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Aurès, la salle des opérations de la police d'Alger

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  • Aurès, la salle des opérations de la police d'Alger

    La salle des opérations de la Sûreté de wilaya d’Alger est le centre névralgique des services de police de la capitale. Cette section spécialisée est chargée de la coordination de l’action des équipes opérationnelles, de la gestion du trafic radio et de la télésurveillance. Les agents de ce service assurent également la mission de police secours.

    «250 accidents de la circulations, plusieurs kilomètres d’embouteillages, des vols à la tire, une vieille personne coincée dans un ascenseur, des meetings politique, une fuite de gaz à Kouba …», voici pêle-mêle le bilan des interventions des services de police de la capitale en cette matinée du 30 avril. Une demi-journée somme toute ordinaire pour les agents d’«Aurès», la salle des opérations de la Sûreté de wilaya d’Alger.

    Ce service est en fait les yeux et les oreilles de la police algéroise. «Notre unité travaille 24 heures sur 24. Plusieurs brigades se relaient pour assurer la coordination des équipes et gérer le trafic des transmissions radio» explique l’officier El Hachemi, responsable de la salle des opérations. Il sera impossible d’obtenir l’effectif de son service. «C’est confidentiel. Je peux toutefois assurer que tous nos éléments connaissent tous les recoins de la ville et de ses environs», ajoute-t-il en assurant être «le grand frère» de cette grande famille. Bien qu’il soit bien plus sympathique que le personnage du roman de Georges Orwell, l’officier El Hachemi dispose des mêmes moyens que «Big Brother». «La télésurveillance est une de nos missions principales. Nous avons des caméras sur les principales artères de la capitale ainsi qu’au niveau de la Rocade sud. C’est un système très performant mais qui exige un personnel qualifié. Il n’est pas donné à tout le monde de détecter un vol ou une personne suspecte au milieu de la foule», dit l’officier de police en présentant le mur d’images.

    Installés face à une dizaine d’écrans, des opérateurs contrôlent les caméras grâce à des manettes. Une simple pression sur le joystick permet de faire un gros plan sur le visage d’un individu ou de zoomer sur la plaque d’immatriculation d’un véhicule. Le service de télésurveillance dispose également de quatre autres écrans de contrôle. Généralement éteints, ces derniers sont utilisés pour surveiller les matchs de football qui se déroulent au stade du 5- Juillet. «Il y a une quarantaine de caméras au niveau du complexe sportif Mohamed- Boudiaf. Nous avons la possibilité d’en contrôler quatre simultanément à partir de la salle des opérations grâce à un système liaison par fibres optiques», indique l’officier de police. Notons que toutes les images collectées par ce service sont enregistrées puis archivées grâce à un système informatique. C’est également le cas des communications radios. En effet, l’ensemble des transmissions de la sûreté de la wilaya d’Alger est géré par le service de trafic radio de la salle des opérations.

    Systèmes anti-intrusion…


    «Concrètement, aucun agents de police ne peut communiquer directement avec un autre agent sans passer par nous. Notre rôle n’est pas seulement de gérer les communications mais surtout de coordonner les actions des patrouilleurs sur le terrain. Lorsqu’un acte est signalé dans un point donné, nos agents contactent par radio l’équipe la plus proche. Ils lui indiquent le lieu et la nature de l’acte et restent en contact permanent jusqu’à la fin de la mission. Tout ceci est régi par un protocole et de procédures très précis», souligne le responsable d’«Aurès». Il assure que le réseau est équipé d’un système anti-intrusion. «Tout utilisateurs d’un poste émetteur a un numéro d’identification. Si un intrus tente de pirater le réseau, il est automatiquement identifié. Nous pouvons même neutraliser son appareil, voire même le détruire en quelques minutes». La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a également acquis un système de détection des communications GSM. …et anti-plaisantins Un moyen qui a prouvé son efficacité pour lutter contre «les plaisantins» qui contactent le service de «police secours». «Il suffit au citoyens de former le 17 ou le 1548 pour entrer en contact un opérateur de police secours.

    Mais ce service d’assistance est souvent perturbé par des plaisantins. Ils utilisent le mode masqué des lignes GSM pour faire ces mauvais coups. La DGSN a créée un service pour lutter contre ce type ces agissements. Il nous arrive de le saisir lorsque nous sommes confronté à ce genre de situation». Selon l’officier El Hachemi, le service en question a la possibilité de «démasquer» les numéros de portables, de localisé avec précision l’utilisateur et même de savoir si la puce a été retiré de l’appareil ou détruite. Il refuse là encore d’en dire plus, confidentialité oblige. Reste que ce moyen de détection a été d’un apport appréciable depuis les attentats du 11 avril dernier. «Nous avons enregistré un nombre incalculable d’alertes à la bombes. Le climat de psychose était tel que les citoyens nous contactaient pour nous signaler un véhicule ou tout autre objet suspect. Il faut savoir que toutes les informations qui nous sont transmises donnent lieu à une intervention des services de déminage.

    Dans une telle situation, rien ne doit être laissé au hasard. Mais gare aux mauvaises blagues», insiste-t-il. Pour lui, la mission de police secours est, sans aucun doute, le service le plus important de la salle des opérations. «La gestion des transmissions ou le télésurveillance sont certes des missions capitales. Mais la communication avec les citoyens est un domaine encore plus sensible. Je ne vous cacherai pas que je confie toujours la gestion du 17 aux agents les plus expérimentés de mon unité. Ils interviennent généralement lors de situation grave. Vous savez, il n’est pas facile de porter assistance à une personne en danger qui se trouve à des kilomètres de vous», fait remarquer l’officier El Hachemi. L’homme évoque avec émotion tout ce qu’il a vécu dans ce service. «Je suis dans cette section depuis 1990. J’ai débuté comme simple agent et me voilà aujourd’hui officier. Il faut savoir que les agents de ce service étaient engagés pleinement dans la lutte antiterroriste. Nous avons toujours était présent aux côtés des services opérationnels. Même l’attentat contre le commissariat central ne nous a empêché d’être à nos postes».

    Du matériel high-tech pour les policiers


    La Direction générale de la Sûreté nationale est sur le point de moderniser le matériel de ses services. Un des volets de cette modernisation concerne les moyens de communication. Dans un avenir proche, les policiers seront équipés de radios numériques de dernière génération qui remplaceront les postes actuels. En plus d’être des émetteursrécepteurs, ces types de matériels intègrent de multiples fonctions telles que la vidéo, le GPS et peuvent même être utilisés comme un téléphone GSM.

    Il est également prévu d’équiper les véhicules de police de GPS, qui permettront de connaître avec exactitude leur positionnement. «Un système GPS a été testé dernièrement à Alger. Ces essais se sont avérés concluants bien que la nature du terrain de la capitale soit très accidentée», a indiqué l’officier El Hachemi. Selon lui, le projet le plus important est le développement du système de télésurveillance. «Dans quelques années, il sera possible de surveiller l’ensemble de la wilaya d’Alger. Il est prévu d’installer des caméras dans toutes les localités pour lutter activement contre toute sorte d’infractions», explique-t-il. La salle des opérations devrait, elle aussi, quitter le Commissariat central pour des locaux plus modernes. En effet, la DGSN a acquis une plate-forme pour construire une structure mieux adaptée.

    Par Le Soir

  • #2
    c est un tres bonne investissement la pose de cameras,dans toutes les villes d Algerie a Sidi bel-abbes les cameras sont deja posez ains qu a Oran il y en a une centaine en service!

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    • #3
      waw, je suis etonner, j'ai vu une fois un documentaire a ENTV,il parait que nous avons le 3eme labo de la police scientifique le plus developpe au monde!!ce meme labo a analyse l'ADN lors des explosion de 11 mars de Madrid!!!
      Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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