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Le Tchad accusé d’ingérence en Centrafrique

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  • Le Tchad accusé d’ingérence en Centrafrique

    DW - Plusieurs sites et médias centrafricains accusent le Tchad de dépêcher un contingent de militaires en renfort aux groupes armés opposés au régime de Bangui.

    Cette énième accusation d’ingérence du Tchad dans le conflit en Centrafrique inquiète plus d’un Tchadien. François Djekombé est le Président du parti Union sacrée pour la République (USPR), un parti d’opposition.

    "Nous sommes très inquiets car la vie des Tchadiens en République centrafricaine pourrait être menacée. En tant qu’acteur politique, tout ce que nous voulons c’est que l’ONU et les autres organisations internationales qui militent pour la paix puissent faire en sorte que ce pays voisin qui a été longtemps instable puisse retrouver la paix et la quiétude.

    Au-delà de la guerre entre le camp Bozizé et le camp Touadéra, ce sont les intérêts des grandes puissances qui se jouent. Il s’agit de la France et de la Russie.''

    Beaucoup redoutent le scénario de 2013/2014. À cette époque, de nombreux Tchadiens vivant en Centrafrique avaient été pris à parti par des Centrafricains qui accusaient le Tchad de soutenir des groupes rebelles opposés au régime de Bozizé et de Michel Djotodia.

    "Entre 1996 et 1997, le président Ange Félix Patassé a fait appel à l’armée nationale tchadienne pour mater une mutinerie. Ensuite en 2003 lorsque François Bozizé a raté son putsch contre Anges Félix Patassé, il a dû son salut en fuyant vers le Tchad.

    Là également, les gens avaient dit que c’est grâce à l’armée nationale tchadienne aux côtés des troupes de Bozizé que le Président Patassé a été renversé après.

    Et en 2013, lorsque Bozizé a été renversé par un groupe hétéroclite, les Tchadiens ont été visés. Je pense que le Tchad n’a pas intérêt à s’immiscer dans les affaires intérieures de la République centrafricaine‘’, explique l’analyste politique Narcisse Laldjim.

    Réaction du gouvernement tchadien

    Pour le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement tchadien , Cherif Mahamat Zen, ce sont des accusations dénuées de tout fondement.

    "Le Tchad ne doit pas servir de bouc émissaire aux acteurs politiques centrafricains incapables de trouver la solution pour une sortie de crise dans leur pays.

    Depuis le retrait des contingents tchadiens de la Mission des nations unies en Centrafrique (MISCA) en 2014, aucun soldat tchadien n’a franchi la frontière entre le Tchad et la RCA.

    Ce sont des accusations qui ne méritent même pas une réaction de votre part, parce qu’elles ne sont fondées sur aucune preuve. J’apporte un démenti catégorique."

    Ces interminables conflits armés en République centrafricaine depuis 2003 ont fait fuir près de 20 000 Centrafricains au Tchad.
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