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Les hôtels et appartements aux Îles Canaries accueillent, en ce mois de décembre, jusqu'à 7 786 migrants dans 12 propriétés touristiques, dans le cadre de la crise migratoire auquel fait face l'archipel.
Selon les données du ministère de l'Inclusion, de la sécurité sociale et de la migration, citées par El Pais, la stratégie des autorités, annoncée en novembre et baptisée Plan Canarias, prévoyait 7 000 places d'accueil temporaires jusqu'à la fin de l'année dans des tentes situées à Gran Canaria, Tenerife et Fuerteventura.
À l'époque, 17 hôtels et immeubles d'habitation abritaient 5 500 migrants, selon les données du ministère.
«Dans le premier enjeu après la pandémie, le chaos a gagné», explique Txema Santana, porte-parole de la Commission espagnole d'aide aux réfugiés (CEAR). «Le rebond migratoire a commencé en septembre 2019, et le réseau humanitaire se met en place un an et deux mois plus tard. Telle est la situation», regrette-t-il.
Au 15 décembre, 21 452 immigrés ont atteint les Îles Canaries par voie maritime, selon les données du ministère de l'Intérieur. En 15 jours seulement, 1 886 autres sont arrivés sur les îles. Des chiffres qui placeront 2020 comme la deuxième année avec le plus d'arrivées, après les 31 000 arrivées enregistrées en 2006.
La Croix-Rouge soutient que la Route des Canaries tue entre 5% et 8% de ceux qui s'y aventurent, ce qui se traduit par une fourchette de 1 000 à 1 700 vies perdues en 2020, poursuit El Pais. Et de rappeler que l'exécutif de Pedro Sánchez a approuvé début décembre une subvention de 10 millions d'euros pour la prise en charge des mineurs.
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Selon les données du ministère de l'Inclusion, de la sécurité sociale et de la migration, citées par El Pais, la stratégie des autorités, annoncée en novembre et baptisée Plan Canarias, prévoyait 7 000 places d'accueil temporaires jusqu'à la fin de l'année dans des tentes situées à Gran Canaria, Tenerife et Fuerteventura.
À l'époque, 17 hôtels et immeubles d'habitation abritaient 5 500 migrants, selon les données du ministère.
«Dans le premier enjeu après la pandémie, le chaos a gagné», explique Txema Santana, porte-parole de la Commission espagnole d'aide aux réfugiés (CEAR). «Le rebond migratoire a commencé en septembre 2019, et le réseau humanitaire se met en place un an et deux mois plus tard. Telle est la situation», regrette-t-il.
Au 15 décembre, 21 452 immigrés ont atteint les Îles Canaries par voie maritime, selon les données du ministère de l'Intérieur. En 15 jours seulement, 1 886 autres sont arrivés sur les îles. Des chiffres qui placeront 2020 comme la deuxième année avec le plus d'arrivées, après les 31 000 arrivées enregistrées en 2006.
La Croix-Rouge soutient que la Route des Canaries tue entre 5% et 8% de ceux qui s'y aventurent, ce qui se traduit par une fourchette de 1 000 à 1 700 vies perdues en 2020, poursuit El Pais. Et de rappeler que l'exécutif de Pedro Sánchez a approuvé début décembre une subvention de 10 millions d'euros pour la prise en charge des mineurs.
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