Bonjour
Une peine de six mois de prison ferme a été prononcée mercredi contre un voyageur contrôlé sans billet gare du Nord le 27 mars.
Son interpellation avait déclenché des violences et des saccages, plaçant l'insécurité au centre de la campagne pour l'élection présidentielle.
Après un court délibéré, le tribunal n'a pas totalement suivi le procureur Yves Badorc, qui avait demandé dix mois de prison ferme. Le procureur a estimé que le tribunal devait «faire prendre conscience à cet homme qu'il n'était pas une victime, mais l'auteur de faits graves».
Le prévenu, un Congolais de 32 ans, est en prison depuis les faits. Il est poursuivi pour un coup de tête donné à un contrôleur de la RATP, des violences sur deux autres agents et des faits de rébellion sur deux gendarmes, ainsi que des menaces de mort.
A l'audience, il a nié les faits, assurant avoir payé son billet et avoir été molesté sans raison véritable. L'accusation lui oppose les témoignages des quatre agents de la RATP protagonistes de l'affaire et des deux gendarmes, ainsi qu'un certificat médical accordant huit jours d'interruption de travail à l'agent qui dit avoir été victime du coup de tête.
Le tribunal a accordé au total 850 euros de dommages et intérêts aux trois agents de la RATP, somme conforme à leur demande, et 1000 euros aux gendarmes, qui demandaient 2500 euros.
Débat électoral
Les violences déclenchées par le spectacle de l'arrestation ont occupé plusieurs jours le débat électoral. Le ministre de l'intérieur François Baroin avait rapporté que le suspect était entré illégalement en France en 1984 et était «très défavorablement connu des services de police avec 22 affaires signalées».
En fait, a dit mercredi le tribunal, son casier judiciaire porte sept condamnations, dont deux pour violences en 1997 et 2003. Il n'est pas entré irrégulièrement en France, mais a rejoint sa mère et ses frères et soeurs pour un regroupement familial.
Sa mère est née française avant l'indépendance du Congo. Sa régularisation semble acquise depuis un jugement du tribunal administratif de Paris, a dit le tribunal.
20 minutes
Une peine de six mois de prison ferme a été prononcée mercredi contre un voyageur contrôlé sans billet gare du Nord le 27 mars.
Son interpellation avait déclenché des violences et des saccages, plaçant l'insécurité au centre de la campagne pour l'élection présidentielle.
Après un court délibéré, le tribunal n'a pas totalement suivi le procureur Yves Badorc, qui avait demandé dix mois de prison ferme. Le procureur a estimé que le tribunal devait «faire prendre conscience à cet homme qu'il n'était pas une victime, mais l'auteur de faits graves».
Le prévenu, un Congolais de 32 ans, est en prison depuis les faits. Il est poursuivi pour un coup de tête donné à un contrôleur de la RATP, des violences sur deux autres agents et des faits de rébellion sur deux gendarmes, ainsi que des menaces de mort.
A l'audience, il a nié les faits, assurant avoir payé son billet et avoir été molesté sans raison véritable. L'accusation lui oppose les témoignages des quatre agents de la RATP protagonistes de l'affaire et des deux gendarmes, ainsi qu'un certificat médical accordant huit jours d'interruption de travail à l'agent qui dit avoir été victime du coup de tête.
Le tribunal a accordé au total 850 euros de dommages et intérêts aux trois agents de la RATP, somme conforme à leur demande, et 1000 euros aux gendarmes, qui demandaient 2500 euros.
Débat électoral
Les violences déclenchées par le spectacle de l'arrestation ont occupé plusieurs jours le débat électoral. Le ministre de l'intérieur François Baroin avait rapporté que le suspect était entré illégalement en France en 1984 et était «très défavorablement connu des services de police avec 22 affaires signalées».
En fait, a dit mercredi le tribunal, son casier judiciaire porte sept condamnations, dont deux pour violences en 1997 et 2003. Il n'est pas entré irrégulièrement en France, mais a rejoint sa mère et ses frères et soeurs pour un regroupement familial.
Sa mère est née française avant l'indépendance du Congo. Sa régularisation semble acquise depuis un jugement du tribunal administratif de Paris, a dit le tribunal.
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