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Hassi-Messaoud face caché Pétrole et Bidonville

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  • Hassi-Messaoud face caché Pétrole et Bidonville

    La délinquance prospère dans la ville du pétrole


    La face cachée de Hassi-Messaoud

    Cette ville s’étant développée de façon fulgurante a connu des moments houleux et continue de vivre des formes de criminalité, parfois, plus graves qu’ailleurs.

    “Qu’il est long, qu’il est loin ton chemin papa”, fredonnai-je à mon compagnon, le chauffeur de la gendarmerie qui nous a toujours accompagnés dans nos missions. Je pense évidemment à tous ces pères que différentes raisons ont contraints à quitter leur famille pour venir dans cette lointaine contrée trimer dans les champs pétrolifères, jadis Eldorado des non-nantis. En sortant du carrefour de Metlili, la route vers Ouargla s’étire à l’infini. Hormis quelques rares tronçons d’à peine un ou deux kilomètres, la route n’a pas changé de décor. Plutôt si, l’asphalte qui garnissait “triq el wahda” (la route de l’Unité africaine), dans les années 1970, semble fatiguée, usée par les milliers de tonnes qui la traversent quotidiennement. La monotonie de l’itinéraire m’oblige à faire un peu d’animation, histoire de tenir au plus haut la vigilance du chauffeur d’autant que les voitures ne se croisent pas toutes les dix secondes.
    Une raison pour faire de la vitesse qui, selon les autorités locales, constitue non seulement la première cause des accidents, mais également ces derniers sont généralement mortels. À Ouargla, nous sommes attendus par les responsables du groupement régional et de wilaya pour assister à des descentes dans les quartiers réputés chauds de cette immense wilaya de plus de 118 000 km2. Hassi Messaoud, avec ses 18 000 km2, la diversité de sa population et le pôle économique du pays qu’elle représente, est tout indiquée pour une “virée”.
    La deuxième daïra après Touggourt en matière d’habitants mais de plus grande importance eu égard au nombre de puits de pétrole. En compagnie du très dynamique commandant de la compagnie territoriale, le capitaine Mohamed Bouslimani, nous assistons aux descentes dans les quatre points ciblés, à savoir le boulevard, allusion faite à l'artère qui traverse la ville, le marché, la zone industrielle et le quartier dit SNTV.
    Parler de criminalité à Hassi-Messaoud reste tout de même un mot fort en comparaison à d’autres villes, notamment du nord du pays.
    Toutefois, cette ville qui a évolué avec le temps a connu dans un proche passé des moments houleux et continue à vivre des formes de criminalité parfois plus graves qu’ailleurs. C’est du moins ce que confirme le commandant de groupement, le lieutenant-colonel Benaâmane, que nous avons rencontré avec plaisir, lui qui avait dirigé ces dernières années le groupement d’Oran avec une très grande dextérité. Il nous apprend, en effet, qu’un phénomène est apparu depuis un certain temps et concerne le vol de 4x4. Entre 2006 et le début de l’année en cours, pas moins de 43 véhicules tout-terrains, des Hilux particulièrement, ont été volés. Quand on sait qu’un de ces véhicules est cédé, sans papiers, pour la somme rondelette de 450 millions de centimes, il est aisé de deviner que ceux qui organisent ces vols sont loin d’être pauvres. Seulement, il y a anguille sous roche.
    Le lieutenant-colonel s’interroge sur l’attitude qui prête à équivoque des sociétés victimes de ce genre de vol. “Comment peut-on interpréter le refus de certaines sociétés de respecter la réglementation dès lors qu’il s’agit pour elles d’engager des sociétés de gardiennage ? Comment expliquer aussi le fait que des chauffeurs ne se donnent aucune peine pour résister à des braquages ? Certaines victimes exagèrent dans la description de leurs agresseurs en parlant d’armes blanches et même à feu alors qu’il n’en est rien”, commente l’officier supérieur. Mais l’on saura que ce phénomène est en train de reculer. Depuis deux mois, il n’a été enregistré aucun cas de vol de véhicule au niveau des sociétés. Réveil tardif ? Plus de vigilance ? Il faut attendre quelques mois pour en tirer la conclusion.
    El-haïcha, la bête immonde
    Le plus grand mal de Hassi-Messaoud provient de ce fameux quartier cosmopolite fait de bric et de broc. Un immense bidonville qui a fait parler de lui en 2001 et 2002. Des émeutes, nées d’une colère que les autorités locales avaient du mal à contenir. Avec le temps, les choses se sont estompées quelque peu, mais le volcan risque à tout moment de se réveiller. Les habitants ne veulent surtout pas entendre parler de déménagement. Et pour cause, la majorité, pour ne pas dire la totalité, des familles vivent du centre de Hassi-Messaoud, 305 familles vivent pratiquement de la revente des déchets de métaux rejetés par la zone industrielle. La décision de débidonvilliser Hassi-Messaoud tarde à être appliquée, en raison probablement de ce problème pour lequel les autorités tentent de trouver une solution pacifique. Dans tous les cas de figure, la décision de délocaliser la ville de Hassi-Messaoud est, nous dit-on, irrévocable. La ville sera construite du côté d’Oued El Maraâ (Touggourt), où un programme de 22 000 logements est prévu. Le chef-lieu de la wilaya absorbera une bonne partie des bidonvilles de Hassi-Messaoud. Il faut savoir toutefois que le quartier El-Haïcha n’est pas le seul à connaître un taux élevé de criminalité.
    Les quartiers 1 850-Logements à l’Est et 136-Logements au Nord ont également cette réputation sinistre. Les agresseurs issus de ces quartiers commettent leurs forfaits en portant des “litham” (cagoules).
    Récemment, un groupe de malfaiteurs, en possession d’armes blanches et muni de téléphones portables Thoraya, a été appréhendé. À la sortie de la ville, une halte s’impose à Bir Messaoud, là où l’un des habitants de la région avait, au milieu des années 1950, découvert fortuitement, alors qu’il cherchait de l’eau, le liquide visqueux qu’est l’or noir. L’opération, la quatrième depuis le début de cette année, a été menée par 130 gendarmes, groupes cynophiles compris. Sur 236 personnes identifiées, 4 ont été arrêtées dont une recherchée en vertu d’un mandat de justice. Pour ce qui est de la criminalité au niveau de la wilaya, les statistiques du premier trimestre 2007 font état de 15 crimes, 154 délits et 68 infractions diverses. En matière de crime organisé, il a été enregistré 13 arrestations, dont un mandat de dépôt, 14 663 cartouches de cigarettes et 4 véhicules saisis. De même que les services compétents ont récupéré 4 kg de kif traité. Pour ce qui est de la falsification de papiers de véhicules, deux affaires, traitées, ont conduit à l’arrestation de 5 personnes, dont 4 placées sous mandat de dépôt et la récupération de deux véhicules.
    Par ailleurs, durant cette période, il a été enregistré le vol de 13 véhicules, de 27 panneaux solaires, de 1 320 kg et de 5 500 ml de cuivre. Quant à la saisie, elle représente 1 070 kg de cuivre, alors que 8 personnes ont été arrêtées dans ce cadre.


    A. F.


    http://www.liberte-***********/edit.php?id=76391

  • #2
    je pense que cette ville va etre rasé pour la remplacer par une autre si se que j'ai entendu

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    • #3
      elle est en plin rasage!mais quand meme je connais des amis qui ont travailler laba, il m'ont jamais parlerde ces bidonville?!!!
      Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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      • #4
        elle est en plin rasage!mais quand meme je connais des amis qui ont travailler laba, il m'ont jamais parlerde ces bidonville?!!!
        Oui car beaucoup de gens cache la vérité le ville devait être rasé depuis bientôt 3 ans. L'illustration de Hassi Messaoud est la représentation de l'échec de l'économie algérienne. C'est théoriquement la ville dd'Algérie qui voit le plus de richesse passer devant elle mais c'est une de celle qui en profite le moins. La ville était un véritable repére de trafiquant en tous genre et la prostitution baté son plein. La chronique sur l'affaire des femmes torturées de Hassi Messaoud avaient fait le tour du pays, les jeunes de cette ville descendaient dans les quartiers sombres pour violer et tabasser des prostituées.

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        • #5
          C'est théoriquement la ville dd'Algérie qui voit le plus de richesse passer devant elle mais c'est une de celle qui en profite le moins
          non a mona vis c'est celle d'ARzeW et Skikda
          Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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          • #6
            La ville était un véritable repére de trafiquant en tous genre et la prostitution baté son plein
            tu sur qu'on parle de la meme ville?

            La chronique sur l'affaire des femmes torturées de Hassi Messaoud avaient fait le tour du pays, les jeunes de cette ville descendaient dans les quartiers sombres pour violer et tabasser des prostituées.
            elle na'i pas paser par mon cartier cett histoir en tout cas?
            Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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            • #7
              == MODERATION ==

              Pollution de topic. Lisez la charte du forum. DERNIER RAPPEL.
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                == MODERATION ==

                Pollution de topic. Lisez la charte du forum. DERNIER RAPPEL.
                Dernière modification par mehdoche, 03 mai 2007, 21h45.
                Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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