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L’histoire à travers la poésie…

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  • L’histoire à travers la poésie…

    La Poesie est l’une des plus belles manières de s’exprimer...Quand elle sert aussi a raconter l’histoire….Elle devient encore plus belle et plus interessante…

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    L’Algérie belle et rebelle, de Jugurtha à Novembre, de Boualem Bessaïh.

    Cette manière d’appréhender l’histoire est plutôt rare, mais elle incite les lecteurs à se documenter et à prendre connaissance de l’histoire de l’Algérie. Cet ouvrage qui met en avant les grandes personnalités ayant beaucoup donné à l’Algérie pour qu’elle soit libre et indépendante servira également de repère pour les Algériens.
    Boualem Bessaïh plonge dans le passé lointain de cette Algérie convoitée depuis des temps immémoriaux. De tragédie en tragédie et de résistance en résistance, grâce à ses hommes et à ses femmes, elle a souvent su comment se libérer des agressions et du colonialisme.
    L’Algérie belle et rebelle, de Jugurtha à Novembre, recueil de poèmes patriotiques paru aux éditions ANEP, est structuré en huit chapitres classés selon un ordre chronologique. Il est préfacé par le président de la République Abdelaziz Bouteflika.
    Dans cette écriture plutôt concise, l’auteur a concentré ses efforts sur les principales dates qui ont marqué les grands événements de l’histoire de l’Algérie. Ses quatrains sont empreints de musicalité et ses descriptions imagées donnent une sorte de suc à ses poèmes.
    Boualem Bessaïh est né en 1930 à El-Bayadh. Ancien officier de l’ALN, il a été chargé de nombreuses missions durant la Révolution. Ancien professeur de lettres, il est aussi docteur en lettres et sciences humaines. Il a occupé plusieurs fois les postes d’ambassadeur et de ministre.
    Il est l’auteur du scénario du film de l’épopée historique de cheikh Bouamama, réalisé par Benamar Bakhti, et a écrit plusieurs livres dont De Louis Phillipe à Napoléon III, De l’émir Abdelkader à l’imam Chamyl, Par l’épée ou par la plume, Etendard interdit (poèmes de guerre et d’amour de Mohamed Belkheir), Abdellah Ben Kerriou, poète de Laghouat et du Sahara).
    Les poèmes liés à la résistance algérienne à l’occupation française sont ici illustrés soit par l’image d’une des régions du pays, soit par la photo d’un glorieux combattant ou d’un dirigeant de cette résistance. Pour cela, il dédie un long poème à l’émir Abdelkader et à Fatma n’Soummer.
    Mohamed Belkheir, ce grand poète est doublement cité ici. Il est né sous la tente aux environs de 1835, dans la tribu des Rzeigat (El-Bayadh) dans la même région que l’auteur. Il fut donc témoin de la lente et lourde infiltration coloniale menée par le Second Empire.
    Ce poète bédouin, en meneur d’hommes, prend une part active à la deuxième insurrection des Ouled Sidi Cheikh (dans l’Oranie) en 1881. Adversaire indomptable et irréductible des colons français, il fut envoyé en forteresse à Calvi, en 1884, pour y rester plusieurs années.
    «Me voici entre mer et oubli», songe-t-il, sacrifiant à une mélancolie qui ne lui est pas coutumière. L’insurrection –provisoirement – réduite, Belkheir a vécu une ultime amertume : tant de compagnons ont trahi la cause par veulerie ou opportunisme.
    Pour stigmatiser ceux-là, le poète décoche ses traits les plus acérés… Cette poésie polémique, elle non plus, n’a pas vieilli, elle est éternelle – elle est traversée d’images qui nous font parfois penser à Garcia Lorca – et préfigure les meilleurs vers d’un Mahmoud Darwich.
    Neuf ans après son exil forcé, Mohamed Belkheir retourne au pays, où il meurt en 1905. En interrogeant l’histoire à travers les cimetières, M. Bessaïh veut rattacher le passé au présent. C’est la continuité de l’Algérie dans son combat pour le mieux-être, dans un épanouissement individuel et collectif.
    Défile alors sous une plume alerte ce passé riche, quoique le pays ait subi parfois les contrecoups du destin. En rendant hommage aux femmes, il écrit : «Ces femmes qui sont nos frères de combat.» Boualem Bessaïh s’est intéressé à l’histoire, à la guerre d’Algérie, mais aussi aux hommes de plume et de verbe, aux penseurs.

    - Le Jeune Indenedant

  • #2
    Oui Homere a donné l' exemple

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