La visite du président turc Erdogan en Azerbaïdjan cette semaine continue de faire des vagues. Un poème provoque notamment un échange de critiques entre la Turquie et l'Iran.
Recep Tayyip Erdogan a été accueilli en grande pompe cette semaine en Azerbaïdjan, pays turcophone qui a reçu un soutien militaire décisif de la Turquie dans le conflit de ces dernières semaines contre l'Arménie.
Lors de sa visite, le président turc a récité un poème qui a immédiatement fait sursauter les dirigeants iraniens. Selon le chef de la diplomatie iranienne, le texte ne faisait pas référence à l'État d'Azerbaïdjan mais à la province iranienne qui porte le même nom. Il s'agit d'un sujet sensible pour l'Iran dont la population compte une importante minorité turcophone. Pour Téhéran, il s'agit-là d'une
« Langage offensant »
Le ton est monté entre les deux pays. L'Iran a convoqué l'ambassadeur turc à Téhéran et que la Turquie a fait de même avec le représentant iranien à Ankara. Ce samedi 12 décembre, la Turquie a dénoncé « le langage offensant » de la République islamique.
L'échange peut sembler anecdotique, mais il en dit long sur la relation de voisinage de plus en plus délicate entre ces deux puissances régionales.
rfi . fr
Recep Tayyip Erdogan a été accueilli en grande pompe cette semaine en Azerbaïdjan, pays turcophone qui a reçu un soutien militaire décisif de la Turquie dans le conflit de ces dernières semaines contre l'Arménie.
Lors de sa visite, le président turc a récité un poème qui a immédiatement fait sursauter les dirigeants iraniens. Selon le chef de la diplomatie iranienne, le texte ne faisait pas référence à l'État d'Azerbaïdjan mais à la province iranienne qui porte le même nom. Il s'agit d'un sujet sensible pour l'Iran dont la population compte une importante minorité turcophone. Pour Téhéran, il s'agit-là d'une
« Langage offensant »
Le ton est monté entre les deux pays. L'Iran a convoqué l'ambassadeur turc à Téhéran et que la Turquie a fait de même avec le représentant iranien à Ankara. Ce samedi 12 décembre, la Turquie a dénoncé « le langage offensant » de la République islamique.
L'échange peut sembler anecdotique, mais il en dit long sur la relation de voisinage de plus en plus délicate entre ces deux puissances régionales.
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