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KABYLIE : Marche en soutien au président de l’APW de Bejaïa

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  • KABYLIE : Marche en soutien au président de l’APW de Bejaïa

    Plusieurs dizaines de personnes ont battu le pavé ce mardi 22 décembre à Bejaïa en guise de soutien au président de l’Assemblée populaire de la wilaya (APW), Mehenni Haddadou, dont le procès, prévu au départ pour ce mardi, a été reporté au 5 janvier prochain.

    Constituée de militants du Front des forces socialistes (FFS), dont est issu ce P/APW, mais aussi d’autres citoyens, une foule nombreuse a tenu à témoigner sa solidarité avec le P/APW de Bejaïa. Les manifestants, venus des quatre coins de la wilaya et des différentes régions de Kabylie, ont improvisé une marche pour dénoncer l’acharnement judiciaire sur les élus et les militants en Algérie.

    La procession s’est ébranlée du tribunal de la ville vers le siège de la cité administrative de la wilaya. Les marcheurs ont repris les slogans les plus célèbres du Hirak, tels qu’« Etat civil et non militaire », « libérez les détenus ! » ou encore « libérez l’Algérie ! ». Avant de se disperser dans le calme, les contestataires se sont donné rendez-vous pour le 5 janvier, date à laquelle se déroulera le procès de Mehenni Haddadou.

    « Rendez-vous le 5 janvier »
    Le P/APW de Bejaïa, qui a pris part à la marche, a tenu à remercier tous ceux qui sont venus le soutenir. Prenant la parole au sortir du tribunal, Mehenni Hadaddou a appelé à la mobilisation pour soutenir les autre élus, notamment les maires qui subissent, selon lui, une véritable cabale judiciaire. Il citera, entre autres, les P/APC de Tichy, Souk El Tenine et Chemini.

    Notons, pour rappel, que le P/APW de Bejaïa est poursuivi en justice pour des faits qui remontent à 2018. « Quand des élus APW, APC et des parlementaires se sont déplacés à Sidi Ahmed, commune de Bejaïa, pour porter aide et assistance à un groupe de citoyens menacés d’expulsion de leurs domiciles situés dans une concession attribuée au groupe LABELLE par l’ancien wali Hamou Touhami », expliquait le FFS dans un communiqué.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Porter assistance à des personnes menacées d'expulsion parce qu'un wali a octroyé à une société privé un bien serait un délit en Algérie ? La justice devrait plutôt s'intéresser aux conditions de l'octroi de la concession. Surtout que pour la justice il n'est pas difficile de vérifier le bien fondé de la démarche des marcheurs. L’ancien wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, est dans d'autres sales affaires. Le tribunal d’Aïn Temouchent a engagé des poursuites judiciaires contre lui pour «détournement de foncier» dans la wilaya où il avait été affecté après Bejaia. Bravo aux marcheurs qui manifestent pour l'intérêt général pendant que certains essaient de sauver leurs intérêts personnels ...
    Dernière modification par zwina, 23 décembre 2020, 09h09.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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