AlgériePart Plus 15 December 2020
L’Algérie n’est pas du tout un pays qui aime accueillir les minorités ethniques et religieuses sur son territoire. Preuve en est, l’Algérie a été classée en 2020 parmi les 5 pires pays au monde concernant la tolérance vis-à-vis des minorités religieuses et ethniques. En effet, l’Algérie arrive au 162e rang mondial sur 167 pays répartis à travers la planète et étudiés par un rapport très approfondi publié par le think tank britannique The Legatum Institute.
En effet, le célèbre think tank britannique le Legatum Institute, un think-tank indépendant basé à Londres et financé par le fonds international d’investissement Legatum, a planché sur la tolérance sociale à travers 167 pays de la planète. La tolérance sociale est la capacité de respect d’une personne ou d’un groupe devant ce qui diffère de ses valeurs morales ou des normes établies par la société. Cette importante catégorie sociologique a été intégrée par le think tank britannique à son gros rapport annuel intitulé le “Prosperity index report”. Ce gros classement global permet de comparer les performances relatives de chaque pays en termes de prospérité globale, qui se base sur 12 piliers tels que la santé, l’éducation et le capital social, ainsi que les 66 éléments au sein des piliers.
“L’indice de prospérité Legatum” classe ainsi 167 pays à travers le monde selon leur degré de prospérité. Mais la prospérité est définie sur la base de douze critères clés que sont la sécurité, les libertés individuelles, la gouvernance, le capital social, l’environnement de l’investissement, les conditions entrepreneuriales, l’accès au marché et la qualité des infrastructures, la qualité économique, les conditions de vie, la santé publique, l’éducation et l’environnement naturel. Malheureusement, l’Algérie se classe très mal dans chacun des douze critères déterminant le classement global.
Malheureusement dans le chapitre de la tolérance sociale, l’Algérie ne brille pas par des notes ou appréciations encourageantes. Bien au contraire, l’Algérie donne d’elle-même l’image d’un pays fermé, intolérance et hostiles aux personnes issues des cultures différentes des croyances dominantes dans le pays.
Preuve en est, dans la sous-catégorie tolérance vis-à-vis des minorités culturelles et ethniques, l’Algérie est classée parmi les pires pays au monde ! Notre pays se classe au 162e rang mondial sur 167 nations à travers le monde. Il est légitime de douter ou de remettre en cause les conclusions négatives de ce rapport international. Mais on ne peut pas nier que l’intolérance est un fléau qui ravage l’Algérie ces dernières. Les personnes appartenant à des minorités ayant des croyances qui divergent avec celles de la majorité des Algériens souffrent d’une répression rarement égalée dans le monde.
Prenons l’exemple des Ahmadis, cette mouvance religieuse ultra-minoritaire en Algérie, dont les adeptes ont subi des campagnes d’intimidation d’une rare violence. Entre 2017 et 2018, des dizaines d’Ahmadis ont été poursuivis et condamnés à des peines de prison ferme.
Le chef de la communauté des Ahmadis d’Algérie, Mohamed Fali, avait été condamné mercredi 13 septembre 2017 à six mois de prison avec sursis pour « offense au Prophète et à l’Islam ».
En décembre 2017, une cinquantaine d’ahmadis ont comparu en décembre au cours de huit nouveaux procès à l’encontre de cette minorité religieuse. Quatre procès contre 18 ahmadis se sont durant toute l’année 2018. En 2016, Amnesty International s’est mobilisée autour de Slimane Bouhafs, un chrétien évangélique kabyle âgé de 49 ans, condamnée à la de prison ferme pour des publications sur le réseau social Facebook « portant atteinte à l’islam et au prophète Mohammed ». Les exemples sont encore légion. L’Algérie est réellement un pays particulièrement hostile aux personnes entretenant des croyances différentes des autres 44 millions d’Algériennes et d’Algériens. Ce classement chaotique est-il ainsi une véritable surprise ?
L’Algérie n’est pas du tout un pays qui aime accueillir les minorités ethniques et religieuses sur son territoire. Preuve en est, l’Algérie a été classée en 2020 parmi les 5 pires pays au monde concernant la tolérance vis-à-vis des minorités religieuses et ethniques. En effet, l’Algérie arrive au 162e rang mondial sur 167 pays répartis à travers la planète et étudiés par un rapport très approfondi publié par le think tank britannique The Legatum Institute.
En effet, le célèbre think tank britannique le Legatum Institute, un think-tank indépendant basé à Londres et financé par le fonds international d’investissement Legatum, a planché sur la tolérance sociale à travers 167 pays de la planète. La tolérance sociale est la capacité de respect d’une personne ou d’un groupe devant ce qui diffère de ses valeurs morales ou des normes établies par la société. Cette importante catégorie sociologique a été intégrée par le think tank britannique à son gros rapport annuel intitulé le “Prosperity index report”. Ce gros classement global permet de comparer les performances relatives de chaque pays en termes de prospérité globale, qui se base sur 12 piliers tels que la santé, l’éducation et le capital social, ainsi que les 66 éléments au sein des piliers.
“L’indice de prospérité Legatum” classe ainsi 167 pays à travers le monde selon leur degré de prospérité. Mais la prospérité est définie sur la base de douze critères clés que sont la sécurité, les libertés individuelles, la gouvernance, le capital social, l’environnement de l’investissement, les conditions entrepreneuriales, l’accès au marché et la qualité des infrastructures, la qualité économique, les conditions de vie, la santé publique, l’éducation et l’environnement naturel. Malheureusement, l’Algérie se classe très mal dans chacun des douze critères déterminant le classement global.
Malheureusement dans le chapitre de la tolérance sociale, l’Algérie ne brille pas par des notes ou appréciations encourageantes. Bien au contraire, l’Algérie donne d’elle-même l’image d’un pays fermé, intolérance et hostiles aux personnes issues des cultures différentes des croyances dominantes dans le pays.
Preuve en est, dans la sous-catégorie tolérance vis-à-vis des minorités culturelles et ethniques, l’Algérie est classée parmi les pires pays au monde ! Notre pays se classe au 162e rang mondial sur 167 nations à travers le monde. Il est légitime de douter ou de remettre en cause les conclusions négatives de ce rapport international. Mais on ne peut pas nier que l’intolérance est un fléau qui ravage l’Algérie ces dernières. Les personnes appartenant à des minorités ayant des croyances qui divergent avec celles de la majorité des Algériens souffrent d’une répression rarement égalée dans le monde.
Prenons l’exemple des Ahmadis, cette mouvance religieuse ultra-minoritaire en Algérie, dont les adeptes ont subi des campagnes d’intimidation d’une rare violence. Entre 2017 et 2018, des dizaines d’Ahmadis ont été poursuivis et condamnés à des peines de prison ferme.
Le chef de la communauté des Ahmadis d’Algérie, Mohamed Fali, avait été condamné mercredi 13 septembre 2017 à six mois de prison avec sursis pour « offense au Prophète et à l’Islam ».
En décembre 2017, une cinquantaine d’ahmadis ont comparu en décembre au cours de huit nouveaux procès à l’encontre de cette minorité religieuse. Quatre procès contre 18 ahmadis se sont durant toute l’année 2018. En 2016, Amnesty International s’est mobilisée autour de Slimane Bouhafs, un chrétien évangélique kabyle âgé de 49 ans, condamnée à la de prison ferme pour des publications sur le réseau social Facebook « portant atteinte à l’islam et au prophète Mohammed ». Les exemples sont encore légion. L’Algérie est réellement un pays particulièrement hostile aux personnes entretenant des croyances différentes des autres 44 millions d’Algériennes et d’Algériens. Ce classement chaotique est-il ainsi une véritable surprise ?
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