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La capacité d’emmagasinement globale des barrages hydrauliques de la wilaya de Bouira avoisine un milliard de m3
AMAR FEDJKHI 16 DÉCEMBRE 2020
D’une capacité de stockage de 640 millions dem3, le barrage Koudiat Acerdoune, réalisé dans la commune de Malla, sur les hauteurs de Lakhdaria, à l’ouest de la wilaya de Bouira, assurant à lui seul l’approvisionnement en eau potable de quelque 26 communes des wilayas de Bouira, du sud de Tizi Ouzou, de M’sila et Médéa, soit une population de 487 000 âmes, enregistre une légère remontée de son niveau de remplissage.
L’apport des premières pluies survenues depuis le début du mois en cours est insuffisant, a estimé le directeur des ressources en eau de la wilaya de Bouira. Le volume actuel dans le barrage est de 78 millions de m3, soit moins de 15% de sa capacité globale.
Une situation qui inquiète la population locale et les autorités. Il faut préciser que le niveau de remplissage des trois barrages que compte la wilaya mobilisant un volume d’emmagasinement avoisinant 1 milliard de m3, ne cesse de baisser, et ce, depuis plusieurs années, en raison de la faible pluviométrie. Le taux de remplissage du barrage de Tilesdit dans la commune de Bechloul est de 73%, a fait savoir le DRE de Bouira, Ismail Abdelkrim, avec qui nous nous sommes entretenus de la situation du secteur dans la wilaya. Le barrage hydraulique de Tilesdit alimente, pour rappel, 16 communes des deux wilayas de Bouira et de Bordj Bou Arreridj.
Craignant des situations difficiles, les services de l’Algérienne des eaux (ADE) ont recouru à des restrictions dans l’alimentation des foyers. «Désormais, l’eau ne coulera pas la nuit pour les communes qui sont alimentées auparavant 24 heures sur 24, à l’image de Kadiria, Djebahia et Aomar», a précisé notre interlocuteur. Evoquant le cas des communes de Guerrouma, Malla et Zbarbar non encore raccordées aux eaux du barrage de Koudiat Acerdoune, mis en eau au début de l’année 2009, le responsable a précisé que la solution pouvant mettre fin au calvaire des populations de la région réside dans l’acquisition d’une station de traitement monobloc.
Le projet n’est pas encore lancé. Les citoyens continuent de s’alimenter via les eaux souterraines. Pendant une longue période de l’année, l’eau se fait rare. «Le but recherché par la mise en place des stations monobloc est l’augmentation du volume traité des barrages», a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, ce sont les fuites d’eau et la vétusté du réseau de distribution qui pose problème. Des quartiers de plusieurs communes, notamment du chef-lieu de wilaya baignent dans les eaux provenant des fuites du réseau. En dépit des quantités importantes du liquide vital qui se perdent dans la nature, les travaux de réparation tardent à être lancés.
ALGÉRIE
EL WATAN
AMAR FEDJKHI 16 DÉCEMBRE 2020
D’une capacité de stockage de 640 millions dem3, le barrage Koudiat Acerdoune, réalisé dans la commune de Malla, sur les hauteurs de Lakhdaria, à l’ouest de la wilaya de Bouira, assurant à lui seul l’approvisionnement en eau potable de quelque 26 communes des wilayas de Bouira, du sud de Tizi Ouzou, de M’sila et Médéa, soit une population de 487 000 âmes, enregistre une légère remontée de son niveau de remplissage.
L’apport des premières pluies survenues depuis le début du mois en cours est insuffisant, a estimé le directeur des ressources en eau de la wilaya de Bouira. Le volume actuel dans le barrage est de 78 millions de m3, soit moins de 15% de sa capacité globale.
Une situation qui inquiète la population locale et les autorités. Il faut préciser que le niveau de remplissage des trois barrages que compte la wilaya mobilisant un volume d’emmagasinement avoisinant 1 milliard de m3, ne cesse de baisser, et ce, depuis plusieurs années, en raison de la faible pluviométrie. Le taux de remplissage du barrage de Tilesdit dans la commune de Bechloul est de 73%, a fait savoir le DRE de Bouira, Ismail Abdelkrim, avec qui nous nous sommes entretenus de la situation du secteur dans la wilaya. Le barrage hydraulique de Tilesdit alimente, pour rappel, 16 communes des deux wilayas de Bouira et de Bordj Bou Arreridj.
Craignant des situations difficiles, les services de l’Algérienne des eaux (ADE) ont recouru à des restrictions dans l’alimentation des foyers. «Désormais, l’eau ne coulera pas la nuit pour les communes qui sont alimentées auparavant 24 heures sur 24, à l’image de Kadiria, Djebahia et Aomar», a précisé notre interlocuteur. Evoquant le cas des communes de Guerrouma, Malla et Zbarbar non encore raccordées aux eaux du barrage de Koudiat Acerdoune, mis en eau au début de l’année 2009, le responsable a précisé que la solution pouvant mettre fin au calvaire des populations de la région réside dans l’acquisition d’une station de traitement monobloc.
Le projet n’est pas encore lancé. Les citoyens continuent de s’alimenter via les eaux souterraines. Pendant une longue période de l’année, l’eau se fait rare. «Le but recherché par la mise en place des stations monobloc est l’augmentation du volume traité des barrages», a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, ce sont les fuites d’eau et la vétusté du réseau de distribution qui pose problème. Des quartiers de plusieurs communes, notamment du chef-lieu de wilaya baignent dans les eaux provenant des fuites du réseau. En dépit des quantités importantes du liquide vital qui se perdent dans la nature, les travaux de réparation tardent à être lancés.
ALGÉRIE
EL WATAN