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Said Bouteflika à la Cour Militaire de Blida : “Mon frère Abdelaziz avait toutes ses facultés mentales et physiques et c’est lui qui décidait et gérait le pays”
ALGERIEPART PLUS
2 JANUARY 2021
Ce samedi 2 janvier, Said Bouteflika a brisé le silence pour s’exprimer ouvertement sur les évènements politiques qui ont ébranlé l’Algérie en 2019 dans le sillage du mouvement de protestation pacifique le Hirak populaire du 22 février 2019. Lors du procès ouvert ce samedi à la Cour d’appel militaire de Blida, Said Bouteflika a affirmé haut et fort que son frère Abdelaziz Bouteflika ne méritait pas d’être déchu brutalement de ses fonctions présidentielles “après tout ce qu’il a fait pour l’Algérie”.
“Mon frère Abdelaziz avait toutes ses facultés mentales et physiques et c’est lui qui décidait et gérait le pays”, a encore fait savoir Said Bouteflika dans ses déclarations au juge en charge de diriger les audiences de ce procès en appel organisé à la Cour militaire de Blida à la suite du pourvoi en cassation du 18 novembre 2020 par la Cour suprême pour les chefs d’inculpation de “complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité du commandant d’une formation militaire” et “complot dans le but de changer le régime”.
A travers ces déclarations, Said Bouteflika voulait balayer d’un revers de main les hypothèses selon lesquelles Abdelaziz Bouteflika ne possédait pas réellement le pouvoir et n’était qu’une “momie” derrière lequel se cachait des décideurs de l’ombre. “Ce qui me fait mal aussi, c’est de m’avoir accusé de prendre possession du cachet présidentiel”, a indiqué encore à ce propos Said Bouteflika qui n’a pas manqué de déplorer la trahison de plusieurs membres de son entourage.
“Ceux qui étaient proches de mon frère l’ont trahi et abandonné quand il avait besoin d’eux”, a fait savoir également dans son témoignage Said Bouteflika qui a demandé à la fin au juge de ne plus poser des question et ce afin de “ne pas ne pas blesser et gêner la Cour”.
Soulignons enfin que lors de l’audience tenue aujourd’hui samedi 02 janvier 2021, une décision d’acquittement pour Mohamed Mediene, Athmane Tartag, Saïd Bouteflika et Louisa Hanoun, a été prononcée par la Cour militaire de Blida pour les chefs d’inculpation de “complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité du commandant d’une formation militaire” et “complot dans le but de changer le régime”.
Si Mohamed Mediene et Louisa Hanoune ont été relaxés, Tartag Athmane alias Bachir, a été maintenu en prison militaire à Blida, faisant l’objet de poursuites judiciaires devant la justice militaire, a confirmé un communiqué officiel du ministère de la Défense Nationale. “Quant à Saïd Bouteflika, il sera transféré à une prison civile, étant donné qu’il est poursuivi dans d’autres affaires devant le Pôle pénal économique et financier relevant de la Cour d’Alger”, conclut la même source.
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2 JANUARY 2021
Ce samedi 2 janvier, Said Bouteflika a brisé le silence pour s’exprimer ouvertement sur les évènements politiques qui ont ébranlé l’Algérie en 2019 dans le sillage du mouvement de protestation pacifique le Hirak populaire du 22 février 2019. Lors du procès ouvert ce samedi à la Cour d’appel militaire de Blida, Said Bouteflika a affirmé haut et fort que son frère Abdelaziz Bouteflika ne méritait pas d’être déchu brutalement de ses fonctions présidentielles “après tout ce qu’il a fait pour l’Algérie”.
“Mon frère Abdelaziz avait toutes ses facultés mentales et physiques et c’est lui qui décidait et gérait le pays”, a encore fait savoir Said Bouteflika dans ses déclarations au juge en charge de diriger les audiences de ce procès en appel organisé à la Cour militaire de Blida à la suite du pourvoi en cassation du 18 novembre 2020 par la Cour suprême pour les chefs d’inculpation de “complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité du commandant d’une formation militaire” et “complot dans le but de changer le régime”.
A travers ces déclarations, Said Bouteflika voulait balayer d’un revers de main les hypothèses selon lesquelles Abdelaziz Bouteflika ne possédait pas réellement le pouvoir et n’était qu’une “momie” derrière lequel se cachait des décideurs de l’ombre. “Ce qui me fait mal aussi, c’est de m’avoir accusé de prendre possession du cachet présidentiel”, a indiqué encore à ce propos Said Bouteflika qui n’a pas manqué de déplorer la trahison de plusieurs membres de son entourage.
“Ceux qui étaient proches de mon frère l’ont trahi et abandonné quand il avait besoin d’eux”, a fait savoir également dans son témoignage Said Bouteflika qui a demandé à la fin au juge de ne plus poser des question et ce afin de “ne pas ne pas blesser et gêner la Cour”.
Soulignons enfin que lors de l’audience tenue aujourd’hui samedi 02 janvier 2021, une décision d’acquittement pour Mohamed Mediene, Athmane Tartag, Saïd Bouteflika et Louisa Hanoun, a été prononcée par la Cour militaire de Blida pour les chefs d’inculpation de “complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité du commandant d’une formation militaire” et “complot dans le but de changer le régime”.
Si Mohamed Mediene et Louisa Hanoune ont été relaxés, Tartag Athmane alias Bachir, a été maintenu en prison militaire à Blida, faisant l’objet de poursuites judiciaires devant la justice militaire, a confirmé un communiqué officiel du ministère de la Défense Nationale. “Quant à Saïd Bouteflika, il sera transféré à une prison civile, étant donné qu’il est poursuivi dans d’autres affaires devant le Pôle pénal économique et financier relevant de la Cour d’Alger”, conclut la même source.