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Vox commente, à sa manière, la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara. Selon les médias ibériques, le porte-parole de la formation d’extrême droite, l’eurodéputé Jorge Buxadé, a décoché des flèches en direction du gouvernement de coalition de gauche de Pedro Sanchez, assurant que la décision de l’administration Trump met en évidence le recul de l’Espagne sur la scène internationale.
«L’'Espagne a cessé d'être importante pour les Etats-Unis alors qu’ils considèrent le Maroc comme un partenaire plus fiable.»
Jorge Buxadé
L’eurodéputé a estimé que Madrid paie, ainsi, le prix d’une ligne idéologique adoptée par José Luis Zapatero et à laquelle adhère Pedro Sanchez, consistant à «se séparer, se distancier et dénigrer les présidents des Etats-Unis». Cette politique anti-Washington s’est avérée «préjudiciable» pour les intérêts des Espagnols, a-t-il dénoncé.
Il a alerté que le Royaume-Uni pourrait être le prochain sur la liste. «Ce sera, alors, un coup dur pour les agriculteurs et les pêcheurs espagnols». Pour mémoire, Rabat et Londres avaient conclu, en octobre 2019, un accord d’association économique intégrant les produits du Sahara occidental. Ce nouveau partenariat a déjà eu l’approbation du gouvernement El Othmani, lors de sa réunion du 11 juin dernier.
La thèse de la perte d'influence à l'international pointée par Vox est également défendue par le Parti Populaire. Dans son livre intitulé «Mémoires non-conformistes d’un politique de l'extrême centre», l’ancien ministre des Affaires étrangères, José Manuel García-Margallo (2011-2016) avait révélé que les Etats-Unis sous Georges W. Bush avaient examiné le projet de transférer ses deux bases militaires (Rota et Moron cédées en 1953 sous la dictature de Franco) installées sur le territoire espagnol vers le Maroc en riposte à la politique anti-américaine des socialistes.
«L’'Espagne a cessé d'être importante pour les Etats-Unis alors qu’ils considèrent le Maroc comme un partenaire plus fiable.»
Jorge Buxadé
L’eurodéputé a estimé que Madrid paie, ainsi, le prix d’une ligne idéologique adoptée par José Luis Zapatero et à laquelle adhère Pedro Sanchez, consistant à «se séparer, se distancier et dénigrer les présidents des Etats-Unis». Cette politique anti-Washington s’est avérée «préjudiciable» pour les intérêts des Espagnols, a-t-il dénoncé.
Il a alerté que le Royaume-Uni pourrait être le prochain sur la liste. «Ce sera, alors, un coup dur pour les agriculteurs et les pêcheurs espagnols». Pour mémoire, Rabat et Londres avaient conclu, en octobre 2019, un accord d’association économique intégrant les produits du Sahara occidental. Ce nouveau partenariat a déjà eu l’approbation du gouvernement El Othmani, lors de sa réunion du 11 juin dernier.
La thèse de la perte d'influence à l'international pointée par Vox est également défendue par le Parti Populaire. Dans son livre intitulé «Mémoires non-conformistes d’un politique de l'extrême centre», l’ancien ministre des Affaires étrangères, José Manuel García-Margallo (2011-2016) avait révélé que les Etats-Unis sous Georges W. Bush avaient examiné le projet de transférer ses deux bases militaires (Rota et Moron cédées en 1953 sous la dictature de Franco) installées sur le territoire espagnol vers le Maroc en riposte à la politique anti-américaine des socialistes.
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