En réponse à une question du journaliste de Brut sur les élections présidentielles de 2020, Macron a répondu « Peut-être que je ne pourrai pas être candidat. Peut-être que je devrai faire des choses dans la dernière année, dans les derniers mois, dures, parce que les circonstances l’exigeront et qui rendront impossible le fait que je puisse être candidat ». Une déclaration sibylline et quelque peu menaçante qui n’a évidemment pas du tout intéressé les médias officiels mais qui a fait couler beaucoup d’encre sur les médias sociaux et dans la dissidence, comme j’appelle tout ce qui met en furie l’Establishment.
Vrai ou fake
Je ne pensais pas que Sud radio faisait partie de la dissidence, jusqu’à ce que ce media soit épinglé par l’émission Vrai ou fake de France info, la TV de Macron. Cette émission s’est donné pour mission de ramener vers le droit chemin de la Pensée unique, les brebis égarées dans le « complotisme » (en clair, qui doutent des versions officielles). Ces fake journalistes, mais vrais propagandistes, vont, dans leur zèle, jusqu’à poser de malheureux lycéens-potiches sur le plateau pour les endoctriner en public et servir d’exemples à tous les jeunes qui seraient tentés d’écouter les sirènes de la déviance. Un spectacle écœurant !
Donc, le 10 décembre, les petits soldats du ministère de la Vérité de France-info ont lancé l’anathème sur tous ceux qui osent exprimer une opinion différente de la version du gouvernement sur l’épidémie de Covid et sur tous ceux qui osent leur donner la parole comme Sud radio et André Berkoff qu’ils ont accusé de voyager « avec allégresse dans ce monde de désinformation ». Plus aveugles que le clergé catholique sur la disparition de la foi, ces fanatiques de la Pensée officielle ne comprennent pas pourquoi malgré, tous leurs efforts, « la galaxie fake-news est en expansion ». Qui sait quelle inquisition ils nous préparent pour en venir à bout…
L’ambition des nouveaux maîtres du monde
C’est donc le « dissident » André Berkoff qui invite, le 14 décembre, Olivier Piacentini, un ancien banquier qui vient de publier « Le mirage mondialiste – Comment l’oligarchie manipule l’opinion ». Il nous explique, en deux mots, comment le système néolibéral fonctionne : « Les Etats se surendettent de plus en plus pour pallier aux effets de la mondialisation (désindustrialisation, chômage, etc), donc peu à peu les Etats s’appauvrissent, les grands groupes s’enrichissent et tiennent les Etats en dépendance par la dette ». Ce rapport de force très favorable aux nouveaux maîtres du monde, ceux qui ont l’argent, décuple leur ambition de s’emparer du pouvoir politique. Cela se fait de manière insidieuse parce que les peuples ne sont pas d’accord.
Et on les comprend ! C’est bien beau la société de consommation, des loisirs et du divertissement, tant qu’on a de l’argent. Mais à mesure que le travail passe en Asie, où il revient moins cher aux multinationales, nous avons de moins en moins de pognon, comme dit Macron. D’après Philippe Herlin, les Français ont perdu 25% de leur pouvoir d’achat depuis les années 1980.
Aujourd’hui, constate Olivier Placentini, les Français ne sortent plus de chez eux et les grands groupes ponctionnent ce qui leur reste d’argent après que l’Etat soit passé, grâce notamment aux abonnements (internet, portable, netflix, etc.)
Le moins qu’on puisse dire est que notre ex-banquier ne porte pas l’Union Européenne dans son cœur. C’est, selon lui, un « laboratoire du futur gouvernement mondial. Conçue pour assurer la prospérité de l’Europe et lui donner les moyens de rivaliser avec la Chine, la Russie, les États-Unis », elle est, en fait, au service des multinationales comme Gilead (à qui elle a acheté sans sourciller pour un milliard d’euros de Remdesivir nocif !) et ne fait même pas le poids devant une puissance moyenne comme la Turquie…
Cependant tout n’est pas perdu, nous affirme-t-il. Devant la montée des populismes, les puissances d’argent accélèrent leur programme et du coup, elles se démasquent (pendant qu’elles nous masquent, on appréciera l’humour de la situation !!!) et deviennent plus faciles à combattre.
Les « choses dures »
Mais revenons à nos moutons, à savoir la réponse « subliminale et très mystérieuse » que Macron a faite à Brut. Pour Olivier Piacentini, il ne peut pas s’agir des contre-réformes habituelles (retraites, chômages, droit du travail, privatisations). Cette manière de dépouiller les Français est de la routine pour Macron, ses homologues et ses commanditaires depuis 50 ans, il doit s’agir de quelque chose d’inédit, de grandiose, en un mot de jupitérien.
Quelque chose qui mette la dernière touche au « projet de Macron », c’est-à-dire « au projet de ceux qui ont financé sa campagne, à savoir les grandes multinationales », c’est-à-dire au projet « d’exproprier les Français de leur travail et de leur indépendance économique », comme on le voit avec l’interdiction de travailler faîte aux commerçants, à la culture, aux restaurants, etc.
Alors ? Eh bien Olivier Piacentini pense « qu’il va être amené dans les prochains mois à déclencher la Directive européenne BRRD » que Sapin a fait rentrer dans la loi française en 2015 (Macron était alors ministre de l’économie) et qui permet à l’Etat de se servir directement dans l’épargne de Français pour renflouer les banques. « L’information est passée en toute discrétion » note le Figaro. Quelle surprise !
Le site Thaïlande.fr s’est ému de ce qu’il a qualifié d’« épée de Damoclès sur l’épargne des Français » et, ironie du sort, leur conseille de déposer leurs économies dans les banques thaïlandaises pour les soustraire à la rapacité de l’aristocratie stato-financière occidentale.
En fait, la formule n’est pas tout à fait inédite. L’Union européenne l’a testée à Chypres. Vous vous souvenez ? Quand les Chypriotes ont été dépouillés nous n’avons rien dit, nous n’étions pas Chypriotes. Quand la Grèce a été pillée et les Grecs réduits à la misère noire, nous n’avions rien dit non plus, nous n’étions pas Grecs. Maintenant c’est notre tour, hélas, comme dit le pasteur Niemoller, « il ne reste plus personne pour dire quelque chose ».
Il faut reconnaître que c’est tentant. Selon la Banque de France, le montant total de l’épargne des ménages s’élevait à 5 367 milliards d’euros au troisième trimestre 2019. Et il n’a fait qu’augmenter avec l’épargne « forcée » des consommateurs, enfermés chez eux pendant l’épidémie et de plus en plus inquiets pour l’avenir.
Début avril, les députés PS ont ouvert la danse en proposant « un prélèvement exceptionnel de solidarité sur les encours d’assurance-vie supérieurs à 30.000 euros ».
Même les quelques sous que les plus modestes d’entre nous ont déposé sur des livrets A ne sont pas à l’abri. « Est-ce que l’État pourrait dire demain je prends 10% sur tous les livrets A ? En termes de prélèvement fiscal, rien ne l’interdirait », assure Philippe Crevel.
Dominique Muselet
Vrai ou fake
Je ne pensais pas que Sud radio faisait partie de la dissidence, jusqu’à ce que ce media soit épinglé par l’émission Vrai ou fake de France info, la TV de Macron. Cette émission s’est donné pour mission de ramener vers le droit chemin de la Pensée unique, les brebis égarées dans le « complotisme » (en clair, qui doutent des versions officielles). Ces fake journalistes, mais vrais propagandistes, vont, dans leur zèle, jusqu’à poser de malheureux lycéens-potiches sur le plateau pour les endoctriner en public et servir d’exemples à tous les jeunes qui seraient tentés d’écouter les sirènes de la déviance. Un spectacle écœurant !
Donc, le 10 décembre, les petits soldats du ministère de la Vérité de France-info ont lancé l’anathème sur tous ceux qui osent exprimer une opinion différente de la version du gouvernement sur l’épidémie de Covid et sur tous ceux qui osent leur donner la parole comme Sud radio et André Berkoff qu’ils ont accusé de voyager « avec allégresse dans ce monde de désinformation ». Plus aveugles que le clergé catholique sur la disparition de la foi, ces fanatiques de la Pensée officielle ne comprennent pas pourquoi malgré, tous leurs efforts, « la galaxie fake-news est en expansion ». Qui sait quelle inquisition ils nous préparent pour en venir à bout…
L’ambition des nouveaux maîtres du monde
C’est donc le « dissident » André Berkoff qui invite, le 14 décembre, Olivier Piacentini, un ancien banquier qui vient de publier « Le mirage mondialiste – Comment l’oligarchie manipule l’opinion ». Il nous explique, en deux mots, comment le système néolibéral fonctionne : « Les Etats se surendettent de plus en plus pour pallier aux effets de la mondialisation (désindustrialisation, chômage, etc), donc peu à peu les Etats s’appauvrissent, les grands groupes s’enrichissent et tiennent les Etats en dépendance par la dette ». Ce rapport de force très favorable aux nouveaux maîtres du monde, ceux qui ont l’argent, décuple leur ambition de s’emparer du pouvoir politique. Cela se fait de manière insidieuse parce que les peuples ne sont pas d’accord.
Et on les comprend ! C’est bien beau la société de consommation, des loisirs et du divertissement, tant qu’on a de l’argent. Mais à mesure que le travail passe en Asie, où il revient moins cher aux multinationales, nous avons de moins en moins de pognon, comme dit Macron. D’après Philippe Herlin, les Français ont perdu 25% de leur pouvoir d’achat depuis les années 1980.
Aujourd’hui, constate Olivier Placentini, les Français ne sortent plus de chez eux et les grands groupes ponctionnent ce qui leur reste d’argent après que l’Etat soit passé, grâce notamment aux abonnements (internet, portable, netflix, etc.)
Le moins qu’on puisse dire est que notre ex-banquier ne porte pas l’Union Européenne dans son cœur. C’est, selon lui, un « laboratoire du futur gouvernement mondial. Conçue pour assurer la prospérité de l’Europe et lui donner les moyens de rivaliser avec la Chine, la Russie, les États-Unis », elle est, en fait, au service des multinationales comme Gilead (à qui elle a acheté sans sourciller pour un milliard d’euros de Remdesivir nocif !) et ne fait même pas le poids devant une puissance moyenne comme la Turquie…
Cependant tout n’est pas perdu, nous affirme-t-il. Devant la montée des populismes, les puissances d’argent accélèrent leur programme et du coup, elles se démasquent (pendant qu’elles nous masquent, on appréciera l’humour de la situation !!!) et deviennent plus faciles à combattre.
Les « choses dures »
Mais revenons à nos moutons, à savoir la réponse « subliminale et très mystérieuse » que Macron a faite à Brut. Pour Olivier Piacentini, il ne peut pas s’agir des contre-réformes habituelles (retraites, chômages, droit du travail, privatisations). Cette manière de dépouiller les Français est de la routine pour Macron, ses homologues et ses commanditaires depuis 50 ans, il doit s’agir de quelque chose d’inédit, de grandiose, en un mot de jupitérien.
Quelque chose qui mette la dernière touche au « projet de Macron », c’est-à-dire « au projet de ceux qui ont financé sa campagne, à savoir les grandes multinationales », c’est-à-dire au projet « d’exproprier les Français de leur travail et de leur indépendance économique », comme on le voit avec l’interdiction de travailler faîte aux commerçants, à la culture, aux restaurants, etc.
Alors ? Eh bien Olivier Piacentini pense « qu’il va être amené dans les prochains mois à déclencher la Directive européenne BRRD » que Sapin a fait rentrer dans la loi française en 2015 (Macron était alors ministre de l’économie) et qui permet à l’Etat de se servir directement dans l’épargne de Français pour renflouer les banques. « L’information est passée en toute discrétion » note le Figaro. Quelle surprise !
Le site Thaïlande.fr s’est ému de ce qu’il a qualifié d’« épée de Damoclès sur l’épargne des Français » et, ironie du sort, leur conseille de déposer leurs économies dans les banques thaïlandaises pour les soustraire à la rapacité de l’aristocratie stato-financière occidentale.
En fait, la formule n’est pas tout à fait inédite. L’Union européenne l’a testée à Chypres. Vous vous souvenez ? Quand les Chypriotes ont été dépouillés nous n’avons rien dit, nous n’étions pas Chypriotes. Quand la Grèce a été pillée et les Grecs réduits à la misère noire, nous n’avions rien dit non plus, nous n’étions pas Grecs. Maintenant c’est notre tour, hélas, comme dit le pasteur Niemoller, « il ne reste plus personne pour dire quelque chose ».
Il faut reconnaître que c’est tentant. Selon la Banque de France, le montant total de l’épargne des ménages s’élevait à 5 367 milliards d’euros au troisième trimestre 2019. Et il n’a fait qu’augmenter avec l’épargne « forcée » des consommateurs, enfermés chez eux pendant l’épidémie et de plus en plus inquiets pour l’avenir.
Début avril, les députés PS ont ouvert la danse en proposant « un prélèvement exceptionnel de solidarité sur les encours d’assurance-vie supérieurs à 30.000 euros ».
Même les quelques sous que les plus modestes d’entre nous ont déposé sur des livrets A ne sont pas à l’abri. « Est-ce que l’État pourrait dire demain je prends 10% sur tous les livrets A ? En termes de prélèvement fiscal, rien ne l’interdirait », assure Philippe Crevel.
Dominique Muselet
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