" écœurant" telle fut la réaction de mon épouse de nationalité marocaine lorsqu'elle a appris le deal insensé imposé par le fou Trump à la dictature alaouite: Reconnaissance d'Israël contre reconnaissance de la "marocanité du Sahara Occidental".
En bref, le Sahara Occidental est "marocain" sous seule condition que la dictature alaouite reconnaisse son sosie israélien, sinon il (Sahara Occidental) ne serait pas "marocain"!
-Malgré les pressions américaines, le Maroc n’entend pas normaliser ses relations avec Israël
Les spéculations vont bon train sur le prochain pays arabe qui franchira le pas de la normalisation avec Israël. Régulièrement cité, le royaume n’a pour le moment pas dévié de sa ligne traditionnelle.
Fin août, alors que les diplomates américains sont tout à leur enthousiasme après l’annonce de la normalisation des relations entre les Émirats arabes unis et Israël, l’agence de presse Associated Press annonce les visites prochaines du secrétaire d’État Mike Pompeo à Oman, à Bahreïn, au Qatar et au Soudan.
Pionnier
Les espoirs américains de voir le royaume emboîter le pas des Émirats arabes unis reposaient pourtant sur des éléments tangibles. Parmi les pays arabes, le Maroc a été pionnier dans l’ouverture de discussions avec Israël, par exemple avec l’accueil du Premier ministre israélien Shimon Peres par Hassan II en 1986.
Des « bureaux de liaison » ont été ouverts entre les deux pays en 1994, même si les relations ont été interrompues après le déclenchement de la deuxième Intifada, en 2000.
La position du royaume sur la normalisation des relations avec Israël est donc étudiée de près. Quelques jours après la signature de l’accord entre les Émirats arabes unis et Israël, le Chef du gouvernement marocain Saâdeddine El Othmani a toutefois tenu à déclarer : « Nous refusons toute normalisation avec l’entité sioniste parce que cela l’encourage à aller plus loin dans la violation des droits du peuple palestinien. » Avant de préciser, signe que le sujet relève des plus hautes prérogatives, qu’il s’exprimait en tant que chef du Parti Justice et Développement (PJD), pas au nom de son gouvernement.
"L’ADMINISTRATION AMÉRICAINE PROPOSE AUJOURD’HUI UN PLAN QUI NE COLLE PAS AVEC LES POINTS DE VUE DE L’ÉTAT MAROCAIN"
(..).
"RABAT ATTEND DES CONCESSIONS TELLES QU’UNE VOLONTÉ ISRAÉLIENNE DE RECONNAÎTRE JÉRUSALEM-EST COMME CAPITALE D’UN ÉTAT PALESTINIEN"
Mais avant toute montée en puissance des relations avec ce pays, le royaume attend des concessions : une volonté israélienne par exemple de reconnaître Jérusalem-Est comme capitale d’un État palestinien. Problème : « Les récents gouvernements israéliens adoptent des politiques qui vont à l’encontre des positions du Maroc », estime Samir Bennis.
Les relations commerciales, bien que timides, existent bien entre les deux pays. Il suffit pour s’en assurer d’une simple recherche dans les données publiques du centre israélien des statistiques. Des domaines classiques de l’export israélien vers l’Afrique comme les nouvelles technologies et l’outillage agricole sont notamment concernés-.
Jeune Afrique, le 08 septembre 2020 à 15h56
En bref, le Sahara Occidental est "marocain" sous seule condition que la dictature alaouite reconnaisse son sosie israélien, sinon il (Sahara Occidental) ne serait pas "marocain"!
-Malgré les pressions américaines, le Maroc n’entend pas normaliser ses relations avec Israël
Les spéculations vont bon train sur le prochain pays arabe qui franchira le pas de la normalisation avec Israël. Régulièrement cité, le royaume n’a pour le moment pas dévié de sa ligne traditionnelle.
Fin août, alors que les diplomates américains sont tout à leur enthousiasme après l’annonce de la normalisation des relations entre les Émirats arabes unis et Israël, l’agence de presse Associated Press annonce les visites prochaines du secrétaire d’État Mike Pompeo à Oman, à Bahreïn, au Qatar et au Soudan.
Pionnier
Les espoirs américains de voir le royaume emboîter le pas des Émirats arabes unis reposaient pourtant sur des éléments tangibles. Parmi les pays arabes, le Maroc a été pionnier dans l’ouverture de discussions avec Israël, par exemple avec l’accueil du Premier ministre israélien Shimon Peres par Hassan II en 1986.
Des « bureaux de liaison » ont été ouverts entre les deux pays en 1994, même si les relations ont été interrompues après le déclenchement de la deuxième Intifada, en 2000.
La position du royaume sur la normalisation des relations avec Israël est donc étudiée de près. Quelques jours après la signature de l’accord entre les Émirats arabes unis et Israël, le Chef du gouvernement marocain Saâdeddine El Othmani a toutefois tenu à déclarer : « Nous refusons toute normalisation avec l’entité sioniste parce que cela l’encourage à aller plus loin dans la violation des droits du peuple palestinien. » Avant de préciser, signe que le sujet relève des plus hautes prérogatives, qu’il s’exprimait en tant que chef du Parti Justice et Développement (PJD), pas au nom de son gouvernement.
"L’ADMINISTRATION AMÉRICAINE PROPOSE AUJOURD’HUI UN PLAN QUI NE COLLE PAS AVEC LES POINTS DE VUE DE L’ÉTAT MAROCAIN"
(..).
"RABAT ATTEND DES CONCESSIONS TELLES QU’UNE VOLONTÉ ISRAÉLIENNE DE RECONNAÎTRE JÉRUSALEM-EST COMME CAPITALE D’UN ÉTAT PALESTINIEN"
Mais avant toute montée en puissance des relations avec ce pays, le royaume attend des concessions : une volonté israélienne par exemple de reconnaître Jérusalem-Est comme capitale d’un État palestinien. Problème : « Les récents gouvernements israéliens adoptent des politiques qui vont à l’encontre des positions du Maroc », estime Samir Bennis.
Les relations commerciales, bien que timides, existent bien entre les deux pays. Il suffit pour s’en assurer d’une simple recherche dans les données publiques du centre israélien des statistiques. Des domaines classiques de l’export israélien vers l’Afrique comme les nouvelles technologies et l’outillage agricole sont notamment concernés-.
Jeune Afrique, le 08 septembre 2020 à 15h56
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