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Union africaine: Quand smaïl chergui et l’aps diffusent des fake news

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  • Union africaine: Quand smaïl chergui et l’aps diffusent des fake news

    Par Mohamed Chakir Alaoui le 08/12/2020 à 14h31

    «Le sommet africain, tenu dimanche sous le thème “faire taire les armes“, a pris la décision de réinscrire la question sahraouie dans l’agenda de la Commission Paix et Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA)». Voilà ce que claironne Smaïl Chergui, président de la CPS, dans une dépêche publiée hier par l’agence officielle algérienne APS. Cette piètre tentative de faire passer un revers diplomatique en victoire en dit long sur le désespoir du fonctionnaire algérien. Sur le départ des instances de l’organisation panafricaine, il veut faire croire qu’il finit son double mandat sur une belle réussite pour la «cause sahraouie», clé de voûte pour une évolution de carrière dans le sillage du régime vert-kaki. Mais, en réalité, c’est la queue entre les jambes, le visage marqué par les gifles assénées par ses confrères diplomates qu’il retourne dans son pays, où il ne sait pas à quel sinistre destin il devrait s’attendre.


    La décision au sujet de la reprise en main de l’affaire du Sahara de la CPS que l’Algérien tente de vendre à ses concitoyens n’existe que dans ses rêves. L’Union africaine n’a même pas encore rendu publiques, sur son site, la déclaration et la décision sanctionnant ce 14ème sommet extraordinaire, tenu par visioconférence le 6 décembre. Chergui a cherché, tout au long du processus de préparation de cette documentation, à intégrer des passages traitant du conflit du Sahara, allant jusqu’à défier toutes les règles et procédures de l’UA.



    Dès la remise du premier projet de rapport de l’Algérien, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA a dégainé le stylo rouge pour expurger les passages hostiles au Royaume. L’insistance de Chergui - qui n’a pas tenu compte des instructions du président de la Commission de l’UA - à présenter de nouveau les mêmes extraits devant le Comité des représentants permanents, lui a valu les remontrances de ses confrères diplomates. Sa 3ème tentative de maintenir ces passages fantaisistes sur le Sahara dans la traduction française des projets de déclaration et de décision, a fait de lui la risée des traducteurs et autres fonctionnaires du siège de l’Union à Addis-Abeba…


    Smaïl Chergui n’a pas été désespéré de voir ses passages sur le Sahara - qui ne servent que l’agenda algérien - jetés à la poubelle durant le processus de rédaction de la documentation officielle. Telle une hyène, celui que l’on surnomme à l’UA le scavenger (charognard) s’est accroché à ses élucubrations lors de ses présentations orales devant le Comité exécutif réunissant les ministres des Affaires étrangères (mercredi 2 décembre), puis durant le sommet des chefs d’Etats et de gouvernements (dimanche 6 décembre), sachant très bien qu’elles ne seront pas retenues dans la déclaration définitive.


    En manque de tribune dans les arcanes de l’UA, il ne restait à Chergui que les forums des médias algériens pour continuer de claironner comme un naufragé du désert «occupation et référendum du Sahara occidental». Pour mieux emballer son mirage, il s’appuie sur les déclarations du premier ministre du Lesotho. Ce que Chergui et l’APS se sont gardés de dire c’est que la déclaration du premier ministre du Lesotho fait partie d’une trentaine d’interventions, majoritairement soutenant la position marocaine. Donner à lire la déclaration du Lesotho comme si ce pays était le porte-plume de la décision de l’UA est une manœuvre aussi erronée que stupide et qui doit bien faire rire parmi les délégations des Etats membres de l’UA.


    Dans sa tentative de désinformation, Chergui se permet même d’attribuer au président en exercice de l’UA des propos qu’il n’a jamais tenus. Le Sud-africain Cyril Ramaphosa n’a pas du tout affirmé que «la résolution de la question sahraouie passe par le respect du droit de son peuple à l'autodétermination», comme le prétend l’Algérien. Selon les minutes du sommet que Le360 a pu consulter, le président de l’Union s’est contenté d’appuyer la position du président de la Commission. Moussa Faki Mahamat a d’ailleurs donné une réponse aussi directe que concise au traitement de ce conflit régional provoqué au Sahara. «Dans mon rapport à la page 12, dans la version française, j’appelle à la revitalisation du mécanisme de la Troïka et encourage le CPS au niveau des chefs d’Etats à apporter toute la contribution attendue de l’Union africaine en appui aux efforts des Nations unies, en conformité avec la décision 693 adoptée au sommet de Nouakchott», a-t-il déclaré durant le sommet.


    Cette décision 693 ne laisse aucune ambiguïté quant à l’exclusivité du cadre de la discussion du conflit du Sahara. Elle instaure «un mécanisme africain comprenant la Troïka de l'UA, à savoir les présidents sortant, en exercice et entrant de l’UA, ainsi que le président de la Commission, pour apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations unies et ce, en encourageant les parties à faire preuve de flexibilité, en mobilisant un appui aussi large que possible aux efforts que mènent les Nations unies et en réfléchissant, en étroite consultation avec les Nations unies, sur le contenu du compromis souhaité».



    C’est cet alinéa de la décision 693 qui reste en vigueur et auquel les chefs d’Etats et de gouvernements adhèrent encore. Et ce sont les conclusions du président de la commission de l’UA ainsi que du président de l’UA qui apparaitront dans la décision quand elle sera rendue officielle et non pas la déclaration du Lesotho qui, faut-il encore le rappeler, fait partie d’une trentaine d’interventions qui soutiennent, à l’exception de l’Algérie et de quelques pays d’Afrique australe, la décision 693.



    C’est en totale contradiction avec le projet de décision qui a échappé à toutes les manœuvres du scavenger, et qui a été conforté par les conclusions de Faki Mahamat et de Ramaphosa, que l’agence officielle de presse algérienne (APS) cherche à faire croire à son adoption qu’il «demande au Conseil Paix et Sécurité de l'UA conformément aux dispositions pertinentes de son protocole d'engager les deux parties (…) de remédier à la situation (sur le terrain) en vue de préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution durable au conflit qui prévoit l'autodétermination au Sahara occidental». Il ne s’agit en fait que de l’un des extraits pour lesquels Chergui s’est battu en vain, dans l’espoir de les incruster durant ce somment. Mais cet extrait ne figure en aucun cas dans la décision de l’UA.


    D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que l’APS se lance dans ce genre d’intox, avec la complicité de hauts dignitaires algériens. Pas plus tard qu’en septembre dernier, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme à Genève a dû réagir officiellement pour mettre «en lumière des informations fallacieuses concernant l'Algérie» après la publication par l’agence algérienne «d'un certain nombre d'articles déformant le fonctionnement du système des Nations unies». L’indécence du régime algérien n’a aucune limite.
    Dernière modification par oumbar, 08 décembre 2020, 15h27.

  • #2
    Un'' vice de forme'' flagrant dont s'est rendu coupable l'algérien :


    «Le commissaire Chergui s’est donné la liberté de soulever la question du Sahara Marocain alors que l’examen de cette question est encadré par la Décision 693 qui réserve cette attribution à la Troïka»,

    «C’est une tentative de divertir notre auguste assemblé de son objectif afin d’assouvir des desseins nationaux non dignes d’un haut responsable de la Commission astreint à l’obligation de neutralité.»

    a dénoncé Mohcine Jazouli.

    Commentaire


    • #3
      regardez moi ce revenant qui se cache derriere les coulisses et moi qui crouyais qu'on s'en etait debarassés mais non, ils sont infiltrés partout comme disait kessinger


      Below is the complete text of H.E. President Masisi’s remarks:

      ---------------------------------------------

      REMARKS BY HIS EXCELLENCY DR. MOKGWEETSI E. K. MASISI , PRESIDENT OF THE REPUBLIC OF BOTSWANA, ON THE OCCASION OF THE 14TH EXTRAORDINARY SESSION OF THE ASSEMBLY OF THE AFRICAN UNION HEADS OF STATE AND GOVERNMENT ON “SILENCING THE GUNS”

      DELIVERED BY THE MINISTER OF INTERNATIONAL AFFAIRS AND COOPERATION, DR. LEMOGANG KWAPE ON BEHALF OF THE PRESIDENT

      Thank you, Mr. Chairperson,

      1. Let me join my other colleagues in commending you for the excellent manner with which you are steering the proceedings of our Meeting.

      2. I also wish to pay special tribute to you, Chair, for your resolute and steadfast leadership of our Union during this difficult time of COVID-19 pandemic. I also note with appreciation the efforts by the African Union Commission and its organs, particularly the Africa Centre of Disease Control, for their unwavering commitment to alleviate and mitigate the impacts of COVID-19.

      3. It is indeed petrifying to note the scientists’ warning that the full extent of this pandemic is still ahead, with some countries already battling the second wave. Even more worrisome is that the overall effect of COVID-19 is not just the challenge to our mitigation efforts in public health outbreaks. In some parts of the continent, the pandemic has exacerbated or triggered civil strife and conflicts, including suppression of basic human rights as Member States continue to enforce COVID-19 health protocols.

      4. In this regard, I wish to commend the Commissioner for Peace and Security, Mr. Smail Chergui, and the African Union High Representative for Silencing the Guns, Mr. Ramtane Lamamra, for including the COVID-19 in their reports as one of the serious threats to peace and security. I also commend them for their comprehensive and informative reports.

      5. Chairperson, I believe we can all recall the sanctity and high level of purpose with which we adopted the 50th OAU/AU Anniversary Solemn Declaration, on 25 May 2013. Through the Declaration, we pledged not to bequeath the burden of wars to the next generations. We thus undertook to end all wars in Africa by the year 2020.

      6. Yet, it took us almost five (5) years to launch the implementation of the AU Master Roadmap of Practical Steps to Silence the Guns in Africa, which was only done in January 2017. I therefore strongly feel that we, as Leaders, betrayed the trust and confidence of our peoples. We simply failed our compatriots. As a result, the guns continue to deafen our Continent into economic stagnation, deprivation, poverty and disease.

      7. We all know that our countries will never realise their full potential for development without peace and security. We also know that peace and security cannot be sustained without effective socio-economic development. I therefore hope that, through our deliberations today, we can, once again, as Leaders, recommit ourselves to do more, and in earnest, towards ending all conflicts on our Continent. This we owe to our peoples, as a way of creating a conducive environment for the upliftment of their livelihoods and the economic development of their Continent.

      8. For this reason, our Theme for this year, “Silencing the Guns: Creating Conducive Conditions for Africa’s Development”, couldn’t be more appropriate. It provides us with yet another opportunity not only to reflect and recommit ourselves, but also to fast-track our efforts towards the implementation of the Master Roadmap, so that we can realise “the Africa We Want”.

      9. We all agree that the people of this Continent deserve better. The onus is clearly upon us as Leaders, to collectively forge ahead in delivering the long deferred dream of the people of Africa, “the Africa We Want”, as envisaged by the Solemn Declaration.

      10. Chairperson, I am confident that we all know that the dream of “the Africa We Want” will remain just a dream as long as the people of Western Sahara have not attained their full independence and self-determination. Botswana wishes to reiterate her unwavering support for the liberation of Western Sahara.

      11. We condemn in the strongest terms the recent attacks on peaceful Saharawi demonstrators in their own country, which has led to the current renewed armed conflict between Western Sahara and Morocco. We can never enjoy real peace and security in Africa when a fellow member of the African Union continues to endure long years of suffering, turmoil and oppression at the behest of another Member State. We will continue to call on the international community to redouble the efforts to right the wrong that continue torment the peace-loving Saharawi people.

      12. There is no doubt that a conflict-free Africa, anchored on pillars of democracy, good governance, respect for human rights, good neighbourliness and respect for each other’s sovereignty and territorial integrity will be catalytic in fast-tracking Africa’s integration, economic transformation and the success of the African Continental Free Trade Area. This is so because more resources will be channelled towards development, as opposed to waging wars and mitigating the impact of conflicts on our economies.

      13. I note with appreciation the successes registered so far in the endowment of the Revitalized Peace Fund, which is one of the key vehicles towards realising the Theme of the Year 2020. However, I wish to implore the relevant organs of the Union, particularly the AU Commission and the Peace and Security Council, to prioritise measures to mobilise additional resources aimed at implementing the Master Roadmap. In my view, this will assist in our efforts towards the realisation of our goal of “a conflict-free Africa”.

      14. Mr. Chairperson, as we know, the year 2020 is drawing to its end, together with this year’s theme, “Silencing the Guns by Year 2020”. Since we still believe in the relevance of this theme as a flagship project of Agenda 2063, we believe it will be prudent for us to extend its lifespan beyond 2020, but with a robust monitoring mechanism to ensure full implementation of the Master Roadmap of Practical Steps to Silence the Guns in Africa.

      15. In concluding, Chairperson, I wish to once again express my commitment, and that of my Government, to do what we can, within our limited resources, to contribute to the efforts towards realising the vision of silencing the guns in Africa.

      I thank you for your attention!" (SPS)

      090/500/60 (SPS)

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      • #4
        la presse du makhzene est de plus en plus vulgaire et aboie de plus en plus.

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        • #5
          En tout cas pas plus que l'aboiement APS-SPS

          Je ne compte même pas : Bensdira, Mediouni & Co.

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