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Abdelaziz Rahabi, ancien diplomate et homme politique : «Une nouvelle initiative politique sera bientôt lancée»

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  • Abdelaziz Rahabi, ancien diplomate et homme politique : «Une nouvelle initiative politique sera bientôt lancée»

    Abdelaziz Rahabi, ancien diplomate et homme politique : «Une nouvelle initiative politique sera bientôt lancée»

    El Watan - MOKRANE AIT OUARABI 12 DÉCEMBRE 2020 À 11 H 05 MIN 1337


    L’ancien ministre de la Communication estime que la scène politique algérienne est très radicalisée et qu’il faut une convergence sur un projet démocratique, cela sans exclure aucun parti.

    L’ancien diplomate et homme politique Abdelaziz Rahabi affirme que l’Algérie est bel et bien «encerclée».

    Commentant l’éditorial du dernier numéro d’El Djeich appelant les Algériens à être prêts à faire face à toute menace extérieure, cet ancien diplomate considère que l’Algérie est entourée de zones de conflits qui pourraient impacter sérieusement sa sécurité.

    «Il y a des conflits armés à nos frontières et dans lesquels beaucoup de puissances étrangères sont impliquées.

    Cette implication directe de puissances étrangères dans des conflits à nos frontières est largement suffisante pour sonner la mobilisation», estime M. Rahabi, lors de son passage à l’émission «LSA direct» du quotidien Le Soir d’Algérie, selon lequel le pays est dans une situation conflictuelle difficile.

    Ces menaces sont-elles plus pesantes en l’absence du président de la République pour des raisons de santé ?

    «Il y a le problème de la sous-représentation diplomatique du pays. Nous avons connu cela pendant l’absence de Bouteflika. Nous avons un système qui concentre tous les pouvoirs entre le chef de l’Etat. Si le Président n’est pas là, pour des raisons de santé ou autres, l’appareil de l’Etat s’arrête.

    Je ne souhaite pas que notre pays retrouve la situation qu’on a connue avec Bouteflika», souligne M. Rahabi qui plaide pour la réduction des pouvoirs du Président au profit d’autres institutions de la République.

    Droits de l’homme

    Interrogé sur la résolution du Parlement européen sur les droits de l’homme en Algérie, Abdelaziz Rahabi relève la persistance de l’Algérie dans sa perception traditionnelle des relations internationales. «Nous avons une perception encore traditionnelle des relations internationales.

    Nous ne mesurons pas à quel point le monde change, à quel point la question des droits humains est importante, même si elle est traitée de façon sélective par l’Occident», soutient ce diplomate chevronné.

    «Je suis très surpris, voire choqué par le fait que les Algériens soient aussi sensibles et réactifs à ce qui se dit sur eux à l’étranger, tout en étant sourds à ce qui se dit sur eux à l’intérieur», poursuit-il, précisant qu’«il y a des détenus d’opinion en Algérie, ce qui est inacceptable et complètement décalé par rapport aux questions des libertés, antinomique avec l’esprit du hirak et tout à fait en contradiction avec les engagements internes et internationaux de l’Algérie». Abdelaziz Rahabi fait état de «la judiciarisation de la vie politique».

    «Le juge fait de la politique en Algérie, c’est lui qui détermine les privations de liberté pour une expression politique.

    Nous connaissons une véritable dérive en termes de libertés individuelles et collectives. Qu’avons-nous retenu de l’indépendance ? Très peu de choses. Nous en avons retenu le fait d’avoir chassé le colonisateur.

    Mais nous n’avons pas retenu que l’indépendance était aussi un combat pour les libertés. Les Algériens ont besoin de s’exprimer librement. Malheureusement, il y a des dérives autoritaires chez nous sur la question des droits de l’homme», affirme-t-il.


    Classe politique

    Sur la crise politique qui persiste en Algérie, M. Rahabi affirme être sur le point de lancer une nouvelle initiative, qui sera dans la continuité de la conférence du dialogue national organisée en juillet 2019.

    «Il y a des initiatives en ce moment. Mais on préfère attendre que le Président revienne.

    Ce qui me préoccupe le plus n’est pas autant la maladie du Président que l’absence d’un accord politique global autour de la situation actuelle et comment sortir de la crise. C’est ce que nous avons essayé de faire à Aïn Benian. Mais nous n’avons pas pu le faire de façon complète.

    La scène politique algérienne est très radicalisée. Il nous faut une convergence sur un projet démocratique, sans exclusion», affirme-t-il, refusant de fournir plus de détails sur cette nouvelle démarche politique qui aura pour objectif «un accord politique le plus large possible».

    Sahara Occidental

    Abordant les derniers développements que connaît le conflit du Sahara occidental, Abdelaziz Rahabi précise qu’il s’agit d’une question de décolonisation.

    Pour cet ancien diplomate, le principe du droit à l’autodétermination était admis au début de ce conflit. «Les Sahraouis devaient jouir d’un référendum d’autodétermination, accepté par le Maroc en 1977 et proclamé officiellement par le roi du Maroc au sommet de l’OUA de Nairobi en 1981.

    C’est un engagement qui a été répété par le Premier ministre marocain (Mohamed Karim) Lamrani en 1985 à l’Assemblée générale de l’ONU», souligne-t-il, précisant que «quand ils ont repris en 1988 leurs relations diplomatiques avec l’Algérie, les Marocains se sont engagés à organiser dans les meilleurs délais et sans contrainte un référendum d’autodétermination au Sahara occidental».

    Mais voilà que le statu quo a bien duré. Selon cet ancien diplomate, les Sahraouis sont en droit de dire que la communauté internationale n’a pas respecté ses engagements. Ils ont eu cette opportunité de sortir du statu quo qui leur a été imposé.

    Construction maghrébine

    M. Rahabi relève, au passage, une «contrevérité» historique sur la construction de l’Union du Maghreb. «Les chefs d’Etat qui se sont réunis en 1988 à Zéralda et en 1989 à Marrakech avaient décidé de découpler la question du Sahara occidental de la question de la construction maghrébine», souligne-t-il.

    M. Rahabi rappelle les soutiens dont bénéficie le Maroc. «Le Maroc bénéficie d’un soutien direct et inconditionnel au Conseil de sécurité de la part de la France et il a le soutien financier à l’effort de guerre des pays du Golfe.

    Comme il a incontestablement joué la carte de la Palestine en se rapprochant d’Israël sans aller vers la normalisation à cause d’éventuelles résistances internes», affirme-t-il.

    Mais ce qui nourrit cette intransigeance du Maroc à engager un processus de discussions avec les Sahraouis, c’est à la fois «son sentiment d’être fort et la fébrilité de l’Algérie». Abdelaziz Rahabi parle de la stratégie marocaine de tension permanente avec l’Algérie.

    «Quand vous mettez un pays sous tension permanente, qu’est-ce qui arrive ? Il mobilise son armée, il démultiplie donc son budget militaire», indique-t-il, assurant qu’il y a une guerre d’usure déclarée contre l’Algérie pour qu’elle change ses priorités : «au lieu de s’orienter vers le développement, on s’oriente vers l’armement».
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Super diplomator va devenir super democrator...


    و من باب الصدفة، الإنتقال سيكون... كما هو ساري في السياسة... نتساءل إذا لم يكون ماكرون قد اعطى الإشارة... من جديد النظام و رد الفعل البافلوفي، غير قادر على الترقب...


    Et comme par hasard, la transition fut... Comme toujours en politqiue... On se demande si Macron n'avait pas donné le top... Le régime encore dans le réflexe pavlovien, incapable d'anticipation...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Il parle pas d'assemblée constituante bizarre

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      • #4
        Construction maghrébine

        M. Rahabi relève, au passage, une «contrevérité» historique sur la construction de l’Union du Maghreb.

        «Les chefs d’Etat qui se sont réunis en 1988 à Zéralda et en 1989 à Marrakech avaient décidé de découpler la question du Sahara occidental de la question de la construction maghrébine», souligne-t-il.

        M. Rahabi rappelle les soutiens dont bénéficie le Maroc. «Le Maroc bénéficie d’un soutien direct et inconditionnel au Conseil de sécurité de la part de la France et il a le soutien financier à l’effort de guerre des pays du Golfe.

        Comme il a incontestablement joué la carte de la Palestine en se rapprochant d’Israël sans aller vers la normalisation à cause d’éventuelles résistances internes», affirme-t-il.

        Mais ce qui nourrit cette intransigeance du Maroc à engager un processus de discussions avec les Sahraouis, c’est à la fois «son sentiment d’être fort et la fébrilité de l’Algérie». Abdelaziz Rahabi parle de la stratégie marocaine de tension permanente avec l’Algérie.

        «Quand vous mettez un pays sous tension permanente, qu’est-ce qui arrive ? Il mobilise son armée, il démultiplie donc son budget militaire», indique-t-il, assurant qu’il y a une guerre d’usure déclarée contre l’Algérie pour qu’elle change ses priorités : «au lieu de s’orienter vers le développement, on s’oriente vers l’armement».
        Je le vois bien Président ce Rahabi, il a une lecture pragmatique de la scène politique régionale, loin des " fantasmes nationaleux" de certains politiques Algériens.
        Oui, "La scène politique algérienne est très radicalisée" et la culture de l’exclusion empêche tout compromis... le pays va droit dans le mur.

        Force est de constater que seuls "les exterminateurs" et les distributeurs de "bons et mauvais points" se croient dépositaires d'un projet politique viable pour le pays..

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        • #5
          Sako : Je le vois bien Président ce Rahabi
          Dis-toi alors qu'il est déjà sur les calepins des décideurs.
          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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          • #6
            Rahabi a le grand mérite d’avoir tenté de fédérer l’opposition autour d’un projet commun au moment où le Hirak exerçait encore une pression sur le pouvoir en place, malheureusement son initiative a été reçue froidement, voire avec mépris par les micros partis qui se complaisent dans leur suffisance.

            En tout cas, je le préfère aux autres hommes politiques ( Hamrouche, Ben Bitour, Taleb…) qui ne veulent pas mouiller la chemise et qui osent de temps à autre pondre quelques articles pour dicter au peuple la démarche à suivre..

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            • #7
              On dit "yakoul mâ ddib, we yerâa mâ rra3i".

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              • #8
                Miamo
                On dit "yakoul mâ ddib, we yerâa mâ rra3i".
                Cela ne s applique vraiment pas a Rahabi
                "L' Algérie c'est le seul pays, où quand les gens me tendaient la main c'était pour m'offir quelque chose alors que dans les autres pays c'était pour m' en demander " Yann Arthus Bertrand

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                • #9
                  Je le vois bien Président ce Rahabi, il a une lecture pragmatique de la scène politique régionale, loin des " fantasmes nationaleux" de certains politiques Algériens.
                  Tu prends le risque inutile de te faire passer au hachoir par les tenants de l'orthodoxie hirakiste.
                  Dernière modification par delci, 13 décembre 2020, 09h24.
                  ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                  • #10
                    Super diplomator, ancien ambassadeur en Espagne, pays qui a scellé des relations gazières importantes avec l'Algérie et qui sur le dossier Sahraoui a un rôle, a été rappelé dans le premier gouvernement du président du consensus qui avait mis 8 mois à sortir, tant il fallait aller chercher le consensus entre un président un peu trop turbulent aux yeux de ses mentors, et ceux qui avaient besoin d'un redéploiement diplomatique pour éviter le tribunal de la Haye.

                    En tant que ministre de la propagande, celui qui affectionne Djha et ses ptites histoires au point de nous en avoir gratifié d'un recueille, a cru que les ptites histoires aux enfants des fourberies d'un djha sous le dictat du sultan pouvait s'abstraire de l'approbation du sultan au service de ses janissaires. Le sultan piqué au vif le débarque en plein conseil des ministres, outré par les libertés qu'il prenait avec la propagande, affidés au colonel Fawzi et à la ligne qu'il devait imprimer, lui le sultan.

                    Super diplomator s'extasie à la chute du vieillissant sultan, car le ptit djha allait prendre sa revanche, et demander le jugement du sultan devenu amorphe et muet, comme acte suprême de justice dans une justice justiciante. Normal pour cet affidé des janaissaires, il fallait endormir le ptit Peuple sur le passé, et laisser les grands diplomator en devenir de grand democrator affiner sa stratégie de celui qui va nous faire LE PLUS GRAND COUP DE JHA qu'aura connu le pays, JOUER UN TOUR DE PASSE PASSE AVEC LE HIRAK... sous les yeux tendres des janissaires... qui savent que ce ptit jha ne peut prétendre être un nabolean, malgrès sa taille, qu'il partage avec celui qui avait 3 centimètres de plus, car il affectionne plus les petites histoires que les grandes...

                    PS : j'en dirais plus sur super diplomator en place de devenir super democrator avec qui j'ai eu un échange vif sur le dossier libyen qui donne la dimension du personnage, sur ses manigances sous terraines le moment venu, il y a de quoi rigoler de ses petites histoires de jha au ptit Peuple...
                    Dernière modification par ott, 13 décembre 2020, 10h43.
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      Je crois qu'il avait refusé le poste de "candidat " président .
                      En tous les cas , il est toujours mieux taillé pour le costume que tebboune .
                      Quoi qu'il en soit ,lui ou un autre , ça ne marchera pas tant que l'armée donne le ton .
                      Il faut un changement radical des paradigmes politiques et diplomatiques algériens et les militaires par essence n'ont jamais cette souplesse intellectuelle pour effectuer ce travail en amont , ils y souscrivent en aval quand il ya défaite .
                      Dernière modification par xenon, 13 décembre 2020, 10h47.
                      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                      • #12
                        Ce sera un autre moins pire des présidents... décidemment, il partage bien plus de choses avec son sultan déchu qu'il ne croit... L'histoire de l'Angola et de Salazare est passé par là... le traumatisme est à la dimension du sauveur de la nation et ses histoires de jha...
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          J’aurai aimé voter pour un général, oui un général élu par le peuple vaut mieux qu’un civil désigné par les militaires.
                          Mais bon, toutes les initiatives de bonne foi (la condition) sont les bienvenus.
                          La vie est un cadeau

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                          • #14
                            Ceux qui croient que ce pays a besoin d'un dictateur éclairé n'ont pas compris à quoi jouent les pompiers pyromanes pour garder le pouvoir depuis cette histoire du cinquième mandat. Ce pays a besoin de citoyens, non d'un apprenti Boumboum qui a enfoncé le pays stratégiquement bien plus que n'importe quel autre président qui lui a succédé.

                            Qu'ils en soient heureux, le nouveau Boumboum en devenir est entrain de finir son stage, en prison, il a passé 80% de ses examens, il devra être prêt dans 2 ans...
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Ott , tu ne peux pas non plus avoir un discours politique lisible à coup de djeha , superdiplomator et petit boumboum..
                              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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