La fuite des cerveaux continue de toucher le Maroc. Pas moins de 600 ingénieurs quittent le Royaume chaque année, soit l’équivalent de 20% des techniciens, à peine diplômés.
L’exode des cerveaux est problématique pour une économie en difficulté lorsque les individus les plus qualifiés et les plus compétents quittent le pays et apportent plutôt leur expertise à l’économie d’un autre.
À son tour, le pays peut souffrir parce que ceux qui restent peuvent ne pas avoir la formation technique et les compétences nécessaires pour faire une différence.
Selon le parlementaire islamiste Abdelali Hamieddine, 91% des Marocains instruits souhaiteraient quitter le pays. Ce dernier affirme que 20% des 8000 lauréats qui sortent chaque année des écoles supérieures marocaines et sont spécialisés dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, quittent le pays.
« L’Etat dépense environ 800.000 dirhams, alors que la formation d’un médecin coûte aux contribuables près d’un million de dirhams. Pour le parlementaire islamiste, qui reproche au gouvernement le manque d’une véritable politique d’emploi pour endiguer cette hémorragie, plusieurs facteurs encouragent la fuite des cerveaux. Citant une étude réalisée par le département du Travail, dirigé par le PJD, le conseiller islamiste affirme que 23% des diplômés universitaires sont au chômage », révèle la même source, citée par Assabah.
Pour rappel, le Maroc détient le deuxième taux de fuite des compétentes dans la zone du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Un constat que les décideurs politiques s’en sont rendus compte, depuis les années 90, où le Maroc a pris part dans le programme TOKTEN (Transfer of Knowledge Through Expatriate Nationals) grâce à un cofinancement du PNUD, un programme initié par les Nations unies, dont l’objectif est de favoriser le transfert d’expertise par l’intermédiaire des Marocains hautement qualifiés résidant à l’étranger.
hespress
L’exode des cerveaux est problématique pour une économie en difficulté lorsque les individus les plus qualifiés et les plus compétents quittent le pays et apportent plutôt leur expertise à l’économie d’un autre.
À son tour, le pays peut souffrir parce que ceux qui restent peuvent ne pas avoir la formation technique et les compétences nécessaires pour faire une différence.
Selon le parlementaire islamiste Abdelali Hamieddine, 91% des Marocains instruits souhaiteraient quitter le pays. Ce dernier affirme que 20% des 8000 lauréats qui sortent chaque année des écoles supérieures marocaines et sont spécialisés dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, quittent le pays.
« L’Etat dépense environ 800.000 dirhams, alors que la formation d’un médecin coûte aux contribuables près d’un million de dirhams. Pour le parlementaire islamiste, qui reproche au gouvernement le manque d’une véritable politique d’emploi pour endiguer cette hémorragie, plusieurs facteurs encouragent la fuite des cerveaux. Citant une étude réalisée par le département du Travail, dirigé par le PJD, le conseiller islamiste affirme que 23% des diplômés universitaires sont au chômage », révèle la même source, citée par Assabah.
Pour rappel, le Maroc détient le deuxième taux de fuite des compétentes dans la zone du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Un constat que les décideurs politiques s’en sont rendus compte, depuis les années 90, où le Maroc a pris part dans le programme TOKTEN (Transfer of Knowledge Through Expatriate Nationals) grâce à un cofinancement du PNUD, un programme initié par les Nations unies, dont l’objectif est de favoriser le transfert d’expertise par l’intermédiaire des Marocains hautement qualifiés résidant à l’étranger.
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