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Sonatrach : Un ancien responsable des chauffeurs et femmes de ménages nommé à la tête de Tassili Airlines !
ALGERIEPART PLUS
22 DECEMBER 2020
Le scandale de la mauvaise gestion de Sonatrach se poursuit toujours sans que ça n’émeuve grand monde en Algérie. Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, vient de placer à la tête de Tassili Airlines, la deuxième compagnie aérienne nationale en Algérie et l’une des plus importantes filiales du groupe de Sonatrach, un nouveau directeur général. Or, ce dernier n’a strictement aucune relation avec le monde du transport aérien. Il était, auparavant, le premier responsable des moyens généraux de la direction de production de Sonatrach et gérait essentiellement les effectifs des chauffeurs, femmes de ménages et il a poursuivi sa carrière en étant toujours le responsable de départements de moyens généraux supervisant les divers travaux domestiques comme la rénovation des sanitaires de la direction générale de Sonatrach.
En effet, Djamel Moualek a été nommé ce dimanche 20 décembre 2020 nouveau directeur général par intérim de la compagnie Tassili Airlines. Il a remplacé Sid Ahmed Tazka qui était lui-même Directeur général par intérim. Mais qui est, d’baord, Djamel Moualek ?
C’est un cadre de Sonatrach qui a passé toute sa carrière au niveau de la Division production où il était chargé des approvisionnements et plus tard des moyens généraux. Depuis deux ans, il était presque totalement inactif. Auparavant, il gérait les moyens généraux en s’occupant de l’entretien du siège de la Direction Production, de la restauration et du transport du personnel. En clair, c’est Djamel Moualek qui gérait les tâches et supervisait le travail des femmes de ménages, des chauffeurs ou des agents d’entretien. Il est devenu ensuite responsable de la direction des activités centrale au sein du groupe Sonatrach où il avait continué à s’occuper de la logistique nécessaire à l’entretien des bureaux de la direction générale dont le siège est situé à Hydra avant que cette direction ne disparaisse dans le cadre d‘un nouveau organigramme de Sonatrach dessiné par la fameuse stratégie SH2030.
C’est que ce monsieur n’a aucunement le profil pour diriger une campagne Aérienne quelle que soit sa taille ou son envergure. Pis encore, le PDG de Sonatrach ne se contente pas de placer des managers incompétents aux connaissances très limitées, il se permet aussi le luxe de déstabiliser totalement Tassili Airlines en entretenant une instabilité chronique.
En six mois, 04 quatre PDG se sont succédés à la tête de la compagnie Tassili Airlines : Cherouati Adil, Tazka Sidi Ahmed, Boutaghane Malik et Moualek Djamel.
Le PDG de Sonatrach a parlé régulièrement de l’impact de l’instabilité du management sur les performances du Groupe alors qu’il continue lui-même de déstabiliser les filiales de Sonatrach en imposant des nominations basées sur des critères claniques ou clientélistes.
Toufik Hakkar avait prouvé par le passé son attachement à cette fâcheuse habitude. Rappelons-nous de la nomination d’un certain Mohamed Ben Nezzar à la mi-mai 2020 à la tête de l’ENAFOR, l’une des plus stratégiques filiales de Sonatrach dédiées au forage des puits pétroliers. Originaire de la même région natale que Toufik Hakar, Mohamed Ben Nezzar est pur électricien qui a très peu de connaissances dans l’activité du forage des puits des hydrocarbures. En plus, Mohamed Ben Nezzar est cité dans plusieurs affaires scandaleuses sur lesquelles les services de la gendarmerie nationale n’ont jamais pu boucler leurs investigations alors qu’il était responsable d’un groupement de Sonatrach en association avec des partenaires étrangers et travaillait ainsi en étroite collaboration avec l’épouse du ** de Sonatrach qui a été à l’origine de sa nomination à la tête de l’ENAFOR en sa qualité de cadre dirigeante de la division Associations. Comment peut-on dés lors qualifier cette gestion clanique basée uniquement sur le favoritisme et les accointances personnelles ? La réponse est laissée à l’appréciation des hautes autorités de l’Etat algérien lesquelles se contentent uniquement d’observer un monumental gâchis aux conséquences très dangereuses pour l’avenir de Sonatrach, poumon économique du pays.
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22 DECEMBER 2020
Le scandale de la mauvaise gestion de Sonatrach se poursuit toujours sans que ça n’émeuve grand monde en Algérie. Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, vient de placer à la tête de Tassili Airlines, la deuxième compagnie aérienne nationale en Algérie et l’une des plus importantes filiales du groupe de Sonatrach, un nouveau directeur général. Or, ce dernier n’a strictement aucune relation avec le monde du transport aérien. Il était, auparavant, le premier responsable des moyens généraux de la direction de production de Sonatrach et gérait essentiellement les effectifs des chauffeurs, femmes de ménages et il a poursuivi sa carrière en étant toujours le responsable de départements de moyens généraux supervisant les divers travaux domestiques comme la rénovation des sanitaires de la direction générale de Sonatrach.
En effet, Djamel Moualek a été nommé ce dimanche 20 décembre 2020 nouveau directeur général par intérim de la compagnie Tassili Airlines. Il a remplacé Sid Ahmed Tazka qui était lui-même Directeur général par intérim. Mais qui est, d’baord, Djamel Moualek ?
C’est un cadre de Sonatrach qui a passé toute sa carrière au niveau de la Division production où il était chargé des approvisionnements et plus tard des moyens généraux. Depuis deux ans, il était presque totalement inactif. Auparavant, il gérait les moyens généraux en s’occupant de l’entretien du siège de la Direction Production, de la restauration et du transport du personnel. En clair, c’est Djamel Moualek qui gérait les tâches et supervisait le travail des femmes de ménages, des chauffeurs ou des agents d’entretien. Il est devenu ensuite responsable de la direction des activités centrale au sein du groupe Sonatrach où il avait continué à s’occuper de la logistique nécessaire à l’entretien des bureaux de la direction générale dont le siège est situé à Hydra avant que cette direction ne disparaisse dans le cadre d‘un nouveau organigramme de Sonatrach dessiné par la fameuse stratégie SH2030.
C’est que ce monsieur n’a aucunement le profil pour diriger une campagne Aérienne quelle que soit sa taille ou son envergure. Pis encore, le PDG de Sonatrach ne se contente pas de placer des managers incompétents aux connaissances très limitées, il se permet aussi le luxe de déstabiliser totalement Tassili Airlines en entretenant une instabilité chronique.
En six mois, 04 quatre PDG se sont succédés à la tête de la compagnie Tassili Airlines : Cherouati Adil, Tazka Sidi Ahmed, Boutaghane Malik et Moualek Djamel.
Le PDG de Sonatrach a parlé régulièrement de l’impact de l’instabilité du management sur les performances du Groupe alors qu’il continue lui-même de déstabiliser les filiales de Sonatrach en imposant des nominations basées sur des critères claniques ou clientélistes.
Toufik Hakkar avait prouvé par le passé son attachement à cette fâcheuse habitude. Rappelons-nous de la nomination d’un certain Mohamed Ben Nezzar à la mi-mai 2020 à la tête de l’ENAFOR, l’une des plus stratégiques filiales de Sonatrach dédiées au forage des puits pétroliers. Originaire de la même région natale que Toufik Hakar, Mohamed Ben Nezzar est pur électricien qui a très peu de connaissances dans l’activité du forage des puits des hydrocarbures. En plus, Mohamed Ben Nezzar est cité dans plusieurs affaires scandaleuses sur lesquelles les services de la gendarmerie nationale n’ont jamais pu boucler leurs investigations alors qu’il était responsable d’un groupement de Sonatrach en association avec des partenaires étrangers et travaillait ainsi en étroite collaboration avec l’épouse du ** de Sonatrach qui a été à l’origine de sa nomination à la tête de l’ENAFOR en sa qualité de cadre dirigeante de la division Associations. Comment peut-on dés lors qualifier cette gestion clanique basée uniquement sur le favoritisme et les accointances personnelles ? La réponse est laissée à l’appréciation des hautes autorités de l’Etat algérien lesquelles se contentent uniquement d’observer un monumental gâchis aux conséquences très dangereuses pour l’avenir de Sonatrach, poumon économique du pays.