Trois groupes français pour la gestion du métro d'Alger

[Mha]

L'appétit des entreprises françaises pour le marché algérien ne se dément pas. Selon nos informations, trois groupes français ont répondu à l'appel d'offres lancé récemment par l'Algérie pour la gestion du métro d'Alger. Keolis, la RATP et Veolia Transports sont les seuls candidats en lice pour l'obtention de ce contrat dont le montant pourrait pourtant avoisiner plusieurs centaines de millions d'euros.

La mise en service de la première ligne de métro de la capitale est prévue dès 2008. Comme pour la nouvelle aérogare d'Alger, gérée par le français Aéroports de Paris (ADP), le gouvernement a souhaité confier la gestion du premier métro du pays à un groupe international qui possède déjà une expérience significative dans le domaine des transports urbains.

Les trois groupes français candidats possèdent les profils recherchés par les Algériens. Keolis, filiale de la Société nationale des chemins de fer (SNCF), est le premier opérateur privé de transport public de voyageurs en France. Présent dans de nombreux pays d'Europe, ce groupe a réalisé en 2006 un chiffre d'affaires de 2,5 milliards d'euros dont 40% à l'international. Dans les pays du Maghreb, Keolis est déjà présent au Maroc, via une filiale active dans le transport par bus et dans les chemins de fer. Pour sa part, RATP, avec un chiffre d'affaires de 3,7 milliards d'euros, est l'un des groupes de transports les plus importants en Europe. Son principal atout : son expérience dans la gestion du réseau de transports urbains parisiens (métro, bus, RER et tramway), considéré comme le plus performant au monde. Chaque jour, ce groupe transporte en effet plus de 9 millions de personnes, avec un taux d'incidents ou de retards très faible. La RATP, via ses filiales, est également présente dans 100 pays à travers le monde dans lesquels elle assure notamment des missions d'ingénierie. Depuis 2006, l'une de ces filiales, RATP Développement, conseille l'Entreprise du métro d'Alger. Une présence qui pourrait s'avérer décisive dans le processus d'attribution du contrat de gestion. Enfin, avec un chiffre d'affaires de près de 5 milliards d'euros en 2006, Veolia Transport est un géant mondial du secteur. Cette filiale du numéro un mondial de l'environnement et des services, Veolia (ex-Vivendi environnement) est présente dans tous les domaines liés au transport : métro, bus, taxis, tramway, trains touristiques, fret ferroviaire, transport à la demande... Elle emploie 72.000 personnes à travers le monde et gère notamment les métros de Stokholm en Suède et de Sydney en Australie.

Le nom du candidat retenu sera connu dans quelques mois. Mais une chose est d'ores et déjà sûre : le futur métro d'Alger sera géré par une entreprise française.

Rabah Yanis (Le Quotidien d'Oran)

[pcland31]

Et l'appétit de MHA pour les news du bled aussi ne se dément pas
merci

[Mha]

De rien pcland31 mais je préfère de loin tes contributions qui sont plus pertinentes et argumentées ,moi,je suis nul en info:22:

[pcland31]

la voix de la sagesse et de l'Humilité qui répond ...

sinon franchement lpour es travaux de construction du métro d'Alger ils en sont où ?

et es ce qu'il y aura d'autres villes qui vont bénéficier de ce moyen de transport ? si oui les quelles et quand ?

[Mha]

L'inauguration de la 1ere ligne se fera avant fin 2008 sinon ,il n'y a pas d'autres villes qui en bénéficieront;on a choisi la solution tramway pour les autres grandes villes algériennes,Annaba,Constantine et Oran.
Pour etre plus précis,j'ai trouvé un article du " Le Quotidien d'Oran"

Enfin le bout du tunnel
dimanche 29 octobre 2006.

Pour ceux qui doutent encore, le tunnel servant pour la ligne du métro Grande Poste/Haï Badr, dans la commune de Bachdjarah est bel est bien terminé. C’est le message qu’a voulu transmettre, hier, Mohamed Maghlaoui ministre des Transports, lors de la traversée par véhicule du tunnel reliant Haï Badr à la Grande Poste. La réalisation de ce projet d’envergure, ne tardera plus à se concrétiser et au 4e semestre 2008, la première ligne du métro d’Alger sera mise en service, selon les prévisions du ministère des Transports.
Restent la pose de rails et l’aménagement des 10 stations dont les travaux de génie civil sont achevés depuis août dernier.
Le groupement franco-espagnol composé de la société Siemens, de la société Vinci et de l’espagnole CAF, qui, à partir de janvier 2007, se changera de la pose des rails, du revêtement des murs, de l’aménagement des stations et de l’installation des systèmes de contrôle des équipements fixes électriques et électroniques, télécommunication, signalisation et du matériel roulant. Le contrat avec ces entreprises a été finalisé en janvier 2006.
Arrivé à la station Grande Poste où a été prévue une collation, le ministre des Transports, le sourire aux lèvres déclarera à l’adresse de la presse « vous voyez que le tunnel est fini et qu’on en est sorti au bout », avant d’indiquer que l’entreprise du métro d’Alger se prépare à des extensions. « Des jonctions, à partir de la station de Haï Badr vers El-Harrach (4 km) et vers Aïn Naâdja (3,6 km) et une 3e jonction qui reliera la Grande Poste à la Place des Martyrs (1,5 km) sont prévues pour 2009-2010 » a-t-il déclaré.
Il est à signaler que cette ligne n’a été effectivement entamée qu’en 1990 par les sociétés Cosider et Génisider qui ont eu le mérite de réaliser le creusement du tunnel sur une longueur de 4 km ainsi que la construction de 4 stations reliant la Grande Poste au Hamma.
Le second tronçon Hamma-Haï Badr n’a été relancé qu’en fin 2003 après la visite du chantier par le président de la République. Le groupement algéro-allemand Gamma s’est chargé de ce tronçon.
Quelques détails sur la fiche technique de cette ligne : l’on prévoit une capacité nominale de transport de 41.000 voyageurs par heure et par sens soit 150 millions de voyageurs par an.
Avec une vitesse maximale de 70 km/h et une vitesse commerciale de 28,5 km/h, les trains sont d’une capacité de 1.230 voyageurs chacun. 14 trains composés chacun de 6 voitures, assureront une desserte de 5h à 23h. Le coût du projet (équipement et génie civil) s’élève à 77 milliards de dinars, est-il indiqué.
Quant à l’exploitation et la maintenance du métro l’on précise qu’elles seront confiées, à travers un contrat de « délégation de gestion » à une société de renom internationale.
Salah-Eddine K. - Le Quotidien d’Oran