2020 : les Algériens parmi les 43 premiers peuples qui font confiance à leur armée
ALGERIEPART PLUS
25 DECEMBER 2020
En dépit des divergences majeures qui ont opposé le Hirak, le mouvement populaire algérien, à l’institution militaire, à savoir l’establishment militaire et l’Etat-Major de l’armée algérienne, durant toute l’année 2019 notamment autour de la question des élections présidentielles du 12 décembre 2019, les Algériens sont restés un peuple qui accorde énormément sa confiance à son armée. Mieux encore, en 2020, les Algériens ont fait partie des 43 premiers peuples qui ont accordé leur confiance à leur armée en tant qu’institution névralgique de leur Etat, nous apprend un important rapport international qui fait le bilan sur la situation politique, financière, social et économique dans pas moins de 167 pays à travers le monde.
Et sur ses 167 pays, les Algériens se classent au 43e rang mondial concernant la confiance populaire accordée à l’armée du pays. Ce score reflète l’attachement de la population algérienne à l’ANP. Et même si les généraux ou les puissants patrons de l’institution militaire sont régulièrement décriés et dénoncés par l’opinion publique en Algérie, il n’en demeure pas moins que l’institution elle-même à travers toutes ses composantes inspire encore du respect et de la confiance aux Algériens et beaucoup d’entre eux ont salué son rôle décisif dans le déboulonnage du clan présidentiel des Bouteflika qui s’est emparé du pouvoir en Algérie durant pas moins de 20 ans.
Le rejet populaire exprimé à l’encontre des généraux et certaines figures emblématiques de l’armée algérienne n’a pas altéré la confiance que renouvelle la population algérienne à leur institution militaire. Soulignons que ce classement a été dressé par les experts du prestigieux think tank britannique le Legatum Institute, un think-tank indépendant basé à Londres et financé par le fonds international d’investissement Legatum. Ce classement international a été intégré par le think tank britannique à son gros rapport intitulé le “Prosperity index report”. Ce gros classement global permet de comparer les performances relatives de chaque pays en termes de prospérité globale, qui se base sur 12 piliers tels que la santé, l’éducation et le capital social, ainsi que les 66 éléments au sein des piliers.
“L’indice de prospérité Legatum” classe ainsi 167 pays à travers le monde selon leur degré de prospérité. Mais la prospérité est définie sur la base de douze critères clés que sont la sécurité, les libertés individuelles, la gouvernance, le capital social, l’environnement de l’investissement, les conditions entrepreneuriales, l’accès au marché et la qualité des infrastructures, la qualité économique, les conditions de vie, la santé publique, l’éducation et l’environnement naturel. Malheureusement, l’Algérie se classe très mal dans chacun des douze critères déterminant le classement global.
Il s’agit d’un rapport prestigieux considéré comme une référence mondiale qui éclaire les évolutions de la majorité des pays de la planète en raison de sa méthodologie très savante. En effet, cet indice mondial est basé sur au moins 104 variables différentes analysées dans 167 pays à travers le monde. Les sources de ses données incluent des organismes mondiaux prestigieux comme Gallup World Poll , World Development Indicators , Union internationale des télécommunications, Fragile States Index , Worldwide Governance Indicators , Freedom House, Organisation mondiale de la santé , World Values Survey , Amnesty International , Center for Systemic Peace, etc.. Les 104 variables sont regroupées en 9 sous-indices qui sont configurés harmonieusement selon des études analytiques.
Les 9 sous-index sont: Qualité économique, Environnement de travail, Gouvernance, Éducation, Santé, sûreté, Liberté individuelle, Capital social et Environnement naturel. Par exemple, la liberté personnelle comprend la liberté d’expression et de religion, la tolérance nationale à l’égard des immigrants et des minorités ethniques et raciales. Le sous-indice du capital social comprend le pourcentage de citoyens qui font du bénévolat, donnent à des œuvres de bienfaisance, aident des étrangers et pensent pouvoir compter sur leur famille et leurs amis.
Tout un chapitre est également réservé au rapport de la population d’un pays aux institutions publiques comme la justice, le gouvernement, les banques, la Police ou l’armée. L’objectif est d’évaluer chaque année le degré de confiance de la population de chaque pays vis-à-vis de ses institutions névralgiques d’un Etat.
Soulignons enfin que le Legatum Institute est une organisation internationale privée, indépendante et non partisane, dont la principale mission est de réfléchir notamment aux politiques publiques et au développement du bien-être des populations.
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25 DECEMBER 2020
En dépit des divergences majeures qui ont opposé le Hirak, le mouvement populaire algérien, à l’institution militaire, à savoir l’establishment militaire et l’Etat-Major de l’armée algérienne, durant toute l’année 2019 notamment autour de la question des élections présidentielles du 12 décembre 2019, les Algériens sont restés un peuple qui accorde énormément sa confiance à son armée. Mieux encore, en 2020, les Algériens ont fait partie des 43 premiers peuples qui ont accordé leur confiance à leur armée en tant qu’institution névralgique de leur Etat, nous apprend un important rapport international qui fait le bilan sur la situation politique, financière, social et économique dans pas moins de 167 pays à travers le monde.
Et sur ses 167 pays, les Algériens se classent au 43e rang mondial concernant la confiance populaire accordée à l’armée du pays. Ce score reflète l’attachement de la population algérienne à l’ANP. Et même si les généraux ou les puissants patrons de l’institution militaire sont régulièrement décriés et dénoncés par l’opinion publique en Algérie, il n’en demeure pas moins que l’institution elle-même à travers toutes ses composantes inspire encore du respect et de la confiance aux Algériens et beaucoup d’entre eux ont salué son rôle décisif dans le déboulonnage du clan présidentiel des Bouteflika qui s’est emparé du pouvoir en Algérie durant pas moins de 20 ans.
Le rejet populaire exprimé à l’encontre des généraux et certaines figures emblématiques de l’armée algérienne n’a pas altéré la confiance que renouvelle la population algérienne à leur institution militaire. Soulignons que ce classement a été dressé par les experts du prestigieux think tank britannique le Legatum Institute, un think-tank indépendant basé à Londres et financé par le fonds international d’investissement Legatum. Ce classement international a été intégré par le think tank britannique à son gros rapport intitulé le “Prosperity index report”. Ce gros classement global permet de comparer les performances relatives de chaque pays en termes de prospérité globale, qui se base sur 12 piliers tels que la santé, l’éducation et le capital social, ainsi que les 66 éléments au sein des piliers.
“L’indice de prospérité Legatum” classe ainsi 167 pays à travers le monde selon leur degré de prospérité. Mais la prospérité est définie sur la base de douze critères clés que sont la sécurité, les libertés individuelles, la gouvernance, le capital social, l’environnement de l’investissement, les conditions entrepreneuriales, l’accès au marché et la qualité des infrastructures, la qualité économique, les conditions de vie, la santé publique, l’éducation et l’environnement naturel. Malheureusement, l’Algérie se classe très mal dans chacun des douze critères déterminant le classement global.
Il s’agit d’un rapport prestigieux considéré comme une référence mondiale qui éclaire les évolutions de la majorité des pays de la planète en raison de sa méthodologie très savante. En effet, cet indice mondial est basé sur au moins 104 variables différentes analysées dans 167 pays à travers le monde. Les sources de ses données incluent des organismes mondiaux prestigieux comme Gallup World Poll , World Development Indicators , Union internationale des télécommunications, Fragile States Index , Worldwide Governance Indicators , Freedom House, Organisation mondiale de la santé , World Values Survey , Amnesty International , Center for Systemic Peace, etc.. Les 104 variables sont regroupées en 9 sous-indices qui sont configurés harmonieusement selon des études analytiques.
Les 9 sous-index sont: Qualité économique, Environnement de travail, Gouvernance, Éducation, Santé, sûreté, Liberté individuelle, Capital social et Environnement naturel. Par exemple, la liberté personnelle comprend la liberté d’expression et de religion, la tolérance nationale à l’égard des immigrants et des minorités ethniques et raciales. Le sous-indice du capital social comprend le pourcentage de citoyens qui font du bénévolat, donnent à des œuvres de bienfaisance, aident des étrangers et pensent pouvoir compter sur leur famille et leurs amis.
Tout un chapitre est également réservé au rapport de la population d’un pays aux institutions publiques comme la justice, le gouvernement, les banques, la Police ou l’armée. L’objectif est d’évaluer chaque année le degré de confiance de la population de chaque pays vis-à-vis de ses institutions névralgiques d’un Etat.
Soulignons enfin que le Legatum Institute est une organisation internationale privée, indépendante et non partisane, dont la principale mission est de réfléchir notamment aux politiques publiques et au développement du bien-être des populations.
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