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Qui veut la tête de Nouria Benghebrit ?

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  • Qui veut la tête de Nouria Benghebrit ?

    L’ancienne ministre de l’Éducation est régulièrement attaquée sur les réseaux sociaux : Qui veut la tête de Nouria Benghebrit ?

    MADJID MAKEDHI 26 DÉCEMBRE 2020
    El Watan

    L’ancienne ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, affirme, dans un tweet posté jeudi dernier, qu’elle a été convoquée par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed en tant que «témoin». La sociologue spécialiste de l’éducation n’a pas cessé depuis son entrée au gouvernement, en mars 2014, de faire l’objet d’attaques en tous genres. Son projet d’éloigner l’école algérienne des luttes idéologiques lui a valu des charges violentes de la part des milieux islamo-conservateurs et des médias qui leur sont proches.

    Nouria Benghebrit a réagi aux articles de certains médias, diffusés mercredi dernier, et affirme qu’«aucune accusation n’a été portée contre» elle par le juge.

    L’ancienne ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, n’a pas été auditionnée en tant qu’accusée par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger.

    Sa convocation, mercredi dernier par le même magistrat, affirme-t-elle sur sa page Twitter, l’a été en tant que témoin. «Face à la désinformation colportée par certains organes de presse et dans des réseaux sociaux, je précise que j’ai été convoquée par le tribunal de Sidi M’hamed le 23 décembre 2020 en tant que ‘‘témoin’’ et qu’aucune accusation n’a été portée contre moi», écrit-elle dans un tweet posté jeudi dernier.

    L’ancienne première responsable du secteur de l’Education nationale, de 2014 à 2019, a réagi à une série d’articles produits, durant la journée de mercredi dernier, par de nombreux médias.

    Ces derniers, sans connaître les détails du dossier, ont affirmé, en majorité, que Nouria Benghebrit «a été auditionnée dans le cadre d’une enquête sur les affaires de corruption dans son secteur durant la période où elle était ministre». Ce qu’elle a démenti catégoriquement dans ce tweet.

    Qui veut la tête de Nouria Benghebrit ? Pourquoi insiste-t-on à mêler son nom aux affaires dites de corruption ? On n’en sait rien pour l’instant. Mais, cela n’est pas un hasard. Et pour cause, cette sociologue spécialiste de l’éducation n’a pas cessé, depuis son entrée au gouvernement en mars 2014, de faire l’objet d’attaques en tous genres.

    Son souhait d’éloigner l’école algérienne des luttes idéologiques lui a valu des charges violentes de la part des milieux islamo-conservateurs et les médias qui leur sont proches. Pour ces derniers, tous les coups étaient permis. Ils ont d’abord joué la carte des attaques personnelles en relevant une prétendue origine juive de Nouria Benghebrit.

    Pour cela, ses détracteurs sont allés chercher dans son arbre généalogique pour soutenir leurs affirmations. Mais en vain. Leurs arguments étaient tellement faibles et grossiers qu’ils n’ont pas réussi à ébranler la ministre. Ils recourent alors à une autre stratégie.

    Pour mobiliser l’opinion contre Nouria Benghebrit, ses détracteurs affirment «qu’elle voulait ôter à l’école algérienne son identité». Ils citent, pour preuve, «le retrait de la ‘‘bessmala’’ des manuels scolaires» et «l’interdiction de la prière à l’école». Mais, ils n’ont toujours pas réussi à faire partir la ministre, qui avait pour seul but de «bâtir une école algérienne moderne qui inculque le savoir à ses enfants».

    Embusqués, les mêmes adversaires de Nouria Benghebrit sont remontés à nouveau au créneau au début de la campagne dite de lutte contre la corruption. Ils réclament alors l’engagement de poursuites judiciaires contre l’ancienne ministre de l’Education… qui ne partageait pas leurs orientations idéologiques.

    Depuis 2019, plusieurs rumeurs ont été distillées concernant Nouria Benghebrit, affirmant tantôt «qu’elle était poursuivie» et tantôt «qu’elle a été arrêtée». Ce sont les mêmes milieux qui seraient à l’origine de la diffusion, mercredi dernier, de la fausse information concernant son «audition par la justice pour des affaires de corruption».
    "L' Algérie c'est le seul pays, où quand les gens me tendaient la main c'était pour m'offir quelque chose alors que dans les autres pays c'était pour m' en demander " Yann Arthus Bertrand

  • #2
    Le "néolibéralisme" néocolonialiste (bourgeoisie de bazar, islamisme, "démocrates" des ONG américaines sionistes...etc) sèment les campagnes de calomnies contre tous ceux qui ont occupé des fonctions dans l'état afin d'affaiblir l'Algérie et semer le doute contre l'appareil d'état et toutes les administrations étatiques.

    Il y a longtemps, quand ils l'attaquaient au sujet de la "besmala", j'ai compris que l'islamisme allié à la bourgeoisie laique de bazar calomnie tout le monde.

    Ces islamistes, ces affairistes laïques de tout poils, ne disent rien sur l'absence d'une politique nationale autonome de développement, rien sur les fléaux économiques et sociaux dont souffrent la grande majorité des gens, le peuple, les travailleurs, rien sur les privatisations et les démantèlements des entreprises publiques, etc... Ils bénéficient des lacunes économiques de l'état et de la mauvaise gouvernance qu'ils ont poussé vers l'importation de tout et la privatisation de tout.. etc..

    Ils nous parlent de "besmala"...c'est ridicule...

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    • #3
      Qui veut la tête de Nouria Benghebrit ? Pourquoi insiste-t-on à mêler son nom aux affaires dites de corruption ? On n’en sait rien pour l’instant. Mais, cela n’est pas un hasard. Et pour cause, cette sociologue spécialiste de l’éducation n’a pas cessé, depuis son entrée au gouvernement en mars 2014, de faire l’objet d’attaques en tous genres.

      Parce que le journaliste doit écrire un long article , il sent obligé d'écrire tout et n'importe quoi , si on l'a convoquée , c'était juste comme témoin , normal elle était ministre , elle n'a jamais été accusée de corruption , même le hirak ne l'avait accusé de l'être.

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      • #4
        Loukan bouhef n'est pas resté deux décennie sur le trône Algérie, sans un brin de transition démocratique, on 'en serait pas la. C'est le prix a payer de ne pas avoir appliquer la simple passation de pouvoir.


        Li dji, idjib la clique dialou et quand il part c'est le chaos et la chasse aux sorcières...
        البعره تدل على البعير

        Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

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        • #5
          Benghabrit : « J’étais convoquée au tribunal en tant que témoin » Elle a ajouté qu’«aucune accusation n’a été portée contre elle»
          A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
          Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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