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Économie Par: Ryad Hamadi 08 Déc. 2020
Les plus bas historiques de la monnaie algérienne face aux principales devises mondiales ne tiennent parfois pas plus d’une journée. Un nouveau record est enregistré ce mardi 8 décembre par l’euro, s’échangeant à 158.77 dinars, selon le cours des principales monnaies sur le marché interbancaire publié par la Banque d’Algérie.
Dimanche, la monnaie européenne valait 158.47 dinars. Un euro à 160 dinars, c’est sans doute dans les prochains jours, en tout cas avant la fin de l’année, tant la tendance se confirme depuis plusieurs mois.
La monnaie nationale est en effet en chute libre depuis le début de l’année en cours, perdant 18 % de sa valeur face à l’euro et 10% face au dollar américain. La courbe est très nette depuis fin février-début mars sur le tableau des cotisations quotidiennes depuis janvier dernier.
Stabilité sur le marché noir
L’année a été entamée, le 2 janvier, avec une cotation de 133,57 dinars pour un euro. Après une fluctuation de moins de deux mois où l’euro s’est échangé entre 130 et 133 dinars, c’est de nouveau la dégringolade pour la monnaie nationale, à partir du 20 février. Le cap des 140 dinars pour un euro a été franchi le 1er mai, celui de 150 dinars le 30 juillet. Avant fin décembre donc, la barre des 160 dinars devrait très probablement être atteinte.
Sur le marché parallèle, en revanche, une relative stabilité est constatée depuis le début de l’année. L’euro était échangé début janvier à un peu plus de 200 dinars et il est toujours dans une fourchette de 200-203 dinars, après un creux à moins de 190 dinars fin juillet, début août.
L’explication est en effet simple : l’année 2020 a été marquée à partir de fin février de la multiplication, tant en Algérie qu’à l’étranger, des mesures de restriction sur les voyages, les visas, les liaisons aériennes et les échanges internationaux à cause de la pandémie de coronavirus.
Le ralentissement de l’activité commerciale et touristique et la suspension du pèlerinage ont induit une baisse de la demande sur les devises étrangères qui n’ont donc pas connu de flambée sur le marché noir mais qui n’ont pas baissé sensiblement non plus, les cambistes tablant sur une reprise de la demande dès la levée des restrictions.
Cette période a néanmoins permis à la Banque d’Algérie, par la dépréciation continue du cours officiel de la monnaie nationale conjuguée à la stagnation du marché parallèle, de rapprocher sensiblement les deux cours. La différence entre le dinar et l’euro n’est plus que d’une quarantaine de dinars, contre 70 au début de l’année.
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Les plus bas historiques de la monnaie algérienne face aux principales devises mondiales ne tiennent parfois pas plus d’une journée. Un nouveau record est enregistré ce mardi 8 décembre par l’euro, s’échangeant à 158.77 dinars, selon le cours des principales monnaies sur le marché interbancaire publié par la Banque d’Algérie.
Dimanche, la monnaie européenne valait 158.47 dinars. Un euro à 160 dinars, c’est sans doute dans les prochains jours, en tout cas avant la fin de l’année, tant la tendance se confirme depuis plusieurs mois.
La monnaie nationale est en effet en chute libre depuis le début de l’année en cours, perdant 18 % de sa valeur face à l’euro et 10% face au dollar américain. La courbe est très nette depuis fin février-début mars sur le tableau des cotisations quotidiennes depuis janvier dernier.
Stabilité sur le marché noir
L’année a été entamée, le 2 janvier, avec une cotation de 133,57 dinars pour un euro. Après une fluctuation de moins de deux mois où l’euro s’est échangé entre 130 et 133 dinars, c’est de nouveau la dégringolade pour la monnaie nationale, à partir du 20 février. Le cap des 140 dinars pour un euro a été franchi le 1er mai, celui de 150 dinars le 30 juillet. Avant fin décembre donc, la barre des 160 dinars devrait très probablement être atteinte.
Sur le marché parallèle, en revanche, une relative stabilité est constatée depuis le début de l’année. L’euro était échangé début janvier à un peu plus de 200 dinars et il est toujours dans une fourchette de 200-203 dinars, après un creux à moins de 190 dinars fin juillet, début août.
L’explication est en effet simple : l’année 2020 a été marquée à partir de fin février de la multiplication, tant en Algérie qu’à l’étranger, des mesures de restriction sur les voyages, les visas, les liaisons aériennes et les échanges internationaux à cause de la pandémie de coronavirus.
Le ralentissement de l’activité commerciale et touristique et la suspension du pèlerinage ont induit une baisse de la demande sur les devises étrangères qui n’ont donc pas connu de flambée sur le marché noir mais qui n’ont pas baissé sensiblement non plus, les cambistes tablant sur une reprise de la demande dès la levée des restrictions.
Cette période a néanmoins permis à la Banque d’Algérie, par la dépréciation continue du cours officiel de la monnaie nationale conjuguée à la stagnation du marché parallèle, de rapprocher sensiblement les deux cours. La différence entre le dinar et l’euro n’est plus que d’une quarantaine de dinars, contre 70 au début de l’année.
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