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    Ondes libéralisées, paroles libérées ?

    Libération (Casablanca)
    ACTUALITÉS
    3 Mai 2007
    Publié sur le web le 4 Mai 2007

    By Khadija Alaoui


    On parle de tout. En darija, en français approximatif ou en «fosha». Auditeurs et animateurs s'en donnent à coeur joie. Les nouvelles radios ont le vent en poupe

    Les fréquences marocaines n'ont jamais été autant prises d'assaut. On se bouscule au portillon. Les 10 nouvelles radios qui ont reçu, le 10 mai dernier, l'aval de la HACA se sont fortement démarquées des traditionnelles radios. Là, le langage est jeune, urbain, proche des préoccupations des citoyens. Ici, l'information n'est pas entourée d'un halo enjolivant, mais expliquée crûment, sans fioriture. Et les auditeurs adorent. Ils aiment cette proximité, ce ton fun, cette interactivité et cette volonté affichée d'aller à l'essentiel.

    Mais que de temps perdu avant que les Marocains ne se réconcilient avec leurs radios. Créée en 1928, la radio nationale, celle de la rue Brihi, avait longtemps fait le bonheur des Marocains. Certains d'entre nous se souviennent encore avec une grande émotion de ses heures de gloire, des premiers feuilletons radiophoniques ou encore des premières chansons marocaines diffusées sur les ondes. L'honorable vieille dame avait pourtant, avec l'avènement de la télé puis des chaînes satellitaires, pris un sacré coup de vieux et elle ne s'en est plus remise, même si quelques lueurs d'espoir persistent. Et sur ce créneau, elle a perdu plusieurs longueurs d'avance, avec l'avènement de Médi 1, radio 2M ou encore, depuis 2003, Sawa, la radio lancée par les Américains pour conquérir le monde arabe.

    Déjà radio FM, avec ses émissions en darija, les délires de ses animateurs, les coups de fil des auditeurs, avait donné un avant-goût de ce que les Marocains préfèrent.

    La nomination d'une nouvelle directrice à la tête de la radio nationale pourrait, peut-être, redorer le blason de l'antique radio nationale. Mais en attendant le retour des beaux jours et la gloire d'antan, force est de reconnaître que ce sont les nouvelles radios qui ont réussi à capter l'attention des auditeurs.

    C'est ainsi que les premières radios privées ont ainsi commencé à émettre depuis le 17 novembre 2006 et la dernière, tout récemment, en avril. Toutes les radios ont pris leurs marques, usant de grandes opérations de charme pour fidéliser les auditeurs. Et dans cette course à l'audimat, certaines sont en tête du peloton, comme Hit radio, lancée par Younes Boumehdi.

    En quelques mois, cette radio est devenue la préférée des jeunes puisqu'elle donne la part belle aux musiques locales et à cette scène qui n'avait jamais eu, de par le passé, la visibilité à laquelle elle pouvait légitimement aspirer. Musique, infos, interactivité, dédicaces La programmation est taillée sur mesure et cela plaît aux jeunes, particulièrement les 15-24 ans, cible favorite de Hit radio.l y a aussi Chada FM, (initialement appelée Kolinass), une station régionale de proximité qui revisite la chanson marocaine et arabe, Aswat, ex-Bizz FM, est à vocation économique, comme Atlantic, qui est plébiscitée par les auditeurs pour son traitement de l'info de proximité, de façon professionnelle. Cap radio, qui a commencé à émettre au début du mois d'avril, en dialecte arabe et en tarifit, couvre Tanger, Tétouan, Larache, Al Houceïma, Nador, Oujda, Figuig et Targuis. Objectif : la promotion du patrimoine culturel, artistique et régional de la région.

    Reflets de la société, miroir grossissant des attentes et aspirations des jeunes, les nouvelles radios privées ont réussi, haut la main, leurs examens de passage auprès des auditeurs. Ce qui fait dire sans sourciller à un professionnel que les Marocains feraient mieux d'oublier la télé, qu'ils réussissent aussi mal, pour se focaliser sur les radios.

  • #2
    Tant mieux , nouvelles activités , emplois crées .

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    • #3
      Le grand succès de ces radios c'est leur couverture des attentas de CASA

      Atlantic à même fait écouter à ces auditeurs en LIVE la dernière explosion de 19h05 et son commentaire a couvert en direct l'evenement des toutes premières seconds
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        En algérie il faut ettendre 2950 pour avoir des radios libres, et 3105 pour avoir une autre chaine que l'entv.

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        • #5
          C'est une experience extrement interessante dans le monde arabe. Mais ce genre de choses on ne s'y interesse que quand les occidentaux l'auraient montré.

          En effet au Maroc cela fait drole mais en même temps agréable d'écouter une radio qui emet les info en darija totale (rah flan m'cha lhih, rah flan jan mena) et passe du rap marocain le long des heures.

          Ces radio misent sur la proximité et le mérite de la réforme de l'aucio-visuel est que le spectateur ou l'auditeur devient client à servir.

          Voici un autre effet de cette réforme. INteressant aussi de lire que dans un pays arabe on attend une autorisation d'une instance (ici la haca) pour démarer une télé. D'habitude ça ne se fait pas et quand ça se fait c'est par le cehf de l'Etat:

          Télé. 2M Musique arrive

          2M emboîte le pas à Rotana et autres Mazzika orientales et crée 2M Musique -nom provisoire-, la première chaîne musicale marocaine. Le lancement, prévu pour août 2007, démarrerait avec douze heures de diffusion quotidienne. La SNRT n’attendrait plus que les autorisations de la Haca pour rendre publique la nouvelle. Et au moment où les musiciens de la nouvelle scène envahissent les ondes, c’est le patron du pôle audiovisuel public, Fayçal Laraïchi lui-même, qui aurait soufflé l’idée de la nouvelle arrivante et décidé de l’associer à 2M, estimée plus jeune, plus urbaine, et plus "branchée" que son premier amour, Al Oula. Un juste partage de territoire entre les enfants de la famille SNRT.

          Source: Telquel

          Le grand succès de ces radios c'est leur couverture des attentas de CASA

          Atlantic à même fait écouter à ces auditeurs en LIVE la dernière explosion de 19h05 et son commentaire a couvert en direct l'evenement des toutes premières seconds

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          • #6
            Et dire qu'à la fin des années 80, les premiers marocains qui achetainet un terminal satellite analogique devaient payer une taxe de 5000 dhs instaurée par le sieur Basri, il voulait que la seule voix et les versions des faits de la RTM soient les seuls entendus , heureusement que HAssan II allah irehmou a fait annuler cette farfelue de decision.

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            • #7
              @upup

              je ne sais pas pour le centre et le sud du pays, mais au nord, la chaine a succès etait la TVe espagnole, c' est la raison pour laquelle beaucoup de monde parle espagnole alors que certains croient que c' est un heritage de la colonisation....
              asghoun jevdith, jevdith ad i-neqdou...
              une corde ne peut etre tendu, et encore tendu, sans finir par rompre.

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              • #8
                Au centre et au sud , ben obligés de suivre la RTM avant l'apparition du satellite, à l'est , je sais que les gens etaient branchés sur la télé algérienne interessante à l'epoque , elle passait des series televisées des mois et memes de années avant que la RTM les diffusent !

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