Rocard a eu "la confirmation que Ségolène Royal pouvait être présidente"
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NIMES (AFP) - Michel Rocard a indiqué jeudi à Nîmes avoir eu "la confirmation que Ségolène Royal pouvait être présidente" de la République, au lendemain du débat la candidate socialiste et son rival de l'UMP, Nicolas Sarkozy, pour l'Elysée.
"Ségolène Royal a eu l'aplomb, la ténacité et l'obstination. Cela n'a peut-être pas changé l'équilibre des forces mais on a eu la confirmation qu'elle pouvait être présidente", a souligné l'ancien Premier ministre socialiste, au cours d'une conférence de presse, avant une réunion publique de soutien à la candidate du PS.
A propos de la prise de position du candidat de l'UDF François Bayrou qui a confirmé jeudi qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy le 6 mai, M. Rocard a souligné que le leader centriste "avait déjà voté une censure et refusé un budget. Sa décision est la continuité d'un courage", a-t-il ajouté.
Quant au ralliement de députés UDF à Nicolas Sarkozy, M. Rocard a qualifié cette posture d'"assurance-vie électorale. C'est tout l'inverse du courage politique", a-t-il dit, avant de qualifier le candidat de l'UMP d'"autoritaire" et de "très dangereux".
Interrogé sur le risque pour Mme Royal de perdre des voix de gauche en se rapprochant du centre, Michel Rocard a déclaré: "en 1981, 1988 et aux législatives de 1997, la gauche a gagné avec ses seules forces. Aujourd'hui, on ne peut gagner seuls. La vraie question, c'est +est-on prêt à une alliance avec des gens que l'on n'avait pas l'habitude de fréquenter ?+".
"Rien ne doit se faire clandestinement, notamment sur les questions de la relance de la politique sociale ou de la politique européenne", a précisé M. Rocard.
"Je pense encore que l'on peut gagner, rien n'est joué, il reste trois jours", a conclu M. Rocard.
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NIMES (AFP) - Michel Rocard a indiqué jeudi à Nîmes avoir eu "la confirmation que Ségolène Royal pouvait être présidente" de la République, au lendemain du débat la candidate socialiste et son rival de l'UMP, Nicolas Sarkozy, pour l'Elysée.
"Ségolène Royal a eu l'aplomb, la ténacité et l'obstination. Cela n'a peut-être pas changé l'équilibre des forces mais on a eu la confirmation qu'elle pouvait être présidente", a souligné l'ancien Premier ministre socialiste, au cours d'une conférence de presse, avant une réunion publique de soutien à la candidate du PS.
A propos de la prise de position du candidat de l'UDF François Bayrou qui a confirmé jeudi qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy le 6 mai, M. Rocard a souligné que le leader centriste "avait déjà voté une censure et refusé un budget. Sa décision est la continuité d'un courage", a-t-il ajouté.
Quant au ralliement de députés UDF à Nicolas Sarkozy, M. Rocard a qualifié cette posture d'"assurance-vie électorale. C'est tout l'inverse du courage politique", a-t-il dit, avant de qualifier le candidat de l'UMP d'"autoritaire" et de "très dangereux".
Interrogé sur le risque pour Mme Royal de perdre des voix de gauche en se rapprochant du centre, Michel Rocard a déclaré: "en 1981, 1988 et aux législatives de 1997, la gauche a gagné avec ses seules forces. Aujourd'hui, on ne peut gagner seuls. La vraie question, c'est +est-on prêt à une alliance avec des gens que l'on n'avait pas l'habitude de fréquenter ?+".
"Rien ne doit se faire clandestinement, notamment sur les questions de la relance de la politique sociale ou de la politique européenne", a précisé M. Rocard.
"Je pense encore que l'on peut gagner, rien n'est joué, il reste trois jours", a conclu M. Rocard.
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