Rachid Nekkaz propose des aides financières à l’Etat algérien pour nourrir correctement les prisonniers
ALGERIEPART PLUS
25 DECEMBER 2020
Rachid Nekkaz, le virevoltant opposant algérien et l’un des déclencheurs du Hirak du 22 février 2019 à travers ses sorties politiques sur le terrain pour imposer sa candidature aux élections présidentielles d’avril 2019, vient d’adresser une nouvelle lettre inédite et extravagante au ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati. En effet, dans cette nouvelle, le détenu politique qui est emprisonné à Koléa depuis le 4 décembre 2019, a proposé des aides financières à l’Etat algérien pour lui permettre de nourrir correctement et dignement les 4000 détenus qui croupissent dans cette grande prison de Koléa, l’une des plus importantes prisons de toute l’Algérie.
“Monsieur Belkacem ZEGHMATI, depuis trois mois, nous ne mangeons plus de viande, ni de poulet, ni de dessert, ni de fruits de saison, ni de yaourt à la prison de Koléa. À titre d’exemple, lors de ces neuf derniers jours, nous avons “savouré ” quatre fois des lentilles et à quatre reprises des haricots comme en temps de guerre. Les 4000 détenus se plaignent de l’alimentation en milieu carcéral surtout depuis l’interdiction en mars 2020 de la nourriture venant des familles à cause du virus Covid19″, explique ainsi l’opposant Rachid Nekkaz qui a voulu lancer un parti politique en Algérie appelé le Mouvement pour la jeunesse et le changement (MJC).
Dans cette lettre publiée sur la page Facebook officielle de l’opposant algérien emprisonné depuis plus d’une année sans aucun procès, il est également expliqué que “cette situation ne peut plus durer dans cette ALGÉRIE NOUVELLE que vous représentez”.
“En attendant que le président TEBBOUNE récupère l’argent volé et transféré à l’étranger par la mafia de Bouteflika comme il l’avait promis lors de sa victoire le 21 décembre 2019.
Je vous propose donc en urgence mon aide financière afin que tous les détenus de la prison de Koléa puissent manger deux fois par semaine de la viande ou du poulet et un dessert par jour comme en France en 1962″, a écrit encore Rachid Nekkaz qui semble avoir formulé sérieusement cette proposition généreuse aux autorités algériennes.
Il est à rappeler que le traitement des détenus est soumis à une réglementation internationale qui impose à l’Algérie de respecter les droits de l’Homme les plus élémentaires comme la satisfaction du “minimum nutritionnel” qui doit garantir aux détenus de pouvoir conserver leur état de santé tout au long de leur séjour dans les établissements pénitentiaires.
Rappelons enfin que la Rédaction d’Algérie Part avait publié récemment plusieurs révélations sur les conditions de vies dramatiques des détenus algériens dont le nombre ne cesse d’augmenter d’une année à une autre allant jusqu’à dépasser les 90 mille prisonniers depuis début 2020. La gestion opaque et obscure des budgets alloués à la prise en charge des conditions carcérales des détenus algériens est un énorme sujet tabou dont personne n’ose parler en Algérie.
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25 DECEMBER 2020
Rachid Nekkaz, le virevoltant opposant algérien et l’un des déclencheurs du Hirak du 22 février 2019 à travers ses sorties politiques sur le terrain pour imposer sa candidature aux élections présidentielles d’avril 2019, vient d’adresser une nouvelle lettre inédite et extravagante au ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati. En effet, dans cette nouvelle, le détenu politique qui est emprisonné à Koléa depuis le 4 décembre 2019, a proposé des aides financières à l’Etat algérien pour lui permettre de nourrir correctement et dignement les 4000 détenus qui croupissent dans cette grande prison de Koléa, l’une des plus importantes prisons de toute l’Algérie.
“Monsieur Belkacem ZEGHMATI, depuis trois mois, nous ne mangeons plus de viande, ni de poulet, ni de dessert, ni de fruits de saison, ni de yaourt à la prison de Koléa. À titre d’exemple, lors de ces neuf derniers jours, nous avons “savouré ” quatre fois des lentilles et à quatre reprises des haricots comme en temps de guerre. Les 4000 détenus se plaignent de l’alimentation en milieu carcéral surtout depuis l’interdiction en mars 2020 de la nourriture venant des familles à cause du virus Covid19″, explique ainsi l’opposant Rachid Nekkaz qui a voulu lancer un parti politique en Algérie appelé le Mouvement pour la jeunesse et le changement (MJC).
Dans cette lettre publiée sur la page Facebook officielle de l’opposant algérien emprisonné depuis plus d’une année sans aucun procès, il est également expliqué que “cette situation ne peut plus durer dans cette ALGÉRIE NOUVELLE que vous représentez”.
“En attendant que le président TEBBOUNE récupère l’argent volé et transféré à l’étranger par la mafia de Bouteflika comme il l’avait promis lors de sa victoire le 21 décembre 2019.
Je vous propose donc en urgence mon aide financière afin que tous les détenus de la prison de Koléa puissent manger deux fois par semaine de la viande ou du poulet et un dessert par jour comme en France en 1962″, a écrit encore Rachid Nekkaz qui semble avoir formulé sérieusement cette proposition généreuse aux autorités algériennes.
Il est à rappeler que le traitement des détenus est soumis à une réglementation internationale qui impose à l’Algérie de respecter les droits de l’Homme les plus élémentaires comme la satisfaction du “minimum nutritionnel” qui doit garantir aux détenus de pouvoir conserver leur état de santé tout au long de leur séjour dans les établissements pénitentiaires.
Rappelons enfin que la Rédaction d’Algérie Part avait publié récemment plusieurs révélations sur les conditions de vies dramatiques des détenus algériens dont le nombre ne cesse d’augmenter d’une année à une autre allant jusqu’à dépasser les 90 mille prisonniers depuis début 2020. La gestion opaque et obscure des budgets alloués à la prise en charge des conditions carcérales des détenus algériens est un énorme sujet tabou dont personne n’ose parler en Algérie.
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