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C’est hier que les candidats au BEM de cette année ont entamé les épreuves d’éducation sportive, de dessin et de musique, conformément à la décision du ministre de l’Education prise dans le cadre de la réforme du secteur. Il en est de même pour les candidats au bac qui passent depuis hier l’épreuve obligatoire de l’éducation sportive.
Toutes les épreuves s’achèveront le 20 mai prochain. A Alger centre, le directeur de l’académie d’Alger centre, M. Mesbah Slimane, a effectué une visite d’inspection dans une partie des dix centres d’examen retenus, où 10 180 candidats au baccalauréat scolarisés sont appelés à subir l’épreuve de l’éducation physique.
Les candidats libres, au nombre de 3 374 (1 750 filles et 1 624 garçons), sont convoqués à partir du 9 mai. La même échéance est fixée aux candidats libres au BEM. Le programme des épreuves a été tracé d’une manière à faire libérer les élèves scolarisés pour qu’ils se concentrent mieux sur les épreuves écrites.
Les candidats au BEM subiront donc les épreuves écrites à partir du 3, et le 9 juin pour le bac. Soulignons que l’académie d’Alger centre a préféré entamer tôt les épreuves pour libérer les écoles qui seront réquisitionnées par la suite pour les besoins des élections législatives du 17 mai.
Lors de notre visite hier dans des centres d’examen, les candidats que nous avons abordés se disaient satisfaits du déroulement des épreuves, du moins pour ce premier jour. Tout a été prévu en cas d’accidents avec la présence d’équipes médicales et des éléments de la Protection civile au niveau de tous les centres.
Les futurs bacheliers composent dans quatre disciplines sportives : lancer du poids, la longueur, le circuit et la vitesse. Pour les candidats au BEM, deux des trois disciplines seulement sont obligatoires. Par contre, et pour la deuxième année consécutive, les établissements scolaires n’ont pu respecter la règle de la mixité, pourtant exigée par le ministre.
Selon l’inspecteur du sport de l’académie d’Alger centre, techniquement parlant, il est impossible d’organiser ces épreuves dans la mixité, dans la mesure où il ne s’agit pas de mêmes exigences pour les garçons et les filles. En ce qui concerne les candidats au BEM, les premiers à subir cet examen, ils ont entamé, le premier jour, et dans de bonnes conditions, les épreuves de dessin et de musique, selon M. Mesbah, qui a relevé toutefois quelques cas de désorganisation dus au fait que c’est une première dans le cursus scolaire.
Au lycée Omar-Racim, centre d’examen pour la musique, les candidats sont passés par trois ateliers, à savoir le chant, la théorie de musique ainsi que l’oreille musicale, où chaque candidat a eu droit à des questions spécifiques. Contrairement aux autres épreuves classiques, les candidats ne semblent pas du tout angoissés.
Pour eux, ces épreuves restent une chance supplémentaire pour «gonfler leur moyenne du BEM». Effectivement, la note obtenue en musique ou en dessin sera comptabilisée dans la moyenne générale du BEM, si l’élève réussit toutefois à décrocher une note générale égale ou supérieure à 10.
Pour l’épreuve de tamazight, matière au choix dans le cycle moyen, l’examen qui aura lieu à partir du 3 juin est obligatoire et la moyenne obtenue sera systématiquement prise en compte. Faute de moyens, la musique et le dessin ne seront pas obligatoires Les deux matières optionnelles, introduites depuis cette année dans l’examen du BEM, le dessin et la musique, ne seront, du moins pas avant quelques années, obligatoires dans le cursus scolaire.
Cela est dû, selon certains responsables du ministère de l’Education, à l’absence de moyens pédagogiques. Pour obliger l’élève à suivre un programme de dessin ou de musique, comme matière officielle, il faut, selon toujours notre source, assurer un encadrement et des équipements adéquats, ce que nous sommes incapables d’offrir aujourd’hui.
- Le Jeune Independant
Toutes les épreuves s’achèveront le 20 mai prochain. A Alger centre, le directeur de l’académie d’Alger centre, M. Mesbah Slimane, a effectué une visite d’inspection dans une partie des dix centres d’examen retenus, où 10 180 candidats au baccalauréat scolarisés sont appelés à subir l’épreuve de l’éducation physique.
Les candidats libres, au nombre de 3 374 (1 750 filles et 1 624 garçons), sont convoqués à partir du 9 mai. La même échéance est fixée aux candidats libres au BEM. Le programme des épreuves a été tracé d’une manière à faire libérer les élèves scolarisés pour qu’ils se concentrent mieux sur les épreuves écrites.
Les candidats au BEM subiront donc les épreuves écrites à partir du 3, et le 9 juin pour le bac. Soulignons que l’académie d’Alger centre a préféré entamer tôt les épreuves pour libérer les écoles qui seront réquisitionnées par la suite pour les besoins des élections législatives du 17 mai.
Lors de notre visite hier dans des centres d’examen, les candidats que nous avons abordés se disaient satisfaits du déroulement des épreuves, du moins pour ce premier jour. Tout a été prévu en cas d’accidents avec la présence d’équipes médicales et des éléments de la Protection civile au niveau de tous les centres.
Les futurs bacheliers composent dans quatre disciplines sportives : lancer du poids, la longueur, le circuit et la vitesse. Pour les candidats au BEM, deux des trois disciplines seulement sont obligatoires. Par contre, et pour la deuxième année consécutive, les établissements scolaires n’ont pu respecter la règle de la mixité, pourtant exigée par le ministre.
Selon l’inspecteur du sport de l’académie d’Alger centre, techniquement parlant, il est impossible d’organiser ces épreuves dans la mixité, dans la mesure où il ne s’agit pas de mêmes exigences pour les garçons et les filles. En ce qui concerne les candidats au BEM, les premiers à subir cet examen, ils ont entamé, le premier jour, et dans de bonnes conditions, les épreuves de dessin et de musique, selon M. Mesbah, qui a relevé toutefois quelques cas de désorganisation dus au fait que c’est une première dans le cursus scolaire.
Au lycée Omar-Racim, centre d’examen pour la musique, les candidats sont passés par trois ateliers, à savoir le chant, la théorie de musique ainsi que l’oreille musicale, où chaque candidat a eu droit à des questions spécifiques. Contrairement aux autres épreuves classiques, les candidats ne semblent pas du tout angoissés.
Pour eux, ces épreuves restent une chance supplémentaire pour «gonfler leur moyenne du BEM». Effectivement, la note obtenue en musique ou en dessin sera comptabilisée dans la moyenne générale du BEM, si l’élève réussit toutefois à décrocher une note générale égale ou supérieure à 10.
Pour l’épreuve de tamazight, matière au choix dans le cycle moyen, l’examen qui aura lieu à partir du 3 juin est obligatoire et la moyenne obtenue sera systématiquement prise en compte. Faute de moyens, la musique et le dessin ne seront pas obligatoires Les deux matières optionnelles, introduites depuis cette année dans l’examen du BEM, le dessin et la musique, ne seront, du moins pas avant quelques années, obligatoires dans le cursus scolaire.
Cela est dû, selon certains responsables du ministère de l’Education, à l’absence de moyens pédagogiques. Pour obliger l’élève à suivre un programme de dessin ou de musique, comme matière officielle, il faut, selon toujours notre source, assurer un encadrement et des équipements adéquats, ce que nous sommes incapables d’offrir aujourd’hui.
- Le Jeune Independant