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Quand l’Algérie instaure un « visa » à ses propres ressortissants

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  • Quand l’Algérie instaure un « visa » à ses propres ressortissants

    Les vols de rapatriement d’Air Algérie continuent d’essuyer les critiques, en raison de l’opacité et de la bureaucratie qui entourent l’établissement par le gouvernement des listes des rapatriés.
    Deux parlementaires dénoncent une situation unique depuis l’indépendance et la mainmise du ministère de l’Intérieur sur cette opération, et appellent le président Tebboune à intervenir.
    Le député de l’émigration Noureddine Belmeddah et le sénateur Abdelouahab Benzaïm reviennent à la charge concernant les Algériens toujours bloqués à l’étranger.

    Ils appellent à l’ouverture des frontières terrestres, aériennes et maritimes pour permettre le retour de tous les ressortissants nationaux qui désirent rentrer.

    Dans une lettre au président Tebboune, les deux parlementaires dénoncent des défaillances dans la gestion du dossier qui, selon eux, ont eu lieu durant l’absence du président de la République pour raisons de santé.

    Pour eux, les mesures prises jusque-là sont insuffisantes, vu le nombre important de nationaux qui souhaitent rentrer au pays.

    « Lorsque nous avons saisi le Premier ministre, des vols se comptant sur les doigts ont été organisés à partir de pays sans d’autres », regrettent les auteurs de la requête qui se disent en outre choqués par la « bureaucratie » qui a entouré l’opération.

    « Nos consulats reçoivent les demandes les transmettent au ministère des Affaires étrangères, puis à celui de l’Intérieur qui établit les listes et les envoie aux consulats qui les reçoivent un ou deux jours avant le vol, ce qui fait que les avions rentrent presque vides alors que les demandes se comptent par milliers », écrivent-ils.

    Du jamais vu depuis l’indépendance
    « Durant votre absence, les mesures nécessaires, justes et rapides qu’appelle ce genre d’affaires n’ont pas été prises », soulignent-ils à l’adresse du chef de l’État en relevant une situation « jamais vécue depuis l’indépendance », qui fait que « les Algériens sont tenus d’obtenir une autorisation pour rentrer dans leur propre pays », au moment où « les travailleurs étrangers entrent en Algérie et en sortent à leur guise ».

    Les deux parlementaires dénoncent la mainmise du ministère de l’Intérieur sur l’établissement des listes au point où « nos ambassadeurs et nos consulats ne peuvent même pas ajouter ou supprimer un nom ».

    Au président Tebboune, ils demandent de prendre des mesures urgentes en procédant à l’ouverture des frontières terrestres, aériennes et maritimes pour permettre le retour de tous les ressortissants nationaux sans conditions, hormis celles relatives au protocole sanitaire, à annuler le système des autorisations et des inscriptions préalables et à laisser Air Algérie et les compagnies étrangères gérer seules les vols vers l’Algérie.

  • #2
    Ils n'ont peut être pas envi de rentrer non plus!
    Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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    • #3
      Triste constat

      Cette sale habitude d'en appeler encore et toujours au président pour résoudre des problèmes qui ne devraient pas être de son ressort en dit long sur l'état de décomposition des rouages de l'administration algérienne.

      Rien ne fonctionne correctement, tout est grippé. Et ce n'est pas un maillon mais toute la chaine qui est en lambeaux.
      Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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      • #4
        Les vols de rapatriement d’Air Algérie
        Rapatriement est un mot qui a son sens, si on l'appliquait aux nombreux demandeurs, il n'en resterait que quelques centaines.

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        • #5
          Révoltant.

          Cette histoire d'autorisation du ministère de l'intérieur pour prendre un vol est un non sens et la preuve de l'étendue de la gabegie. Les mêmes réflexes d'un système fermé et autoritaire.

          Si le souci est la lutte contre la Covid-19, comme cela est indiqué, alors exiger un test PCR est la seule condition pour les ressortissants nationaux.

          Si l'objectif est autre alors il faut l'assumer.

          Les dispositions constitutionnelles sont claires : liberté de circulation pour les nationaux. Des disposions réglementaires ne peuvent aucunement remplacer des dispositions de la constitution dont la valeur est supérieure.

          Cela ramène vers une sombre et triste période de l'Algérie où il fallait une autorisation administrative pour quitter le pays. Des décennies plus tard, ils font les choses dans le sens opposé. Pathétique mais révoltant !
          "Je naîtrai libre et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur..." M.D.

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