée aux abois d’Israël avait organisée sur le front nord pour comprendre comment devenir « offensive » ! Des centaines de soldats de l’armée de terre, plus l’armée de l’air, la marine et les unités de renseignement s’étaient mobilisés pour que le jour J, le Hezbollah ne puisse franchir les frontière et « s’emparer des colonies du nord des territoires occupés et partant « amputer l’entité » d’une de sa terre volée.
Dans un contexte particulièrement tendu et marqué par la riposte « douloureuse » et « précise » que l’Iran a promise à l’assassinant de son savant atomiste Fakhrizadeh, cette vidéo choc a l’effet d’une bombe sur quoi revient Israël Hayom. « Car voyez vous, la localité que survole le drone du Hezbollah n’est pas n’importe où ! » dit le journal : « C’est le QG de la division 91 Biranit, la même qui commande la totalité des forces israéliennes positionnées le long des frontières d’Israël avec le Sud Liban soit depuis la localité de Raas Naqoura à l’ouest à la localité Harduf à l’est !... Si le drone du Hezbollah a accompli sa mission dans la Galilée avant de gagner sain et sauve sa base de commande au Sud du Liban, Israël est diablement mal parti ».
Le site ajoute que cette division, c’est le général de brigade, Shlomi Binder qui le pilote, un « officier supérieur ayant à son actif le commandement du renseignement de l’armée, celui de l’unité d’Igaz et mêmes celui du renseignement général de la brigade Golani » : « C’est un militaire qui combat depuis longtemps le Hezbollah et c’est justement le message que le Hezbollah veut passer dans sa vidéo. Mais il y a pire : le reportage d’Al-Manar dit que le QG de Binder n’est pas le seul lieu espionné par le drone du Hezbollah. La vidéo dit que l’opération a aussi couvert un autre site « secret d’Israël » situé à Chebaa. Vu que la distance entre Chebaa et la Galilée est bien longue (380 km), cela pourrait signer que le Hezbollah n’en est pas à son premier coup et que le drone dont on voit les images a été précédé et succédé par d’autres appareils. Cela veut dire que la « banque des cibles » du Hezbollah pour toute opération à venir et alors même que l’Iran nous permet une riposte, est à la fois « précise » et bien « large »
Mais l’analyse d’Israël Hayom loupe une très importante de la vidéo où les combattants du Hezbollah mettent en scène leur aptitude à manier les chars et les blindés pour faire comprendre aux Israéliens qu’ils agissent désormais non pas seulement en « milice asymétrique » mais bien en « armée régulière ». Les images des chars russes de l’armée syrienne que les combattants du Hezbollah pilotent allègrement promettent de très sombres perspectives à la Galilée. Car le jour J des vagues successives de missiles irait sans difficulté aveugler les radars israéliens comme l’a fait Mohajer-4. Viendront ensuite ces missiles qui pulvériseront la DCA multicouche de l’entité sioniste et pourquoi pas le QG des unités de l’Armée de terre si béatement campées à la porte du Hezbollah ; le reste, ce sera peut-être l’affaire de ces missiles "Hajj Qassem" dont la portée est de 2 000 kilomètres et qui viendront droit de l’Iran dire bonjour aux assassins de Fakhrizadeh.
Un Think Tank affilié à l’Université de Tel-Aviv, Institut d'études sur la sécurité nationale, brosse cette perspective particulièrement reluisante pour une grenouille qui s’est permis jouer aux bœufs. Cité par Rai al-Youm, le Think Tank écrit : « Il y a un risque croissant de guerre à grande échelle le long des frontières nord d’Israël dans les semaines à venir, en grande partie en raison de la «détermination du Hezbollah » : la tension entre l'armée israélienne et le Hezbollah pourrait s'intensifier dans le nord et se transformer en guerre et ce, au pire moment alors qu’Israël est confronté à des crises politique et sanitaire, liée au coronavirus ce qui conduit à ajourner la mise en œuvre de rénovation des forces armées.
« En effet le manque du budget et des problèmes politiques entravent les plans de l’armée israélienne et nous affaiblit au pire moment. Surtout que la crise politique interne israélienne a sapé le dialogue entre le gouvernement et l'armée, alors que ce dialogue est un élément essentiel de la capacité d'Israël à prendre des décisions, que ce soit dans le domaine de la rénovation de la force ou sur le plan du renforcement de la capacité : L'étude a également indiqué que les ennemis d'Israël ne prendront pas dans leurs calculs l'épidémie du coronavirus ou d'autres restrictions politiques, de sorte que l'armée israélienne doit être prête pour la prochaine confrontation et prendre soin des soldats et des officiers qui ont été confinés à domicile en raison de leur infection par la Covide-19… Sommes-nous prêts à la guerre ? Pas vraiment... ».
Presstv 05 décembre 2020
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