Djerad n’y va pas par quatre chemins et affirme :
«L’Algérie est visée»
ouestribune-dz.com
13 décembre 2020
Abdelaziz Djerad a évoqué les développements en cours dans l’espace maghrébin et africain entourant l’Algérie. Il y a périls, instabilité et guerres. Les ingrédients d’un chaos régional sont réunis et le Premier ministre y voit «une réelle volonté d’attenter à l’Algérie». L’un des principaux indicateurs de cette volonté consiste en «l’arrivée à présent de l’entité sioniste aux portes de nos frontières», insiste M.Djerad.
La solidarité doit être de rigueur pour faire face aux menaces dont l’Algérie est l’objet a affirmé, hier, à Alger le Premier ministre. Abdelaziz Djerad n’est pas passé par des formules diplomatiques pour décrire la situation. Il a ainsi mis en évidence des indicateurs, montrant de «réelles menaces à nos frontières, aux portes desquelles est arrivée à présent l’entité sioniste». Le mot est lâché. L’Algérie n’est plus à des milliers de kilomètres de son ennemi juré, mais une frontière les sépare. L’allusion à la normalisation avec le Maroc est on ne peut plus claire et le ton du ministre révèle la gravité de la menace que fait désormais peser le deal maroco-israélien sur l’Algérie. Le Premier ministre qui intervenait lors d’une conférence en commémoration du 60e anniversaire des Manifestations du 11 décembre 1960, au siège des Archives nationales à Alger, a mis en exergue l’impératif de «ne pas occulter les périls au niveau de notre environnement immédiat en raison de l’instabilité de la région». Il n’a pas manqué d’affirmer que «l’Algérie est particulièrement visée».
L’appel à la vigilance et à la cohésion nationale trouve là toute sa justification, d’autant que des opérations étrangères visant la déstabilisation de l’Algérie sont actuellement en cours, signalant dans cet ordre d’idée que les facteurs de déstabilisation «sont, aujourd’hui, clairs au vu de ce qui se passe à nos frontières». Précisant son propos, Abdelaziz Djerad a évoqué les développements en cours dans l’espace maghrébin et africain entourant l’Algérie. Il y a périls, instabilité et guerres. Les ingrédients d’un chaos régional sont réunis et le Premier ministre y voit «une réelle volonté d’attenter à l’Algérie». L’un des principaux indicateurs de cette volonté consiste en «l’arrivée à présent de l’entité sioniste aux portes de nos frontières», insiste M.Djerad.
S’adressant aux Algériens, il a lourdement souligné l’impératif de ne pas prêter le flanc aux manigances des sionistes de leurs alliés. «Attention, lorsque nous disons qu’il faut s’unir et résoudre nos problèmes internes entre nous, le peuple algérien doit prendre conscience de l’importance des efforts de solidarité et de fraternité pour trouver les meilleures voies à même de sortir de cette crise», affirme-t-il. Cet appel à la prise de conscience est la plus efficace arme que détient l’Etat algérien pour répondre aux agressions extérieures. Le chef de l’Etat major de l’ANP l’a d’ailleurs souligné dans son dernier discours et le Premier ministre lui emboîte le pas en exhortant les citoyens, la classe politique et les élites à «rester vigilants et œuvrer pour la préservation de la stabilité du pays et la protection des citoyens».
Rappelant les aspirations du peuple algérien à «l’édification d’un Etat social-démocrate fondé sur le respect des constantes nationales et religieuses», M. Djerad a jugé impératif pour atteindre cet objectif de «se concentrer sur l’essentiel». Et d’ajouter : «Quant aux autres questions techniques et celles liées à la gestion, nous nous attelons à leur résolution progressivement à la faveur de la consécration de la stabilité et l’augmentation des prix du pétrole». Pour finir, le Premier ministre exprimera sa conviction de «l’existence d’une véritable solidarité au sein du peuple algérien». Il soulignera par la même occasion «la volonté du président de la République et du gouvernement d’œuvrer, sans relâche, pour sortir notre pays de cette crise conjoncturelle».
Cette première sortie officielle de l’Algérie après la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste, et la reconnaissance par Donald Trump de la marocanité du Sahara occidental, a le mérite de la clarté.
Anissa Mesdouf
«L’Algérie est visée»
ouestribune-dz.com
13 décembre 2020
Abdelaziz Djerad a évoqué les développements en cours dans l’espace maghrébin et africain entourant l’Algérie. Il y a périls, instabilité et guerres. Les ingrédients d’un chaos régional sont réunis et le Premier ministre y voit «une réelle volonté d’attenter à l’Algérie». L’un des principaux indicateurs de cette volonté consiste en «l’arrivée à présent de l’entité sioniste aux portes de nos frontières», insiste M.Djerad.
La solidarité doit être de rigueur pour faire face aux menaces dont l’Algérie est l’objet a affirmé, hier, à Alger le Premier ministre. Abdelaziz Djerad n’est pas passé par des formules diplomatiques pour décrire la situation. Il a ainsi mis en évidence des indicateurs, montrant de «réelles menaces à nos frontières, aux portes desquelles est arrivée à présent l’entité sioniste». Le mot est lâché. L’Algérie n’est plus à des milliers de kilomètres de son ennemi juré, mais une frontière les sépare. L’allusion à la normalisation avec le Maroc est on ne peut plus claire et le ton du ministre révèle la gravité de la menace que fait désormais peser le deal maroco-israélien sur l’Algérie. Le Premier ministre qui intervenait lors d’une conférence en commémoration du 60e anniversaire des Manifestations du 11 décembre 1960, au siège des Archives nationales à Alger, a mis en exergue l’impératif de «ne pas occulter les périls au niveau de notre environnement immédiat en raison de l’instabilité de la région». Il n’a pas manqué d’affirmer que «l’Algérie est particulièrement visée».
L’appel à la vigilance et à la cohésion nationale trouve là toute sa justification, d’autant que des opérations étrangères visant la déstabilisation de l’Algérie sont actuellement en cours, signalant dans cet ordre d’idée que les facteurs de déstabilisation «sont, aujourd’hui, clairs au vu de ce qui se passe à nos frontières». Précisant son propos, Abdelaziz Djerad a évoqué les développements en cours dans l’espace maghrébin et africain entourant l’Algérie. Il y a périls, instabilité et guerres. Les ingrédients d’un chaos régional sont réunis et le Premier ministre y voit «une réelle volonté d’attenter à l’Algérie». L’un des principaux indicateurs de cette volonté consiste en «l’arrivée à présent de l’entité sioniste aux portes de nos frontières», insiste M.Djerad.
S’adressant aux Algériens, il a lourdement souligné l’impératif de ne pas prêter le flanc aux manigances des sionistes de leurs alliés. «Attention, lorsque nous disons qu’il faut s’unir et résoudre nos problèmes internes entre nous, le peuple algérien doit prendre conscience de l’importance des efforts de solidarité et de fraternité pour trouver les meilleures voies à même de sortir de cette crise», affirme-t-il. Cet appel à la prise de conscience est la plus efficace arme que détient l’Etat algérien pour répondre aux agressions extérieures. Le chef de l’Etat major de l’ANP l’a d’ailleurs souligné dans son dernier discours et le Premier ministre lui emboîte le pas en exhortant les citoyens, la classe politique et les élites à «rester vigilants et œuvrer pour la préservation de la stabilité du pays et la protection des citoyens».
Rappelant les aspirations du peuple algérien à «l’édification d’un Etat social-démocrate fondé sur le respect des constantes nationales et religieuses», M. Djerad a jugé impératif pour atteindre cet objectif de «se concentrer sur l’essentiel». Et d’ajouter : «Quant aux autres questions techniques et celles liées à la gestion, nous nous attelons à leur résolution progressivement à la faveur de la consécration de la stabilité et l’augmentation des prix du pétrole». Pour finir, le Premier ministre exprimera sa conviction de «l’existence d’une véritable solidarité au sein du peuple algérien». Il soulignera par la même occasion «la volonté du président de la République et du gouvernement d’œuvrer, sans relâche, pour sortir notre pays de cette crise conjoncturelle».
Cette première sortie officielle de l’Algérie après la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste, et la reconnaissance par Donald Trump de la marocanité du Sahara occidental, a le mérite de la clarté.
Anissa Mesdouf
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