Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les algériens seraient-ils racistes ? ..le sommes nous?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les algériens seraient-ils racistes ? ..le sommes nous?

    Les algériens seraient-ils racistes ?
    immigration clandestine


    Par : Nabila Afroun


    “Je n’aurai jamais cru que les Africains étaient racistes entre eux.” Racisme. Le mot est fort et choquant. Pourtant, les Africains se comportent comme tel.
    “Et toi ! Le Noir ! Nigro ! Yal’kahlouche !” Ce sont les termes utilisés par les Algériens pour s’adresser aux Africains. Comme s’ils n’étaient pas Africains eux-mêmes. Comme s’ils étaient supérieurs.
    Djabraïl a développé une forme d’autisme. Tellement il a entendu des expressions à la limite du racisme. Face à cette situation, il ne veut plus rien entendre des Algériens. Djabraïl vit à La Casbah avec ses compatriotes maliens. Ils payent 100 DA la nuitée dans une maison vétuste, alors qu’ils gagnent 150 DA par jour. “C’est le seul endroit où on est acceptés, la majorité des hôtels refusent de prendre le risque de nous héberger”, confie-t-il. Djabraïl est un peu surpris lorsque nous lui avons posé cette question : “Comment se conduisent les Algériens avec vous ?” Il esquisse un sourire moqueur : “Je ne parlerai pas de la méchanceté des adultes. Nous y sommes habitués. Ce qui m'effraie, c'est le comportement des enfants. Que d’insultes dans leur bouche ! On ne peut plus marcher seul dans la rue, on s’arrange pour circuler tout le temps en groupe. Trop de haine. Trop d'agression. Je suis tellement scandalisé que je ne réponds plus à leur remarque.” Son copain Abedou-Allah rougit quand nous lui avons demandé de nous répéter les injures qu’ils subissent au quotidien. “Ces insultes raisonnent encore dans mes tympans, mais il m’est difficile de redire ces horreurs surtout devant une femme. C’est inimaginable de voir des anges débiter un tel venin. Je blâme leurs parents qui les ont éduqués dans la haine et l’intolérance.”
    Notre présence devient ainsi une occasion pour ces clandestins de raconter leur vie ici en Algérie. Un groupe d'immigrants de divers pays nous entoure. Ces personnes nous racontent à tour de rôle l’inhospitalité algérienne à laquelle ils sont confrontés. “J’étais en train de marcher lorsqu’un policier m’a interpellé pour une simple vérification de papiers. Je lui ai montré mon certificat de demandeur d’asile, il l’a déchiré puis il me l’a jeté au visage avant de m’embarquer en me bousculant. Il a fallu faire appel à l’UNHCR, qui a dû engager une avocate pour me sortir de prison”, confie l’un d’eux. Un Sénégalais abonde dans le même sens : “Je suis passé l'autre soir dans une ruelle, il y avait dans un coin un groupe d'adolescents. J'ai dit salam alikoum. Personne n'a daigné me rendre mon salut et certains me l'ont rendu avec des pierres.” Bouba, un Nigérien, dit : “Dans le bus, les gens semblent mal à l'aise en notre présence. Quand on entre dans un magasin pour acheter quelque chose, un article de 40 DA grimpe à 50, c’est à n’y rien comprendre !” Il nous parle longuement de sa galère dans les hôtels. “On se permet de fouiller notre petit bagage à notre insu. Souvent, on nous vole.” Certains se retrouvent sans aucun sou. Leur argent est souvent volé durant la traversée. À Dély Ibrahim, à quelques encablures du centre universitaire, des manœuvres et des travailleurs algériens nous accostent. “Engagez-nous, ne faites pas confiance aux Africains. On fait un meilleur boulot”, déclare un maçon algérien. Il précise qu’avec l’arrivée des immigrants, le marché de la maçonnerie a baissé. “On gagnait jusqu'à 1 200 DA par jour. À cause de ces Africains, le marché de la main-d’œuvre est tombé de moitié”, poursuit-il. Interrogé sur le lieu de regroupement des manœuvres étrangers, il refuse de nous indiquer l’endroit. “Je ne sais pas où ils se trouvent. Pourquoi vous insistez pour les voir ?” interroge-t-il. À quelques pas, dans une petite ruelle isolée, loin du regroupement des Algériens, les Africains se sont rassemblés. “Auparavant, on restait près de la fac pour se faire recruter à côté des manœuvres algériens, mais ils ont fini par nous chasser comme si c’était un endroit réservé pour eux. Nous nous sommes déplacés du côté de la supérette. Nous avons eu droit à une douche chaque matin pour nous éloigner”, dit Clément. Alors que le manœuvre algérien touche 700 DA la tâche, le travailleur africain n’a que 300 DA pour la même tâche.
    “Actuellement, je n’emploie pas d’Africains mais je fais appel à eux de temps en temps. Ils sont robustes, travailleurs et n’exigent pas un salaire excessif. Je les paye 25 DA par sac transporté, ça leur fait 150 Da par jour. C’est bien !” déclare Nacer, entrepreneur à La Casbah. Djabraïl travaille en ce moment chez khalti Zineb. Il nous confie qu’après avoir été exploité, il s’est fait embaucher par une dame. “Elle s’occupe de moi comme si j’étais un membre de sa famille, elle me donne à manger et me paye même les jours de repos”, confie-t-il. Khalti Zineb nous révèle qu’elle a engagé le jeune Malien, le temps de restaurer sa maison à La Casbah. “C’est mon fils qui l’a ramené suite au départ de notre manœuvre. Il travaille bien et moi je lui donne ce qu’il mérite. Je le paye 50 DA pour chaque course, sans oublier les travaux à l’intérieur de la maison. Il arrive à gagner jusqu'à 700 DA, comme notre ex-employé”, dit-elle. Par manque de pot, Youcef n’a pas eu la même chance. Il a travaillé chez un entrepreneur qui l’a exploité durant des mois avant de le livrer à la police. “Après un bref séjour en prison, j’ai été relâché. On se sent plus dépaysé en Algérie qu’en Europe”, conclut-il.

    N. A.

    source http://www.liberte-***********/edit_...e.php?id=66722
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

  • #2
    Ne généralisons pas.
    Il m'arrive d'apeller des amis noir "kontakenté" mais c'est de l'humour.Et eux ne se privent pas pour me donner des surnoms.
    Mais tout va bien dans le meilleur des mondes!
    "euh..hum hum...bon j'y vais: youuuuyouyouyouyouyouyouyouuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiii"

    Commentaire


    • #3
      Et des amis noirs en Tunisie disent la même chose. Et c'est pareil au Maroc. Et c'est le cas en France avec les immigrés arabes. Y a eu un temps il m'était difficile de me promener avec mon mari. J'ai honte car on est les premiers à crier au racisme!
      Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

      Dionysios Solomos

      Commentaire


      • #4
        Oui je crois que nous le sommes un peu ...Anotre manière ,à notre niveau
        Un exemple simple : Dans les années 90 , il y avait pénurie de professeurs en kabylie et mm partout car certains de peur d'être tués ont tout bonnememt arrêté de travailler ,ce qui a permis à certains chomeurs diplomés d'Université d'occuper leur place ...Ceci dit ,il y avait des professeurs de partout mais surtout de Batna ( chaouis ) ...Faut voir comment les gens les voyaient ,comment ils etaient traités et surtout gare à eux si l'un d'eux s'amourache d'une de leur filles ...

        Commentaire


        • #5
          Un article biaise, il ne cite que des mauvais cas, il y a bien des africains etrangers qui ont reussi en Algerie, j'ai fait l'ecole avec certains et je ne me souvient pas a l'epoque les avoir entendu parler de racisme.

          Commentaire


          • #6
            chwiya xenophobe plutôt que raciste parsque :

            "
            un Algérien, en ALgérie, en voyant un noir lui dit :"ya ennigrou", alors le noir qui comprend l'arab puisque c'est un algérien du sud, de Djanet précisement , lui répond "wech goult ya khou ?"
            alors l'autre s'excuse en disant " essmahli ya khou, hssabtek kahlouche" !!!!!!

            "

            Commentaire


            • #7
              Une fois ,on etait un groupe de filles sur le chemin de la Fac ,une d'entre elle en regardant un noir dis :
              - "walimt batendjal "
              Le mec la regarde d'un air amusé et lui repond:
              - "o moins batten jal ça se mounj mmzelle "
              C'est normal que les africains qui viennent etudier chez nous ne se plaignaient pas car justemment contrairement à nous ,eux étudiaient
              et surtout se faisaient trés petits

              Commentaire


              • #8
                Il existe une region en kabylie ...SOUAMAA où les habitants sont connus par leur couleur de peau foncé et leur métier de chartutiers (iguedzerens)...
                Vous savez qoi : les gens villages alentours notables inclus ne mariaient pas leur filles à ces gens ...

                Commentaire


                • #9
                  ya des aafricains avec nous a l universite de constantine mais ils n etaient jamais hante par les algeriens !!!
                  le racisme c meme ILLICITE !!! fau eduquer sa

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X