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Sahara Occidental : Donald Trump désavoué par les siens

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  • Sahara Occidental : Donald Trump désavoué par les siens

    La réaction la plus critique est venue de James Baker, un républicain comme lui. Cet ancien secrétaire d’Etat sous George H. W. Bush a déclaré vendredi que la normalisation des relations entre le Maroc et Israël représentait un «compromis cynique» qui a «sacrifié» le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    Egalement ancien émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, James Baker a soutenu qu’il était «d’accord avec James Inhofe», le président de la commission défense du Sénat américain, lorsqu’il a qualifié cette évolution de «choquante et profondément décevante».

    «Il semblerait que les Etats-Unis d’Amérique, qui ont été fondés avant tout sur le principe de l’autodétermination, ont abandonné ce principe s’agissant du peuple du Sahara occidental», s’est-il indigné avant de conclure que cette situation était «très regrettable».

    James Baker connaît très bien le dossier du conflit du Sahara occidental et surtout les manœuvres marocaines puisque Rabat a déjà eu à saborder ses efforts de règlement de la crise.

    Cela s’est produit en 2004, lorsque le Maroc a rejeté son plan de paix qui maintenait le principe d’autodétermination en exigeant la tenue d’un référendum au terme de cinq années de la mise en œuvre de l’accord de paix.

    L’ancien conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, John Bolton, lui aussi républicain, a longuement critiqué également la sortie du locataire de la Maison-Blanche.

    Il a regretté la décision unilatérale de Donald Trump de reconnaître la prétendue marocanité du Sahara occidental, renonçant ainsi à 30 ans de politique américaine sur le Sahara occidental. «Trump a tort d’abandonner 30 ans de politique américaine sur le Sahara occidental juste pour remporter une victoire rapide en politique étrangère», a déploré l’ancien conseiller à la sécurité nationale du président Trump.

    Il a estimé qu’«un accord israélo-marocain était possible sans abandonner l’engagement des Etats-Unis en faveur d’un référendum sahraoui sur l’avenir du Sahara occidental, comme l’a déclaré à juste titre le sénateur James Inhofe».

    Le sénateur d’Oklahoma, James Inhofe, a affirmé effectivement jeudi que le président Trump a été «mal conseillé par son équipe», soutenant que l’accord de normalisation israélo-marocain pouvait être conclu sans hypothéquer les droits d’«un peuple sans voix».

    «L’annonce de la Maison-Blanche d’aujourd’hui alléguant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental est choquante et profondément décevante. Je suis attristé que les droits du peuple du Sahara occidental aient été troqués», a regretté l’influent sénateur républicain dans un communiqué.

    Le président de la commission des affaires étrangères à la Chambre des représentants des Etats-Unis, le démocrate Eliot Engel, a averti quant à lui jeudi que la décision du président sortant, Donald Trump, de reconnaître les prétendues revendications marocaines au Sahara occidental menaçait les efforts de la diplomatie internationale pour résoudre des conflits de longue date.

    Eliot Engel a, par ailleurs, mis en garde contre le «rejet des voies multilatérales légitimes de résolution des conflits». «(…) Je crains que cette annonce ne bouleverse un processus des Nations unies crédible et soutenu au niveau international pour résoudre le différend territorial sur le Sahara occidental, que les administrations successives des deux parties ont soutenu», a-t-il ajouté.

    Le responsable américain a rappelé en outre que le territoire du Sahara occidental est occupé par le Maroc depuis 1975 dans une démarche qui n’a pas été reconnue par la communauté internationale.

    Un cessez-le-feu de 1991, négocié au sein des Nations unies, avait été instauré comme préalable à l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.

    Le mois dernier, le Maroc a mené une agression militaire à Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental, en violation du cessez-le-feu.

    «J’appelle toutes les parties en Afrique du Nord à faire preuve de retenue, à s’abstenir de toute violence et à continuer d’œuvrer pour une solution juste et durable», a préconisé Eliot Engel.

  • #2
    La nouvelle administration risque de ne pas trop apprécier le fait de lui forcer la main unilateralement , on n'est pas a l'abri d'un retournement de situation et d'un retrait de reconnaissance puis d'un renvoi US de l'affaire aux instances onusienne...
    Délicat pour le maroc .
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      Donald Trump désavoué par les siens
      The game "make Trump great egain" is over, donald.

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      • #4
        Gardez le moral
        ce n'est pas un souhait de ma part ,je m 'en fiche perso de vos histoires et de votre sahara ,comme beaucoup de gens sur cette planète, ouvre une mappemonde et tu comprendras pourquoi c'est simplement l'évocation d'une éventualité.
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          ouvre une mappemonde et tu comprendras
          google maps ?

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          • #6
            A marche aussi avec google map ou même n 'importe quel manuel scolaire de géographie.
            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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            • #7
              ben attendons Janvier alors...

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              • #8
                La nouvelle administration risque de ne pas trop apprécier le fait de lui forcer la main unilateralement , on n'est pas a l'abri d'un retournement de situation et d'un retrait de reconnaissance puis d'un renvoi US de l'affaire aux instances onusienne...
                Délicat pour le maroc .


                c'est fort possible, mais si ça doit se faire ça ne sera pas en janvier, biden va prendre le temps d'analyser la situation avec ses conseillers avant de prendre sa décision, il y aura les lobbys des deux camps qui vont pousser bien sur.... dans le cas où biden revient sur la reconnaissance, je pense que le maroc négociera pour garder les investissements promis et qu'il attendra le moment propice pour prendre ses distances avec israel. Dans le cas ou biden ne revient pas sur la décision, ça suivra son cours, mais un retournement de situation n'est pas à écarter.

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                • #9
                  Après Janvier ils trouveront d'autres phrases, d'autres raisons et le BLA BLA d'habitude.

                  Mais pour dire la vérité, dans tous les cas : c'est un coup de maitre.

                  Pour ce qui est de l'Algérie : elle a été déjà assommé par Guergarate et par les émirats.

                  Là le coup a assommé l'Espagne et la France quand même.

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                  • #10
                    La nouvelle administration risque de ne pas trop apprécier le fait de lui forcer la main unilateralement , on n'est pas a l'abri d'un retournement de situation et d'un retrait de reconnaissance puis d'un renvoi US de l'affaire aux instances onusienne...
                    Délicat pour le maroc .
                    Faut pas trop nourrir vos espoirs la dessus,car c'est de ça il s'agit malgré" l'iusitage" du terme( risque de ...), pour ne pas recevoir un choc,un de plus je dirais.
                    Sur le forum,les soutiens du polisario en font carrément une affaire personnelle de cette éventualité,le sommeil est ainsi retrouvé car ça empêche de trop réfléchir.
                    La réflexion pourtant s'impose maintenant plus que dans un autre moment puisque l'allié historique,et on pourrait même dire que sans les USA n'aurait jamais pérennisé ,est une élément essentiel dans cette démarche américaine.
                    Pas besoin de développer plus,les avertis et les intéressés comprendront.

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                    • #11
                      La nouvelle administration risque de ne pas trop apprécier le fait de lui forcer la main unilateralement , on n'est pas a l'abri d'un retournement de situation et d'un retrait de reconnaissance puis d'un renvoi US de l'affaire aux instances onusienne...
                      Le problème est Israel.
                      Fâcher Israel, en répudiant le deal, ca sera pas du tout facile pour un nouveau président.

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                      • #12
                        Pourquoi l algerie n'a pas convoquer l ambassadeur américain pour s expliquer sur ce que les usa à fait comme ils l ont fait pour la cote d ivoire et autre

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                        • #13
                          Forte 3la Burkina et Cote d'ivoire, qui n'oublieront jamais l'insulte faite.

                          Y9adro 3la darwich

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                          • #14
                            Ce qu'ont fait les USA n'a aucun mesure avec ce qu'a fait la ci.
                            La ci a levé le voile sur la plaque ''inauguratice'' de son consulat au Sahara.
                            Les USA ont carrément reconnu la souveraineté marocaine avec carte a l'appuie. c'est une déclaration de guerre sans prendre aucune forme.
                            Alger aurait du bombarder New-York. pas rappeler son ambassadeur ou couper les liens diplômatiques avec Washington.

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                            • #15
                              ça depend de la portée ta3 ISKANDER

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