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Un ex-ministre autorise la réalisation d’un hôtel sur une terre agricole en pleine ZET des Andalouses
lespoir-libere.com
Par Hakim.G
8 décembre 2020
Le site en question/ Photo L'Espoir Libéré
Alors que le Hirak était à son apogée, les affaires en haut lieu n’avaient jamais cessé cependant, bien au contraire. Mais autoriser la réalisation d’un complexe touristique en pleine ZET des Andalouses et sur une terre agricole à proximité d’un oued, de surcroît, relève, assurément du fait du prince. Un particulier possédant une villa existante du temps de la colonisation dépose un dossier auprès des services concernés pour ériger un complexe touristique. Il présente 2 actes de propriétés dont l’un concerne une terre agricole mitoyenne qui ne lui appartiendrait pas. En l’espace d’une semaine au mois d’aout 2018, les avis, tous favorables, de 7 directions d’exécutifs sont donnés (du 10 au 17 juillet) et le permis de construire portant le numéro 4795 daté du 15.08.2018 signé par le président du guichet unique, l’ex-SG de la wilaya d’Oran, fût établi pour une validité de 36 mois.
Les avis, selon les documents que nous avons consulté, ont été émis pour :
La protection civile le 10 juillet par courrier n°6580, la direction de l’énergie le 12.07.2018 par courrier n° 603, celle de l’hydraulique le 12.07.2018 également. Les directions de l’environnement, de l’industrie et du tourisme ont, quant à elles, toutes émis un avis favorable le meme jour, le 17 juillet 2018 et enfin les services agricoles (DSA) par courrier n° 2047 datant du 09.08.2018.
Mais le plus étonnant est l’avis favorable émis par le ministre du tourisme de l’époque par courrier n° 803 du 13.06.2019. C’est dire 10 mois après l’établissement du permis de construire.
C’est le début des travaux qui a fait découvrir le pot aux roses. Le concessionnaire de la terre agricole possédant l’acte de concession n° 73 volume 260 daté du 29.10.11 ( EAC n° 12 DAS Hadjazi Miloud) constate des travaux sur sa terre et l’arrachage d’un hectare et demi d’oranges, se rend immédiatement à la brigade de gendarmerie d’El-Ançor qui s’est saisi de l’affaire et après investigation il s’avèrera que le promoteur possédait bel et bien un permis de construire en bonne et due forme et bien légal. Le concessionnaire de la terre agricole a introduit une requête en référé auprès du tribunal compétent pour arrêt des travaux qui sont toujours en cours.
Hakim.G
lespoir-libere.com
Par Hakim.G
8 décembre 2020
Le site en question/ Photo L'Espoir Libéré
Alors que le Hirak était à son apogée, les affaires en haut lieu n’avaient jamais cessé cependant, bien au contraire. Mais autoriser la réalisation d’un complexe touristique en pleine ZET des Andalouses et sur une terre agricole à proximité d’un oued, de surcroît, relève, assurément du fait du prince. Un particulier possédant une villa existante du temps de la colonisation dépose un dossier auprès des services concernés pour ériger un complexe touristique. Il présente 2 actes de propriétés dont l’un concerne une terre agricole mitoyenne qui ne lui appartiendrait pas. En l’espace d’une semaine au mois d’aout 2018, les avis, tous favorables, de 7 directions d’exécutifs sont donnés (du 10 au 17 juillet) et le permis de construire portant le numéro 4795 daté du 15.08.2018 signé par le président du guichet unique, l’ex-SG de la wilaya d’Oran, fût établi pour une validité de 36 mois.
Les avis, selon les documents que nous avons consulté, ont été émis pour :
La protection civile le 10 juillet par courrier n°6580, la direction de l’énergie le 12.07.2018 par courrier n° 603, celle de l’hydraulique le 12.07.2018 également. Les directions de l’environnement, de l’industrie et du tourisme ont, quant à elles, toutes émis un avis favorable le meme jour, le 17 juillet 2018 et enfin les services agricoles (DSA) par courrier n° 2047 datant du 09.08.2018.
Mais le plus étonnant est l’avis favorable émis par le ministre du tourisme de l’époque par courrier n° 803 du 13.06.2019. C’est dire 10 mois après l’établissement du permis de construire.
C’est le début des travaux qui a fait découvrir le pot aux roses. Le concessionnaire de la terre agricole possédant l’acte de concession n° 73 volume 260 daté du 29.10.11 ( EAC n° 12 DAS Hadjazi Miloud) constate des travaux sur sa terre et l’arrachage d’un hectare et demi d’oranges, se rend immédiatement à la brigade de gendarmerie d’El-Ançor qui s’est saisi de l’affaire et après investigation il s’avèrera que le promoteur possédait bel et bien un permis de construire en bonne et due forme et bien légal. Le concessionnaire de la terre agricole a introduit une requête en référé auprès du tribunal compétent pour arrêt des travaux qui sont toujours en cours.
Hakim.G
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