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En 2020, le pétrole a fait les frais de la pandémie, avec, pour la toute première fois de l’histoire de l’or noir, des transactions en territoire négatif pour les barils. Elles ont été une exception et ont éveillé les soupçons des gendarmes boursiers, mais les prix ont bien chuté à des niveaux historiquement bas, sous les 20 dollars le baril au printemps 2020. Depuis, le prix s’est relevé mais l’Opep reste très méfiante pour 2021.
Une demande de pétrole en hausse mais un premier semestre incertain
Mohammad Barkindo, secrétaire général de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (Opep), dimanche 3 janvier 2021 en amont de la réunion de l’Opep et ses alliés sur la production de brut pour les premiers mois de 2021, a déclaré que « nous sommes tout juste en train d’émerger d’une année de coupes majeures dans les investissements, d’importantes pertes d’emplois et de la pire baisse de la demande de pétrole jamais enregistrée ».
L’Opep reste malgré tout confiante : en 2021, la demande de pétrole brut devrait retrouver des couleurs pour atteindre 95,9 millions de barils par jour en moyenne, en hausse de 5,9 millions de barils. Des niveaux similaires à 2019, où elle avait atteint 99,77 millions de barils par jour, mais bien moins élevés que les prévisions de l’Opep début 2020 : l’organisation s’attendait à ce que le cap des 100 millions de barils par jour soit franchi en 2020.
Ce ne fut pas le cas, de toute évidence, et ce ne sera pas le cas en 2021. Sans compter qu’il est difficile, pour l’Opep, d’anticiper l’évolution de la pandémie et des mesures sanitaires durant le 1er semestre 2021. Si les vaccins commencent à être distribués, de nombreux pays, comme l’Italie ou le Royaume-Uni, ont réinstauré un confinement.
Le baril de pétrole a chuté de 20 dollars en 2020
La pandémie aura malgré tout entraîné un changement radical dans la tendance, en Bourse, du prix du baril : il s’échangeait, le 3 janvier 2020, à 52,44 dollars pour le Brent et à un peu moins de 50 dollars pour le WTI.
Un prix qui, comparé à celui du début de l’année 2020, est en chute libre : en janvier 2020 le baril de pétrole affichait plus de 65 dollars. Il aura chuté de près de 20% en un an, et les experts ne s’attendent pas à ce que des prix aux niveaux d’avant-Covid ne soient à nouveau atteints.
écomatin
Une demande de pétrole en hausse mais un premier semestre incertain
Mohammad Barkindo, secrétaire général de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (Opep), dimanche 3 janvier 2021 en amont de la réunion de l’Opep et ses alliés sur la production de brut pour les premiers mois de 2021, a déclaré que « nous sommes tout juste en train d’émerger d’une année de coupes majeures dans les investissements, d’importantes pertes d’emplois et de la pire baisse de la demande de pétrole jamais enregistrée ».
L’Opep reste malgré tout confiante : en 2021, la demande de pétrole brut devrait retrouver des couleurs pour atteindre 95,9 millions de barils par jour en moyenne, en hausse de 5,9 millions de barils. Des niveaux similaires à 2019, où elle avait atteint 99,77 millions de barils par jour, mais bien moins élevés que les prévisions de l’Opep début 2020 : l’organisation s’attendait à ce que le cap des 100 millions de barils par jour soit franchi en 2020.
Ce ne fut pas le cas, de toute évidence, et ce ne sera pas le cas en 2021. Sans compter qu’il est difficile, pour l’Opep, d’anticiper l’évolution de la pandémie et des mesures sanitaires durant le 1er semestre 2021. Si les vaccins commencent à être distribués, de nombreux pays, comme l’Italie ou le Royaume-Uni, ont réinstauré un confinement.
Le baril de pétrole a chuté de 20 dollars en 2020
La pandémie aura malgré tout entraîné un changement radical dans la tendance, en Bourse, du prix du baril : il s’échangeait, le 3 janvier 2020, à 52,44 dollars pour le Brent et à un peu moins de 50 dollars pour le WTI.
Un prix qui, comparé à celui du début de l’année 2020, est en chute libre : en janvier 2020 le baril de pétrole affichait plus de 65 dollars. Il aura chuté de près de 20% en un an, et les experts ne s’attendent pas à ce que des prix aux niveaux d’avant-Covid ne soient à nouveau atteints.
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