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Algeriepart Plus 17 December 2020
L’Algérie est directement concernée par un délicat dossier qui suscite une vive polémique en Europe et particulièrement en France : les mineurs non-accompagnés qui se trouvent dans une situation irrégulière. En effet, Algérie Part a obtenu au cours de ses investigations des documents et des informations confidentielles démontrant que l’Algérie a été sollicitée depuis 2013 et 2015 par les autorités françaises pour rapatrier ses mineurs clandestins qui souffrent des affres de la rue et de la délinquance dans les grandes métropoles françaises. Mais l’Algérie n’a jamais daigné faire un geste humanitaire à l’égard de ces migrants mineurs. Pis encore, les autorités algériennes ont tout bonnement abandonné ces mineurs non-accompagnés à leur triste destin.
Depuis 2013, les autorités de plusieurs européens ont constaté l’augmentation inquiétante de l’arrivée sur le sol européen de mineurs clandestins non-accompagnés qui se retrouvent du jour au lendemain dans les rues en train de côtoyer les fléaux les plus dangereux et tous les réseaux de la délinquance juvénile. Arrivés clandestinement en Europe notamment en France pour les mineurs algériens, ils ont été régulièrement interpellés par les services de sécurité à la suite de leur implication dans des vols aggravés.
Lorsqu’ils sont interpellés, ils sont souvent violents et s’opposent à ce qu’ils soient placés en foyers ou dans des centres de rétention spécialisés craignant leur expulsion vers leur pays d’origine.
Malgré les difficultés rencontrées pour déterminer leur difficulté, des rapports des services compétents en France ont pu identifier plus de 500 mineurs clandestins algériens sur les 15 mille repérés dans les grandes villes françaises comme Paris, Marseille, Lyon, Nice ou Lille.
Le tabou est définitivement brisé lorsqu’une réunion bilatérale est organisée à Alger le 06 mai 2015 pour parler ouvertement de la problématique des mineurs isolés algériens en France. Les autorités algériennes ont accepté d’ouvrir ce dossier et lors de cette réunion, deux magistrats du ministère de la justice, des représentants du ministère de l’intérieur et du ministère des affaires étrangères. La France fut représentée par des dirigeants du ministère de la Justice et de l’Intérieur ainsi que le consul général de France à Alger.
Il a été convenu à la fin de cette réunion qu’une procédure d’entraide judiciaire se mette rapidement en place pour prendre en charge la question des mineurs clandestins algériens non-accompagnés. L’Algérie et la France se sont engagés aussi à lutter contre les filières
mafieuses qui recrutent et exploitent ces mineurs algériens en France et d’autre part, de
rechercher les sources de ces réseaux criminels et d’éventuelles complicités au départ de
l’Algérie.
Une coopération entre la police française et algérienne a été également mise en place dans l’optique de partager des éléments exploitables qui permettent d’identifier les réseaux qui exploitent les mineurs algériens clandestins en France.
La partie française a demandé à l’Algérie de désigner un référent dans chaque consulat algérien en France qui sera l’interlocuteur des autorités françaises dans le traitement du phénomène de mineurs isolés algériens. L’Algérie avait donné à l’époque un accord de principe. Or, malheureusement, rien de concret n’a été accompli et depuis cette réunion, les autorités algériennes n’ont honoré aucun de leurs engagements et aucune demande française n’a été suivie d’effet.
D’autres réunions bilatérales devaient se tenir pour relancer ce dossier sensible et permettre une réelle prise en charge des mineurs non-accompagnés algériens et leur rapatriement vers leur pays natal. Toutes les propositions réitérées par la diplomatie françaises n’ont jamais été prises en considération par les autorités algériennes. L’Algérie n’a plus jamais voulu entendre parler de ces enfants mineurs victimes d’un véritable trafic de migrants en Europe. Qu’il s’agisse de l’ambassade d’Algérie à Paris, des consulats d’Algérie en France ou du ministère des Affaires Etrangers à Alger, toutes les institutions algériennes ont refusé d’assumer leur responsabilité abandonnant ainsi ces mineurs algériens à leur triste sort dans les rues des grandes villes françaises.
Fin novembre dernier, le ministre français de la Justice, Éric Dupond-Moretti, devait effectuer une importante visite à Alger pour parler de plusieurs dossiers judiciaires en suspens entre les deux pays. La visite a été reportée à la dernière minute comme il avait été révélé par Algérie Part dans l’une de ses récentes publications. Selon les informations que nous avons pu recueillir, Éric Dupond-Moretti devait atterrir à Alger le samedi prochain 28 novembre.
Mais pour des raisons qui ne sont pas encore déterminées, la visite a été reportée. D’après nos sources, la bonne organisation de cette visite ministérielle avait requis davantage de temps et les autorités françaises en accord avec les autorités algériennes auraient préféré la reporter à une date ultérieure. Mais depuis, aucune date n’a été fixée pour caler cette visite et Dupond-Moretti n’a jamais pu se rendre à Alger afin de présenter aux autorités algériennes plusieurs dossiers névralgiques notamment celui des mineurs clandestins non-accompagnés. L’Algérie bloque ainsi toutes avancées dans ce dossier sensible et les plus de 500 mineurs algériens continuent de souffrir de l’isolement et de la pire des précarités dans les rues françaises.
L’Algérie est directement concernée par un délicat dossier qui suscite une vive polémique en Europe et particulièrement en France : les mineurs non-accompagnés qui se trouvent dans une situation irrégulière. En effet, Algérie Part a obtenu au cours de ses investigations des documents et des informations confidentielles démontrant que l’Algérie a été sollicitée depuis 2013 et 2015 par les autorités françaises pour rapatrier ses mineurs clandestins qui souffrent des affres de la rue et de la délinquance dans les grandes métropoles françaises. Mais l’Algérie n’a jamais daigné faire un geste humanitaire à l’égard de ces migrants mineurs. Pis encore, les autorités algériennes ont tout bonnement abandonné ces mineurs non-accompagnés à leur triste destin.
Depuis 2013, les autorités de plusieurs européens ont constaté l’augmentation inquiétante de l’arrivée sur le sol européen de mineurs clandestins non-accompagnés qui se retrouvent du jour au lendemain dans les rues en train de côtoyer les fléaux les plus dangereux et tous les réseaux de la délinquance juvénile. Arrivés clandestinement en Europe notamment en France pour les mineurs algériens, ils ont été régulièrement interpellés par les services de sécurité à la suite de leur implication dans des vols aggravés.
Lorsqu’ils sont interpellés, ils sont souvent violents et s’opposent à ce qu’ils soient placés en foyers ou dans des centres de rétention spécialisés craignant leur expulsion vers leur pays d’origine.
Malgré les difficultés rencontrées pour déterminer leur difficulté, des rapports des services compétents en France ont pu identifier plus de 500 mineurs clandestins algériens sur les 15 mille repérés dans les grandes villes françaises comme Paris, Marseille, Lyon, Nice ou Lille.
Le tabou est définitivement brisé lorsqu’une réunion bilatérale est organisée à Alger le 06 mai 2015 pour parler ouvertement de la problématique des mineurs isolés algériens en France. Les autorités algériennes ont accepté d’ouvrir ce dossier et lors de cette réunion, deux magistrats du ministère de la justice, des représentants du ministère de l’intérieur et du ministère des affaires étrangères. La France fut représentée par des dirigeants du ministère de la Justice et de l’Intérieur ainsi que le consul général de France à Alger.
Il a été convenu à la fin de cette réunion qu’une procédure d’entraide judiciaire se mette rapidement en place pour prendre en charge la question des mineurs clandestins algériens non-accompagnés. L’Algérie et la France se sont engagés aussi à lutter contre les filières
mafieuses qui recrutent et exploitent ces mineurs algériens en France et d’autre part, de
rechercher les sources de ces réseaux criminels et d’éventuelles complicités au départ de
l’Algérie.
Une coopération entre la police française et algérienne a été également mise en place dans l’optique de partager des éléments exploitables qui permettent d’identifier les réseaux qui exploitent les mineurs algériens clandestins en France.
La partie française a demandé à l’Algérie de désigner un référent dans chaque consulat algérien en France qui sera l’interlocuteur des autorités françaises dans le traitement du phénomène de mineurs isolés algériens. L’Algérie avait donné à l’époque un accord de principe. Or, malheureusement, rien de concret n’a été accompli et depuis cette réunion, les autorités algériennes n’ont honoré aucun de leurs engagements et aucune demande française n’a été suivie d’effet.
D’autres réunions bilatérales devaient se tenir pour relancer ce dossier sensible et permettre une réelle prise en charge des mineurs non-accompagnés algériens et leur rapatriement vers leur pays natal. Toutes les propositions réitérées par la diplomatie françaises n’ont jamais été prises en considération par les autorités algériennes. L’Algérie n’a plus jamais voulu entendre parler de ces enfants mineurs victimes d’un véritable trafic de migrants en Europe. Qu’il s’agisse de l’ambassade d’Algérie à Paris, des consulats d’Algérie en France ou du ministère des Affaires Etrangers à Alger, toutes les institutions algériennes ont refusé d’assumer leur responsabilité abandonnant ainsi ces mineurs algériens à leur triste sort dans les rues des grandes villes françaises.
Fin novembre dernier, le ministre français de la Justice, Éric Dupond-Moretti, devait effectuer une importante visite à Alger pour parler de plusieurs dossiers judiciaires en suspens entre les deux pays. La visite a été reportée à la dernière minute comme il avait été révélé par Algérie Part dans l’une de ses récentes publications. Selon les informations que nous avons pu recueillir, Éric Dupond-Moretti devait atterrir à Alger le samedi prochain 28 novembre.
Mais pour des raisons qui ne sont pas encore déterminées, la visite a été reportée. D’après nos sources, la bonne organisation de cette visite ministérielle avait requis davantage de temps et les autorités françaises en accord avec les autorités algériennes auraient préféré la reporter à une date ultérieure. Mais depuis, aucune date n’a été fixée pour caler cette visite et Dupond-Moretti n’a jamais pu se rendre à Alger afin de présenter aux autorités algériennes plusieurs dossiers névralgiques notamment celui des mineurs clandestins non-accompagnés. L’Algérie bloque ainsi toutes avancées dans ce dossier sensible et les plus de 500 mineurs algériens continuent de souffrir de l’isolement et de la pire des précarités dans les rues françaises.
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