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Le Maroc peaufine l’expulsion du Polisario de l’UA
Mohamed Jaouad EL KANABI 08 Déc 2020
Les travaux du 14ème sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur l’Initiative pour faire taire les armes ont révélé que le « Polisario » n’avait plus aucune influence sur les décisions de l‘Union. Même l’Afrique du Sud a désavoué les demandes de « l’entité fictive » concernant la modification des exigences du mécanisme de la « Troïka » liées au soutien aux efforts des Nations Unies pour régler le conflit du Sahara.
En effet, le Président sud-africain et président en exercice de l’Union africaine (UA), Cyril Ramaphosa, a désavoué, dimanche, les séparatistes du Polisario, en réaffirmant la pertinence de la décision 693 du sommet africain, tenu en juillet 2018 à Nouakchott, en Mauritanie. Le retour du Maroc à l’Union africaine en 2017 n’était pas un objectif en soi. Le plan diplomatique du royaume consiste plutôt à expulser « l’entité fictive » de l’Union, après que le Maroc ait réussi à retirer à cette institution continentale le dossier du Sahara, en particulier le Conseil africain de paix et de sécurité, qui n’a plus aucun rôle dans ce conflit.
Bien que la Commission de l’Union africaine ait précédemment indiqué clairement que la Charte pour l’établissement de l’Union ne contient aucun article permettant l’expulsion de l’un de ses membres, l’article 33 de la Charte de l’UA africaine offre la possibilité à tout Etat membre de soumettre des propositions d’amendement ou de révision du droit de l’Union. Cela ouvre la voie au Maroc pour soumettre une proposition en la matière, après le que le soutien dont le Front avait bénéficié dans l’organisation continentale se soit sérieusement amenuisé.
Un responsable marocain a expliqué dans une déclaration à Hespress que le Royaume avait réussi, après son retour à l’UA, à rendre cette instance continentale neutre sur la question du Sahara marocain, ajoutant que même la « Troïka », que le « Polisario » considérait jadis comme l’alliée idéale pour une « percée diplomatique », est devenue aphone, son rôle aujourd’hui se limitant à apporter un soutien aux Nations Unies pour résoudre le différend, sans plus.
Il a ajouté, que les précédentes décisions de l’UA concernant la nomination d’un envoyé spécial au Sahara marocain sont devenues avec le temps, une chose du passé, après que l’UA se soit retirée du conflit du Sahara et que le dossier soit passé aux Nations Unies pour être traité exclusivement par l’Instance mondiale.
Le succès de l’approche marocaine, selon la même source, s’incarne dans le soutien que le Maroc a reçu lors de la libération du passage de Guerguerat des milices du Polisario, soulignant que si les opposants au Royaume avaient eu une influence quelconque sur l’Union africaine, cette dernière aurait émis des décisions de condamnation après les derniers développements dans nos régions du sud.
En réponse à la question de Hespress, sur le projet du Maroc d’expulser « l’entité fictive » de l’UA, le responsable marocain a souligné que la diplomatie du Royaume travaille sur cette question en silence et sans aucun bruit. Cela signifie, selon les propos de ce même responsable, que Rabat prépare une décision historique qui retirerait définitivement le «Polisario» de l’Union africaine.
Les travaux du 14ème sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur l’Initiative pour faire taire les armes ont révélé que le « Polisario » n’avait plus aucune influence sur les décisions de l‘Union. Même l’Afrique du Sud a désavoué les demandes de « l’entité fictive » concernant la modification des exigences du mécanisme de la « Troïka » liées au soutien aux efforts des Nations Unies pour régler le conflit du Sahara.
En effet, le Président sud-africain et président en exercice de l’Union africaine (UA), Cyril Ramaphosa, a désavoué, dimanche, les séparatistes du Polisario, en réaffirmant la pertinence de la décision 693 du sommet africain, tenu en juillet 2018 à Nouakchott, en Mauritanie. Le retour du Maroc à l’Union africaine en 2017 n’était pas un objectif en soi. Le plan diplomatique du royaume consiste plutôt à expulser « l’entité fictive » de l’Union, après que le Maroc ait réussi à retirer à cette institution continentale le dossier du Sahara, en particulier le Conseil africain de paix et de sécurité, qui n’a plus aucun rôle dans ce conflit.
Bien que la Commission de l’Union africaine ait précédemment indiqué clairement que la Charte pour l’établissement de l’Union ne contient aucun article permettant l’expulsion de l’un de ses membres, l’article 33 de la Charte de l’UA africaine offre la possibilité à tout Etat membre de soumettre des propositions d’amendement ou de révision du droit de l’Union. Cela ouvre la voie au Maroc pour soumettre une proposition en la matière, après le que le soutien dont le Front avait bénéficié dans l’organisation continentale se soit sérieusement amenuisé.
Un responsable marocain a expliqué dans une déclaration à Hespress que le Royaume avait réussi, après son retour à l’UA, à rendre cette instance continentale neutre sur la question du Sahara marocain, ajoutant que même la « Troïka », que le « Polisario » considérait jadis comme l’alliée idéale pour une « percée diplomatique », est devenue aphone, son rôle aujourd’hui se limitant à apporter un soutien aux Nations Unies pour résoudre le différend, sans plus.
Il a ajouté, que les précédentes décisions de l’UA concernant la nomination d’un envoyé spécial au Sahara marocain sont devenues avec le temps, une chose du passé, après que l’UA se soit retirée du conflit du Sahara et que le dossier soit passé aux Nations Unies pour être traité exclusivement par l’Instance mondiale.
Le succès de l’approche marocaine, selon la même source, s’incarne dans le soutien que le Maroc a reçu lors de la libération du passage de Guerguerat des milices du Polisario, soulignant que si les opposants au Royaume avaient eu une influence quelconque sur l’Union africaine, cette dernière aurait émis des décisions de condamnation après les derniers développements dans nos régions du sud.
En réponse à la question de Hespress, sur le projet du Maroc d’expulser « l’entité fictive » de l’UA, le responsable marocain a souligné que la diplomatie du Royaume travaille sur cette question en silence et sans aucun bruit. Cela signifie, selon les propos de ce même responsable, que Rabat prépare une décision historique qui retirerait définitivement le «Polisario» de l’Union africaine.
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