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Pourquoi l’Algérie ne doit absolument pas perdre la guerre des gazoducs

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  • Pourquoi l’Algérie ne doit absolument pas perdre la guerre des gazoducs

    Chute des revenus en devises en provenance des exportations des hydrocarbures, chute de la production, paralysie de plusieurs projets stratégiques, l’année 2020 fut totalement catastrophique pour l’Algérie concernant son secteur de l’énergie. Aujourd’hui, elle doit relever un nouveau défi : la guerre des gazoducs qu’elle ne doit surtout pas perdre pour ne pas aggraver ses pertes financières et son déclassement en tant que puissance énergétiques méditerranéennes et africaines. Explications.

    Depuis le 15 décembre dernier, une information capitale est passée quasiment inaperçue en Algérie. Et pourtant, elle risque de marquer un tournant majeur dans le futur de l’économie des hydrocarbures en Afrique et en Méditerranée. Des experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont recommandé, le 10 décembre, la fusion du projet de gazoduc Maroc – Nigeria (Nigeria-Morocco Gas Pipeline en anglais, NMGP) et le Projet d’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (West African Gas Pipeline Expansion Project en anglais, Wagpep). Cette recommandation a été faite au terme d’une rencontre des acteurs du secteur énergétique tenue les 9 et 10 décembre à Ouagadougou, au Burkina Faso, d’après un communiqué publié par l’institution sous-régionale.

    Ces acteurs ont recommandé de poursuivre les discussions avec les promoteurs du projet NMGP en vue de la conclusion d’un mémorandum d’entente devant permettre d’aboutir à l’étude détaillée d’un projet unique de gazoduc en Afrique de l’Ouest. A la fin de leurs travaux, les participants ont demandé à ce que les études à conduire pour le projet de Gazoduc incluent l’analyse de faisabilité pour la fusion des deux projets en un projet unique et que les résultats soient présentés aux Etats membres en vue d’une décision finale.

    Cette information est une véritable avancée pour le méga-projet du gazoduc Maroc – Nigeria, long de 5 660 km, qui permettre de distribuer le gaz nigérian aux pays d’Afrique de l’Ouest et au Maroc, jusqu’en Europe, en couvrant 16 pays africains. Il est mis en oeuvre par l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (Onhym) et la Compagnie pétrolière nationale du Nigeria (Nigerian National Petroleum Corporation en anglais, NNPC).

    Présenté comme étant un projet “à caractère stratégique et structurant” qui constitue “la pierre angulaire de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest et un catalyseur du développement socio-économique de tous les pays de la région”, Ce méga-projet est le fer de lance de la diplomatie marocaine en Afrique et menace directement les intérêts, voire l’existence même du fameux projet algérien du Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP) qui est encore à l’étude de faisabilité et la promotion. Ce méga-projet date des années 80 et il n’a jamais, malheureusement, avancé. L’accord concrétisant la mise en œuvre du gazoduc trans-saharien n’a été signé que le 3 juillet 2009 par les gouvernements du Niger, du Nigeria et de l’Algérie.

    Il devait être financé par des institutions comme la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque mondiale, la Société financière internationale (SFI) et autres sponsors comme d’éventuels acheteurs et producteurs comme le géant russe Gazprom qui avait manifesté son intérêt pour ce projet en 2010. En juillet 2016, à l’occasion du 27e sommet ordinaire de l’Union africaine, le Nigéria réaffirme sa volonté d’engager le lancement du gazoduc trans-saharien, prévus d’être détenu à 90% par Sonatrach et la NNPC, et à 10% par la Compagnie nationale du pétrole du Niger.

    Or, excepté des annonces, rien de concret n’a été décidé à cause notamment de l’instabilité régulière de l’Algérie dans le secteur de l’énergie depuis le départ de Chakib Khelil fin mai 2010. Les multiples scandales de corruption ayant ébranlé Sonatrach de 2011 jusqu’à 2016 ont totalement provoqué le gel pur et simple de ce méga-projet stratégique. Et pourtant, les enjeux sont tout simplement énormes. Avec ses deux précédents gazoducs qui sont Medgaz et Galsi, ce méga-projet de TSGP devait permettre à l’Algérie de devenir un hub gazier incontournable dans toute la Méditerranée. Et pour cause, le TSGP devait réaliser le rêver de l’Algérie de se doter d’un projet d’interconnexion gazière euro-africain. Ainsi, avec ses importantes réserves jumelées à celles du Nigeria, l’Algérie aurait pu conquérir le marché européen et s’imposer comme le fournisseur privilégiée d’une Europe cherchant désespérément à s’émanciper de de l’emprise russe, la Russie fournit 36% du gaz importé par l’Europe, devant la Norvège (23%), les autres fournisseurs de GNL (10%) et l’Algérie (7%).

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  • #2

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    • #3
      Ce gars cherche des vues, fait du sensationnel.
      ...

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      • #4
        Abdou Semmar l'agent du makhzen...au moins lui montre son visage....

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        • #5
          La vérité est dure à accepter tout ce qu' il dis est vrai sinon prouve le contraire

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          • #6
            La vérité est dure à accepter tout ce qu' il dis est vrai sinon prouve le contraire!

            Si cela te satisfait c'est que la prestation est à la hauteur du coût payé par la makhzen!

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