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Manoeuvres Algériennes.

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  • Manoeuvres Algériennes.

    Comment l'équilibre des rapports politiques établis par Bouteflika a-t-il volé en éclat en Algérie ?

    On sait maintenant que Bouteflika à été adoubé. Le retrait de la bande des cinq du premier tour de la présidentielle à sonné le glas du voeu exprimé publiquement par Zeroual dans son discours d'adieu.

    Le premier mandat fût chahuté par certains hommes forts sur la place mais Bouteflika, habile tacticien, à su s'imposer et imposer sa politique de "réconciliation" dans un landerneau algérien qui ressemblait à un champ de mines.

    Pour le second mandat, le Président réussit à mettre hors jeu son chef d'état major de l'armée Mohamed Lamari accusé d'être contre la réconciliation de la nation. Dans la foulée, il dégomme aussi son adjoint Fodil Chérif célèbre d'avoir revendiqué la mort du sanguinaire Antar Zouabri tombé selon lui comme un sac de patates. Ce succès politique important, Bouteflika le doit au soutien de son chef des services secret, le général Mediène.

    Mais le choix du nouveau chef de l'armée aux Tagarins n'est pas un signal rassurant. En effet, le choix de Gaid Salah est clairement destiné à reprendre en main l'ANP au profit de la présidence. Bouteflika en profite pour tirer la couverture, il décide alors de supprimer la limitation du nombre de mandats du président de la république.

    Cette nouvelle situation qui rompt l'équilibre fragile au pouvoir ne tardera pas créer des problèmes politiques graves car elle est difficile à assumer dès lors que la direction des services secrets du pays décide de ne pas cautionner le bricolage et la dévalorisation de la constitution.

    Une lutte à mort s'engage alors entre les deux institutions phares de l'Algérie : DRS vs La Présidence, dans laquelle tous les coups sont permis. Bouteflika prend les devants à Sétif avec le discours lyrique de jilna Tab Jnanou qui ne l'empêche pas de faire le contraire de ce qu'il dit. En vérité, l'allusion était à peine voilée sur l'éviction programmée du puissant général Mediène.

    Le DRS rétorque avec des enquêtes larges sur la corruption. Évidemment, les premiers visés sont les collaborateurs rapprochés du président de la république. D'abord Chakib khelil le ministre de l'énergie et des mines, ensuite Temmar, Zerhouni, Saïdani et la liste est longue. Le président ne tardera pas à se retrouver seul tant la liste de ses collaborateurs écartés rythme tout le troisième mandat.

    Le vieux Lion finit par accuser le coup, sa santé déjà fragile vacille qd il est évacué dans un hôpital parisien pour soigner un AVC sévère qui lui laisse des séquelles sévères. On assiste alors à des images surréalistes de Bouteflika diminué qui reçoit Gaid Salah à l'hôpital militaire de Paris. Le divorce du président avec le DRS est désormais consommé.

    Le président réussit néanmoins à retourner l'opinion en jouant sur la corde sensible du vieux moudjahid malade et en profite pour solliciter un quatrième mandat avec une mise en scène digne d'un Don Quichotte face aux moulins à vent. Il se fera élire de façon pathétique à un quatrième mandat dans lequel les algériens ne le verront pas agir et pour cause, il cède la gestion du pays à son frère et aux patrons d'entreprises qui font désormais la pluie et le beau temps.
    Dernière modification par Tizwel, 25 décembre 2020, 13h07.

  • #2
    Elle est de toi cette lecture des évènements Tir?

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    • #3
      Tu la trouves nulle boub ?

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      • #4
        Non. Loin s'en faut.

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        • #5
          réconciliation

          il a copié De gaules comme il a fait pour les Français en rentrant d’Angleterre

          A quoi bon discuter l'Algérie



          puffffffff
          Dernière modification par Aloha, 25 décembre 2020, 13h06.

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          • #6
            Boub,
            Hamdoullah alors..

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            • #7
              Aloha,
              Faut pas focaliser sur la forme.
              Bouteflika est arrivé dans un pays morcelé. Il a adopté un programme qui devait lui permettre de revendiquer un pouvoir au dessus des deux logiques d'affrontements qui existaient dans la société algérienne. C'est comme ça qu'il s'est frayé un chemin pour obtenir une large marge de manoeuvre.

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              • #8
                Tir,

                Il y a juste une contrevérité qui m'hérisse les poils. Rendre la paternité de la réconciliation à Bouteflika n'est pas rendre droit aux gens qui y ont œuvré avant son arrivée au pouvoir.
                Dans cette lecture, je trouve qu'il manque deux choses:
                • La coïncidence avec la hausse des prix du baril de pétrole et l'abondance des excédents financiers.
                • Le rôle de son clan dans la prise en main du pouvoir après son AVC.

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                • #9
                  Ah oui...

                  Il y a eu plusieurs plans pour la réconciliation.

                  Liamine Zeroual, bou Bakr belkaid, aït Ahmed, y a même eu celui du fis avec Taleb Ibrahimi, celui de San egidio, Kasai mdr bah etc..


                  Il ne sert à rien de les mettre en opposition. Juste relever la concorde civile et la réconciliation qui ont été suivis...

                  Sur le chapitre économique c'est toute une histoire parallèle qui ne demande qu'à être esquissée...
                  Dernière modification par Tizwel, 25 décembre 2020, 13h35.

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