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Création de 50 zones industrielles : plus de 290 mds DA engloutis sans aucune concrétisation

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    Création de 50 zones industrielles : plus de 290 mds DA engloutis sans aucune concrétisation



    algéérie eco . com
    Par Arezki Benali
    26 décembre 2020




    Création de 50 zones industrielles : plus de 290 mds DA engloutis sans aucune concrétisation


    Le programme de création de 50 nouvelles zones industrielles a englouti, entre 2011 et 2018, plus de 290 milliards de dinars sans être aucune concrétisation, indique le rapport annuel de la Cour des Comptes. publié le 21 décembre 2020.



    Selon le rapport de la Cour des Comptes, « le programme de création de 50 nouvelles zones industrielles dont la réalisation a été confiée, en 2011, à l’agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (EPIC-ANIREF), pour un coût global estimé, à plus de 290 Mrds de DA, il n’a donné lieu à aucune concrétisation de ZI, à fin 2018, alors que sa réception est fixée à Avril 2018. »

    Selon la même source, « l’exécution de ce programme a été confrontée, également, à l’absence des outils de pilotage et des insuffisances dans l’encadrement et les procédures de sa mise en œuvre qui se sont traduites notamment, par des choix des sites en contradiction avec les critères retenus et une faible maitrise des procédures de leur obtention, des changements fréquents de la procédure de cadrage du programme et un processus de contractualisation des études et des aménagements mal définis. »

    Concernant le programme centralisé de réhabilitation des ZI et des ZA, adopté en 1998, d’un montant global, estimé à juin 2019, à plus de 46 milliards de DA et dont la réalisation a été confiée au ministère en charge de l’industrie, « n’a été concrétisé que partiellement, traduisant un taux d’exécution financière de 42% », est-il relevé dans le rapport, qui a ajouté que « l’absence d’une définition de la consistance physique et financière du programme ainsi que la durée de sa réalisation, le défaut des instruments de pilotage ainsi que les insuffisances des procédures et modalités de sa mise en œuvre, ont largement impacté les délais, les coûts et la qualité des travaux et études réalisés. »

    « Pour satisfaire la demande des investisseurs en foncier industriel et améliorer l’environnement immédiat de l’entreprise et sa compétitivité, les pouvoirs publics ont lancé, à partir de l’année 1998, des programmes pour la réhabilitation des zones industrielles (ZI) et des zones d’activités (ZA) existantes, et la création de nouvelles ZI », a-t-on rappelé dans le rapport.

    Le contrôle effectué, par la Cour des comptes, portant sur le programme centralisé de réhabilitation des ZI et des ZA et le programme de création de 50 nouvelles zones industrielles, fait ressortir qu' »en dépit des financements importants et de la facilitation des procédures administratives dont ils ont bénéficié, ces programmes n’ont pas eu les effets attendus ».

    « Cette situation est due à leur maturation insuffisante et leur gestion inefficace. En définitive, la problématique du foncier industriel demeure l’une des contraintes majeures du développement de l’investissement », a relevé la Cour des Comptes dans son rapport.

  • #2
    Sans rentrer dans les détails, et ayant une expérience dans le domaine, mon analyse propre de la situation est que c'est
    1. - L'économie bazar de l'import/import promu et tenus par les lobbies mafieux du monopole de l'importation, a fini par détruire tout le tissu industriel
    2. - la surfacturation des importations, et la sous facturtion des exportations qui permettait de détourner la différence qui se chiffre en milliards en devises dans des comptes en banque à l'étranger.
      Ce qui rendait la rentabilité des investissements en Algérie beaucoup moins intéressante, et l'importation à tout va, une vraie poule aux œufs d'or
    3. - la corruption qui a gangréné tous les ministères et administration, surtout qui sont en lien avec les lignes de crédit de l'importation, et la douane, qui bloquait bureaucratiquement et exigeaient des pots de vins pour libérer les importations des intrants nécessaires à la productions locales , ce qui a mis en faillite et arrêter nets énormément d'investisseurs producteurs locaux?
    4. - les lobbies de l'importation et leurs promoteurs dans les institutions de l'état, qui avait beaucoup d’intérêt à détruire et saboter tous les investisseurs algériens qui voulaient produire en Algérie. Ce qui leur permettaient de continuer à importer et détourner les devises de l'argent public à l'étranger
    5. - Sans oublier qu'Ouyahia & Co. est passé par là pendant la DECENNIE NOIRE, pour détruire de grandes industries publiques construites à coup de milliards, pour les donner aux amis et aux intimes au dinar symbolique.
    6. Les fausses USINES d'industries de transformation qui ne consistait qu'à embouteiller des produits liquides importées, ou à mettre des produits importés dans des boites, ou de gonfler des pneus de voitures importées déjà montées, et de démonter quelques pièces de voitures montées à l'étranger pour les remonter en Algérie, ... ce qui leur permettaient d'importer ces intrants (presque fini) presque sans taxe, augmenter leur marges, et détourner des milliards. Et ces détournements concernaient des dizaines de milliards quand ca concernait des produits de large consommation, subventionné par l'état..... Ces pseudos investisseurs se sucraient ainsi sur les subventions, sur la surfacturation des produits importés, et sur les sous facturations si exportation il y a ....
      Sans oubli
    7. ...etc

    Avec le retour d'état profond de TOUFIK, on veut en finir encore avec les entreprises insustrielles qui restent, comme ENIEM & Co pour les offrir aux amis et aux intimes de son CLAN MAFIEUX.

    Encore et encore !

    Ces Mafieux qui nous gouvernent ne lâcheront jamais cette VACHE A LAIT "ALGERIE", même si elle est en train de crever avec ses enfants.
    Dernière modification par Pomaria, 27 décembre 2020, 17h24.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Pomaria mérite un poste de conseillère dans une Algérie ou on travaille réellement

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      • #4

        Pomaria mérite un poste de conseillère dans une Algérie ou on travaille réellement


        Exact tout est dit , au début nous avons tous crus à cette lutte contre la corruption, mais on a vite déchanté ,et on a compris que cest un clan qui a dézingué un autre , si non expliquez moi comment un seul Baron de l import import n'a ete touché, pourtant c'est eux qui ont saigné l'économie nationale.
        Faute de grives , nous mangeons des Merles

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        • #5
          Un pays grippé, asphyxié par l'incompétence et la rapacité destructrices. Et, ce qui est insupportable, ce n'e'st pas de constater mais de se sentir impuissant face à un désastre annoncé !
          Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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